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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 14:54

 

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Le fusil de chasse

INOUE, Yasushi

   Le livre

       J'ai la version STOCK POCHE cet opus. Les couvertures roses. Celle-ci ornée d’une photo où le mont Fuji se reflète dans une surface liquide. 

          Le pitch          

        Une courte introduction nous est faite par un poète inspiré par un fusil comme métaphore de la solitude humaine, l’isolement. Son poème faisant régir, et notamment un chasseur qui lui donne à lire ce qui suit.

          Trois lettres,   celles de trois femmes au cœur de l’existence de cet homme à la fois absent et très présent - Midori, sa femme, Saïko, sa maîtresse et la fille de celle-ci, Shoko. Toutes écrites au moment de la mort de Saïko, mort volontaire consécutive à une longue maladie. Midori, femme légitime mais amie déclarée de Saïko (la secrète maitresse de son mari), vient soutenir Saïko, et voulant l’introduire la fille de saïko, Shoko, la trouve dans un kimono de soie gris mauve avec des chardons dorés. Or, ce haori est le révélateur pour tous.

 L auteur

       Yasushi inoué est maintenant bien connu en France. Mort en 1991, il a laissé une œuvre prolifique. Au Japon, il fut primé et reçu notamment le prix  qu’on dit prestigieux Akutagawa. Beaucoup de ses œuvres furent adaptées au cinéma et notamment par Le célèbre Kurosawa (mort lui en 1998 et connu en France pour quelques films tels que Les sept samouraïs

Mes modestes remarques

        Ce récit est à la fois fulgurant et poétique. Non que je veuille à toute force opposer ces deux adjectifs, mais il y a tout à la fois de la douceur lyrique et de la force des passions dans ce texte.

          Ce roman épistolaire à trois voix réussit ce tour de force de nous dire, à nous qui pénétrons dans une histoire intime que nous regarde somme toute pas, tout le « relatif » d’une vérité. Ce sont trois vérités, dont aucune ne l’emporte sur l’autre. A chaque récit, j’ai adhéré au point de vue, me suis dit qu’il était juste (à tous les sens du terme). Pas de morale qui surgisse. « Juste » les passions humaines.

          Par ailleurs, la force symbolique de ce haori en soie (bien plus que celui du fusil dans le texte introductif) m’a impressionnée au même titre que le caractère, disons, dépouillé du texte. Du tout se dégage une réelle force.  

 

Les extraits  

Il me semble qu'un homme est bien fou de vouloir qu'un autre le comprenne.

Un amour qui ne peut survivre qu'au prix du péché doit être bien triste.

Puisque nous ne pouvons éviter d'être des pécheurs, soyons du moins de grands pécheurs.

 

 

Encore à venir

Murakami Ryu

quelques polars de grignottage pour reprendre l'expression de mon refourgueur attitré

 

en préparation

mon état des lieux

"la boutique des pandas"

la grosse fête des amis bien comme on aime pour commencer 2011

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