Est un film italien, de 1972, avec quelques acteurs français, signé Ettore Scola
Et je me heurte à un phénomène bizarre mais ca devait bien arriver.
C'est la seconde fois que je le vois. La première toute seule, une nuit en rentrant chez moi, pour m'endormir, en lisant ou en pianotant quelque chose j'avais été happée par cette ambiance étrange angoissante, mystérieuse et avait fini par ne plus faire que le regarder.
Là, je le montre à tiers. Et je remarque en sous titre du titre justement : « La panne » Mais dans ce premier temps, je me dis et je dis que « la panne » traduction un peu courte pour « la piu bella sierra de la vita mia ». A la fin du film, la mention « tiré de » apparaît et là je comprends.
Je comprends que j'ai lu cette pièce de Dürrenmatt, auteur ironique de Suisse allemanique. Deux fois : une fois en allemand pour les besoins de mes études puisque cette pièce nous avait été fortement recommandé par un prof de la fac d'allemand en vue d'un partiel et une fois en français parce que me complaisant joyeusement dans l'idée que j'étais une cancre quoique je fasse il fallait mieux tricher un poil et m'assurer la bonne compréhension.
Et j'ai donc vu ce film deux fois également. Eh bien je n'avais pas fait le rapprochement !!! Je n'avais pas fait le rapprochement entre cette pièce où ce pauvre type forcément de type allemand quoique m'en dise l'auteur, bedonnant et ennuyeux comme derrick se faisait avoir via les charmes patibulaires d'une allemande peut-être lascive mais sûrement chiante... et le faste de cet italien en verve et rigolant haut...
Et je suis donc victime de ce que je me suis toujours défendu : l'imagination, l'image que je me suis faite en lisant le livre. J'ai pourtant toujours affirmé haut et fort que je n'imaginais rien quand je lisais...
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