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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 08:56
Célia Houdart
Les merveilles du monde
POL

Un petit livre.
Court.

Igor le personnage principal de ce livre est photographe. Il est en vacances à Douarnenez en Bretagne mais rentre chez lui en Suisse, à Vevey.
Alors quand on connait un peu, on s'y retrouve. Passer de Gare Montparnasse à Gare de Lyon. Genève. Le train pour Vevey, les bords de lac, les vignes, la Migros, Lausanne pour sortir, Cully, les Pléaïdes pour se balader en montagne. Son appartement a lourdement subi les effets d'un violent orage qui a aussi endommagé les vignes.

De retour, on le sent en train de reprendre ses marques... 
Alors s'ouvre "le coeur de ce récit" - le voyage au Mexique, sa rencontre avec cette femme et leurs périples. On vagabonde, on voit des choses, mais on a l’impression – ou j’ai l’impression de ne faire que survoler. Et que tout va vers autre chose, quelque chose.
Mais quoi, car le voilà dans sa réalité et son présent à Vevey. Il y a une mite qu’il fait sortir de l’appartement en l’attrapant. Mais quoi… Il y a ses voisins sympathiques mais juste en décor. Il y a sa mère deux fois veuve et ses demi frères nageur doués dans sa vie mais sans puissance. Il y a Monica par intermittence mais sans emportement ou passion, j’ai l’impression. Il y a Martin son ami avec uqi il a finit par découvrir que leurs deux familles furent très liées… origine russe ayant fui en 1919 et membre d’une communauté russe vivace à Vevey. Ils ressemblent, la lentille de l’appareil le lui dit. Et là il se passe quelque chose.
Alors, est-ce que cette impression de platitude explique le dénouement ou est-ce moi qui n’est pas su saisir.
 
Le quatrième de couv’ mentionne un personnage pour qui le « réel prend (…) une densité inconnue. Soudain le monde est irrisé »
Le seul moment où j’ai ressenti une intensité c’est la description de la roulette de sa valise qui le lache entre la Gare de Montparnasse et celle de Lyon :
« A Châtelet, au pied d’un escalator, une des roulettes de sa valise sortit de son axe et se brisa. A l’endroit de la roue manquante, il ne restait qu’une petite tige chromée dont le raclement contre le sol dégageait une odeur de briquet. Il fut contraint de porter sa valise … »
Pays de merde ! éhéh
 
Man Ray André Kertesz, alfred Stieglitz
 Son appareil un Hasselbad
Le livre offert par Martin
Livres des merveilles du monde Marco Polo
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