26 septembre 2007
3
26
/09
/septembre
/2007
20:38
Lydie Salvayre
Portrait de l'écrivain en animal domestique
Seuil
C'est donc le dernier opus de Lydie Salvayre qui est médecine t écrivain.
Une femme "fatale"
'avais adoré lire
La conférence de Cintegabelle
La Déclaration
La Compagnie des spectres
Quelques conseils utiles aux élèves huissiers
Passage à l'ennemie
et pas forcément aimé
La méthode Mila
En fait, il me semblait dans le spermeirs livres lus d'elle qu'il y avait un truc fascinant dans sa façon de choisir un type de discours (la conférence, la déclaration, le spaech du guide de voyage, le rapports de police) et d'en respecter les règles formelles tout en le faisant imploser ; la forme est respectée et, à l'intérieur de ce cadre, le désordre s'installe au fur et à mesure de l'avancée dans le disours.
Et puis là, la narratrice est un écrivian qui, pour vivre, pour subvenir à ses besoins, accepte de rédiger la biographie d'un riche et puant entrepreneur, un roi du Hamburger Topold. Tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose (d'où était parti ce débat l'an dernier sur la pendémie - mais est-ce si nouveau non - des auteurs qui exercent d'autres métiers pour vivre - à ne pas confondre avec les autres professions qui se mêlent à un moment de faire de la littérature)
Auteur domestiqué au fur et à mesure par son sujet.
Elle le juge, elle le regarde avec mépris puis constate en allant le glissement, dans son comportement et ses pensées. Dans le discours si critique et distancié du début se glissent des mots de la religion "christique", frites eucharitstiques, "loecuménique sanctuaire"
Elle ne se départie pourtant pas d'une certaine hargne, surtout quand le personnage maître du monde bascule avec la peur de la mort.
Je me demande si le retournement est effectif au final. L'auteur domestiqué par son sujet mais qui reprend finalement le dessus ?
Faut-il ou non au sujet, surtout en matière de biogrpahie ?
CEtte question me renvoit à ce livre de Thomas Clerc sur Maurice Sachs chez Allia
Bref, entre japon, etats unis, .. le roi du burger, maitre du monde, écrase puis rapetisse, sous nos yeux un auteur dans les affres tourmentés d'un rapport au sujet à dompter, une femme de roi du monde un peu bimbo dont on aimerait nous faire croire qu'elle est banalement pas si creuse que ca, un ami d'enfance effacé vivant dans l'ombre et au crochet
Beaucoup de figures attendues.
j'ai pas été convaincue, mais je veux bien en parler...
Extraits
" Il n'y aurait, pour lui, revanche plus joyeuse que celle prise sur une intellectuelle tourmentée d'absolu (ainsi me voyait-il) se ralliant à ses vues après les avoir véhémment accusées.
Il n'y aurait, à ses yeux, victoire plus exquise que celle remportée sur la littérature que, selon lui et pour démesuré que cela me parût, j'incarnais.
Et sil gagnait, comme il en était sûr, il la ferait descendre (la littérature) sur terre. Voilà ce qu'il disait. Avec le geste de l'écraser. Du talon."
ma vie est inane
Portrait de l'écrivain en animal domestique
Seuil
C'est donc le dernier opus de Lydie Salvayre qui est médecine t écrivain.
Une femme "fatale"
'avais adoré lire
La conférence de Cintegabelle
La Déclaration
La Compagnie des spectres
Quelques conseils utiles aux élèves huissiers
Passage à l'ennemie
et pas forcément aimé
La méthode Mila
En fait, il me semblait dans le spermeirs livres lus d'elle qu'il y avait un truc fascinant dans sa façon de choisir un type de discours (la conférence, la déclaration, le spaech du guide de voyage, le rapports de police) et d'en respecter les règles formelles tout en le faisant imploser ; la forme est respectée et, à l'intérieur de ce cadre, le désordre s'installe au fur et à mesure de l'avancée dans le disours.
Et puis là, la narratrice est un écrivian qui, pour vivre, pour subvenir à ses besoins, accepte de rédiger la biographie d'un riche et puant entrepreneur, un roi du Hamburger Topold. Tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose (d'où était parti ce débat l'an dernier sur la pendémie - mais est-ce si nouveau non - des auteurs qui exercent d'autres métiers pour vivre - à ne pas confondre avec les autres professions qui se mêlent à un moment de faire de la littérature)
Auteur domestiqué au fur et à mesure par son sujet.
Elle le juge, elle le regarde avec mépris puis constate en allant le glissement, dans son comportement et ses pensées. Dans le discours si critique et distancié du début se glissent des mots de la religion "christique", frites eucharitstiques, "loecuménique sanctuaire"
Elle ne se départie pourtant pas d'une certaine hargne, surtout quand le personnage maître du monde bascule avec la peur de la mort.
Je me demande si le retournement est effectif au final. L'auteur domestiqué par son sujet mais qui reprend finalement le dessus ?
Faut-il ou non au sujet, surtout en matière de biogrpahie ?
CEtte question me renvoit à ce livre de Thomas Clerc sur Maurice Sachs chez Allia
Bref, entre japon, etats unis, .. le roi du burger, maitre du monde, écrase puis rapetisse, sous nos yeux un auteur dans les affres tourmentés d'un rapport au sujet à dompter, une femme de roi du monde un peu bimbo dont on aimerait nous faire croire qu'elle est banalement pas si creuse que ca, un ami d'enfance effacé vivant dans l'ombre et au crochet
Beaucoup de figures attendues.
j'ai pas été convaincue, mais je veux bien en parler...
Extraits
" Il n'y aurait, pour lui, revanche plus joyeuse que celle prise sur une intellectuelle tourmentée d'absolu (ainsi me voyait-il) se ralliant à ses vues après les avoir véhémment accusées.
Il n'y aurait, à ses yeux, victoire plus exquise que celle remportée sur la littérature que, selon lui et pour démesuré que cela me parût, j'incarnais.
Et sil gagnait, comme il en était sûr, il la ferait descendre (la littérature) sur terre. Voilà ce qu'il disait. Avec le geste de l'écraser. Du talon."
ma vie est inane