Lu
Matheson
Je suis une légende
De l'auteur de Sf, celui qui a écrit L'homme qui rétrécit (adapté il y a fort longtemps au cinématographe - noir et blanc...). Si j’en crois les notices sur lui, il fut d’abord journaliste, il devient un auteur prolixe de SF dont beaucoup furent adapté au cinéma comme Quelque part dans le temps, Le Jeune homme,
Scénariste dès les débuts pour Spielberg... notamment Duel
Il a travaillé comme scénariste sur Star trek et cette géniale série Quatrième dimension (cette série où – comme les hitchock – un narrateur introduit l’histoire du jour qui est chaque fois différente)
Un roman très haletant sur le thème du vampire, de survivant de la race humaine, de l'héroïsme du dernier carat.
En quelque sorte un robinson. Mais, pas isolé géographiquement. Isolé humainement, j’irai même jusqu’à « socialement ». Chaque jour un combat pour la survie. Chaque jour échapper aux vampires… boit du whisky et écoute du Beethoven mais aussi essaie de comprendre, met des stratagèmes en place, va se ravitailler et tente de ne pas sombrer dans la folie de ces combats renouvelés et de la solitude.
Comme métaphore de ce combat tout les jours à reprendre, et de cet état d’esprit de l’homme des tournures de phrase qui reviennent… même mots et même tournure pour une même action.
Au milieu de la narration, cette description qui me fait rire :
Il s’arrêta à nouveau et leva les yeux vers le plafond. Outre deux rangées de lampes mortes, celui-ci était divisé en caissons décorés dans le style des mosaïques indiennes. Le soleil matinal pénétrait par les fenêtres sales et des grains de poussière voltigeaient sur es rayons.
Les longues tables de bois et leurs classes étaient bien en ordre .Quelqu’un avait pris le soin de les ranger le jour où la bibliothèque avait fermé. Il imagina la bibliothécaire entre deux âges, parcourant la salle en repoussant chaque chaise contre une table, avec la précision maniaque qui devait la caractériser.
Jusqu’au moment – en passant bien sûr par le passage d’une fausse robinson madame 2 – où finalement ATTENTION CEUX QUI NE VEULENT PAS AVOIR NE SERAIT CE QUE L’INTUITION DE LA FIN NE DOIVENT PAS LIRE LES MOTS QUI SUIVENT
on lit « c’est la majorité qui définit la norme, non les individus isolés »