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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 14:28
 
Oberlé
Itinéraire spiritueux »
Oberlé est un type étonnant.
C'est un biliophile.
Pas un bibliomane comme moi, non, un bibliophile. Il est d'une caste merveilleuse de gens qui ont les moyens intellectuels, culturels et financiers d'être de vrais grands collectionneurs et connaisseurs du livre… il a bien une  ou deux spécialités pour ses collections (gastronomies œnologie et ill) mais c'est un type aux gouts éclectique et à la connaissance bibliophilique impressionnante !!!
Si je le dis c'est que je l'ai croisé à quelques reprises dans des ventes aux enchères spécialisées, je l'ai vu se comporter avec
les livres, je l'ai entendu. Bon et sino nil écrit. Il avait pondu (il est prolixe) il y a deux ou trois ans un livre intitulé retour à Zornhof sur son oncle qui est allée faire fortune
avec succès aux Etats-Unis et revient aux racines de la famille en Alsace (je l'avais mis dasn mes bagages l'année où j'avais passé les fêtes de noël en alsace chez un producteur vinicole et ca m'avait semblé pertinent. Mais je n'avais pas goute cette prose mélancolique. Là, je me régalais
Entre un début de prose arabe… avec des
références très colorées à la littérature voluptueuse et des mots gourmets gourmands savoureux et inconnus à aller chercher dans un dictionnaire Et j'en passe… donc juste un récit gai souriant dyonisiaque de
beuveries, d'amour de la festivité,
 
Je note pour me piquer :
« motte de chacun de ses trois beurres incomparable et j'entonne le
cantique des cantiques du laitage »

Et
« quelle est cette dixième Muse ? demanderont ceux qui se contentent de la traditionnelle neuvaine. J'écris on nom, dixième sœur des «hautes vierges égales », car tu es la plus éloquente de toutes, j'écris ton nom, Ivresse, et je suis ton féal. Ebrieuse Muse, régente de toute sles autres, exaltes en chacune ce que par excès de pudeur elles cachent un peu. C'est toi qui inspires le chant, mènes la danse, enfièvre l'éloquence et nimes la comédie, c'est toi qui réveilles en fanfare les neuf vieilles filles engourdies sur le Parnasse. »

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