Gibson in : "mozart en verres miroirs"

Mozart en verres miroirs (présenté par Sterling)
                            je vous en parlais sur la préface de Sterling 

La première nouvelle est signée 
GIBSON 
          un des maîtres du mouvement cyberpunk, dont l'oeuvre majeure est encore Neuromancien
mais dont je vous conseille très fortement Identification des schémas, publié chez Diable Vauvert et dont je vous avais parlé pour ceux qui y étaient déjà en 2005.

La nouvelle s'intitule 
"Le continuum Gernsback"

"Il arriva accompagné d'une jeune femme très élégante, Dialta Downes, qui (...) était, de toute évidence, une autorité en matière de pop art. Aujourd'hui, avec le recul, je l'imagine volontiers entrant aux côtés de Cohen avec au-dessus de sa tête une enseigne au néon en rain de clignoter en grosses capitales : bienvenue au royaume de la folie."

Comments

[Juliv]

Ma première note sur ton blog ! Champagne (il est 9H30 et je suis au boulot et alors ?!!)!
Pour moi, "Identification des schémas" est sans conteste le meilleur livre de Gibson ("Neuromancien" mis à part nous sommes bien d'accord). Je peux te dire exactement quand je l'ai lu : c'était en juillet 2005, j'étais revenue à Paris pour 5 jours de vacances et des amis m'avaient prêté leur appartement quartier Mairie des Lilas...Je me rappelle le parquet qui craque à chacun de mes pas, les minuscules pieds de tomates en pot à arroser tous les soirs, l'aquarium immense dans ce petit appartement coquet et la belle lumière à n'importe quelle heure du jour. Je me rappelle aussi m'être plongée comme dans un lit douillet dans ce conte urbain, et il n'a fallu que quelques lignes pour m'attacher au personnage de Cayce Pollard et à sa sensibilité. Ce bouquin est une ode poétique magnifique parce que (aussi) mélancolique. Il aborde des thèmes comme la reproductibilité de l'oeuvre d'art à l'ère numérique, la quête des sensations et des émotions oubliées, l'amour, mais aussi le pouvoir...impossible de tout dire, vraiment impossible au risque de réduire tout ce chant qui célèbre l'humanité. J'ai aimé son côté contemplatif et la langueur qui s'en dégage.
Bref: Internet a une âme! (et ton blog en est une petite parcelle)
Bises!