Tourisme à domicile - Paris 3e jour

Dimanche matin, réveil tardif. 9h30.

Le temps d’aller prendre un café, de nous doucher et de faire les bagages. Chek-out à 11h. On peut laisser les sacs pour la journée est c’est tant mieux.

         Le programme du jour disait : Les puces de Saint Ouen et les passages couverts de Paris avec balade en Vélib’

         Nous traçons sur Saint Ouen qui  n’est pas bien loin, vers le nord… à pied en devisant. On traverse un marché dans une rue piétonne qui débouche sur une placette à terrasse de café.

Le temps est franchement gris. Il fait limite froid.

Matde Cocagne m’a dit au téléphone hier que les puces allaient disparaître, que les terrains ont été rachetés et qu’on va y bâtir des logements. Je suis triste mais j’ai du mal à pas être d’accord sur le principe.

         Les puces ne sont plus vraiment ce qu’elles étaient – pour ainsi dire. Non que j’ai la nostalgie de l’âge d’or du passé, mais honnêtement c’est plus l’endroit génial pour trouver des vieux objets, des trouvailles de grenier à pas cher… ca fait longtemps que c’est de l’échoppe de fringues neuves mais bon marché et vulgos. Reste le cœur des puces les échoppes d’antiquaires en dur, au centre. C’est là que nous allons déambuler en ce dimanche gris. Nous prenons notre temps pour chiner pour se tater sur des trucs… et moi à m'extasier de constater qu'au sol ce sont des tommettes de bois !!!

             Il est tard et nous décidons d’envisager la partie « passages de paris » alors on chasse le bistrot typique du coin. Je pense au « Chope des puces » un truc kitchoun où se donne des petites prestations musicales outs les dimanches après midi. Que j’ai déjà fréquenté, notamment avec 2 M – 2 mathieu. C’est fermé et nous nous rabattons sur le Voltaire et partagons un tartare (elle avec frites moi avec salade) et une tarte aux broncolis… en nous disant que nous sommes des camikazes de manger un tatare là !

Contentes de cet encas bien parisien, nous nous concertons sur les passages déjà vus et ceux qui nous tentent. Pour ça, j'avais pris un guide des passages de Paris.
         C'est assez vite vu, nous traçons au passage du Caire.
         C'est une affaire vite réglé puisque les passages sont des axes marchands, ils sont fermés le dimanche !

 

          Du coup, on se tente la Porte Saint-Martin et la Porte Saint denis, pour filer sur le Canal Saint-Martin. Nous prenons notre temps et tombons sur cette tour improbable qui abrite un hôtel, dont nous ne trouverons pas les prix affichés.

Il pleut maintenant, et comme tous les touristes en fin de séjour on se dit que c’est pour mieux nous aider à repartir vers chez nous où il fera sûrement meilleur. Nous goutons à peine ce bord de canal pourtant si mignon.

        


           Le retour est prévu à 17h et il nous reste un peu de temps et nous allons larver dans les Tuileries où Mine de Rien se dégustera une glace au citron sous la pluie et où  nous deviserons. Ce voyage c'était vraiment le pied. Nous avons clairement l'impression d'avoir eu une smeaine de vacances loin de chez nous et de nos préoccupations. Même les soirées avec le Jetsetteur n'ont pas entamnés l'impression d'être loin (MinedeRien ne le connaissait pas avant, ça règle la question).

               Nounours nous acceuille au retour. Et nous allons tous les trois dîner chez moi où j’avais juste prévu de leur faire des fondues d’oignons roses et des cabillauds mais panés à l’amande et à la noisette. Léger rapide pour que chaque retour chez soi vaquer, après ce voyage franchement dépaysant, instructif, rempli, pétillant, typiqueement parisien...