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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 23:05

 

  Après avoir vu et aimé "Les cerfs volants de Kaboul", j'ai voulu savoir de qui de où était ce film au générique duquel la Chine est hyper présente, tout en portant la marque Dreamworks... 


Le réalisateur de ce film s'appelle Marc FORSTER.
Il est né en 1969 à Ulm en Allemagne. Sa famille a migré vers la Suisse, dont il revendique la nationalité, apparemment, l'imbécile. Il va faire des études de cinéma à New York, il sort diplomé en 1993. Il réalise alors deux documentaires pour des chaînes de télévisions européennes : Silent Windows, sur le suicide chez les adolescents et Our Story, une enquête sur les enfants brûlés.Trois ans après, il écrit et réalise son premier long métrage, Loungers, lauréat du Prix du Public au Festival de Slamdance. En 2000, il est remarqué lors du Festival de Sundance avec son thriller Everything put together produit et interprété par Radha Mitchell, qui obtient des prix.
Je n’ai pas pu voir ces deux films.


C'est avec le drame A l’ombre de la haine (2001) que Marc Forster se fait connaître du grand public et obtient la reconnaissance.

monsters_ball_ver1.jpgJ’ai trouvé, même si je n’ai pas été vraiment conquise par ce film, qu’il est touchant où se trouvent une femme métis et un homme dont les fils respectifs sont morts et qui sont seuls. La femme entre au "présent de narration" du film en deuil de son fils. Un fils dont elle s'occupait seule suite à la condamnation à la chaise électrique du père noir dans un Amérique où c'est encore un désavantage, racisme. Un fils en surpoids pour son grand désespoir. Mais un fils sensible et doux et aimant. L'homme lui l'aide au moment où son fils se fait renverser et ainsi entre dans sa vie à elle. Lui, il a à charge un père qui le méprise et que lui déteste mais dont il se sent "responsiv on". Maton de père en fils. Et pourtnat ce dernier tente d’y échapper en achetant une affaire et ca achève de séparer le père et le fils.
 Ce film est moins "fantastique" que les autres, de forme plus classique. 

Il y a notamment la scène d’amour, la première, où la femme ivre de tristesse noyée dans l’alcool lui demande de lui faire du bien. Cette scène est filmée en majorité de l’extérieur de la pièce, nous plaçant en position de voyeurs surprenant une scène intime. C’est étonnant ca renforçait chez moi mes réactions à cette scène.


Finding-Neverland-Posters.jpgEn 2003, le cinéaste aborde un sujet plus léger en narrant l'histoire de James M. Barrie le père de Peter Pan, Finding Neverland. Le casting est impressionnant Kate Winslet, Johnny Depp, Dustin Hoffman et Radha Mitchell
 
Finding Everland
Moi j'ai trouvé que ça me rappelait étrangement le film Quelque part dans le temps (que j'avais vu au moment où je m'intéressais au cas Matheson - auteur de Je suis une légende mais aussi scénariste pour le cinéma...), un film où un auteur dramatique fait un travail d'auto hypnotisme ou dans le genre pour se renvoyer dans le passé rencontrer une actrice dont il est amoureux. La méthode est rigoureuse et doit ne pas être perturbée pour fonctionner... Je ne spoile donc pas mais bon même ambiance 19e qui n'y croit pas... jeune homme engoncé dans le costume de l'époque avec une mine qui affecte d'être romantique.
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Dans Finding Everland, le personnage principal est donc l’auteur dramatique qui se prend d’affection pour quatre enfants (et leur mère veuve) et stimule leur imagination par des dizaines d’histoire et d’univers. Et du coup, on passe d'univers en univers. La magie de l'imagination.
Un soir où il assiste au coucher des enfants il les voit s'envolant par la fenêtre, ou bien l'aventure des pirates.
On y croise Dustin Hoffmann qui joue également dans Stranger than fiction


undefined Marc Forster retrouve l'univers du thriller avec la réalisation de Stay (2005), où il nous raconte l’histoire d’un psychiatre qui cherche à comprendre pourquoi un jeune homme veut se suicider la veille de son 21e anniversaire

Stay
C'est tellement tordu comme film, qu'en faire un résumé me paraît infaisable.
Touchant à l'onirisme, on se sait pas bien si on a affaire à un coma (ca me rappelle étrangement la série Living on Mars) ou a la réalité ou à un rêve... avec des de "bugs" ou la scène se répète.
Le système des voix dont on peine à distinguer si elles sont réelles ou pas... si elle vienne du moment vécu ou d'un ailleurs qui serait ... l'à côté du corps comateux.




Puis vient L’incroyable destin de Harold Crick, une comédie fantaisiste interprétée par  Will Ferrell et Emma Thompson
undefinedL'incroyable destin de Harold Crick qui d'ailleurs en Vo s'intitule Stranger than fiction
Alors, là petit bijou insolite. Ca commence sur la vie réglée et calculée (c’est le cas de le dire) d’un agent du fisc. Puis, survient une voix off qui narre et commente ce qui se passe à l’écran. Très vite, le personnage pète les plombs et invective cette voie off, qui de surcroit lui prédit une mort prochaine…. Et ce jeu entre la voix et le personnage est arbitré par un professeur de littérature qui explique les notions de narration, de narrateur omniscient, présent de narration…

 Y a bien des passages avec la vendeuse de gâteaux (ils tombent amoureux évidemment) qui ressemble au guimauve de "Pushing daisies"...


La parenthèse Marc Forster se termine, pour moi. Des bijoux, des objets cinématographiques insolites et "géniaux".
Il sortira cette année le 22e James Bond Quantum of Solace

En écoute : PHOTEK (cf. V.O. de Stay) En lecture : la Nef de Golding (Collectin L'imaginaire, Gallimard - excellente collection qui ré édite des textes oubliés et nécessaires) En prévision : la soirée d'ouverture du Printemps des poètes au théâtre Mogador (lundi 3 mars 20h30 précises)
Le Bunraku - marionnettes traditionnelles du Japon, à la Maison de la culture du Japon à Paris, mercredi 5 mars 20h Le Tigre sortie du numéro 8, jeudi 6 mars au soir

 
 
 
 

 

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