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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 23:27

Mine de Rien ne sait pas où elle va et ca n’a pas l’air de l’inquiéter outre mesure. Elle ne s’inquière pas du contenu de son bagage. Je la connais et je ne m’en fais pas non plus.

         La veille, je lui mets un peu de pression en allant chez Antigirafle. J’ai moi-même mes bagages à faire, je ne ferai pas tard. Pourtant une fois perchée chez lui, assise au milieu de la bibliothèque communiste seventies devant la baie vitrée qui bée sur une vue panoramique de Paris, je ne vois pas le temps passer à  l’écouter sur le Rwanda, sur lui-même  et à parler de moi aussi un peu… à échanger sur ce qui nous fait du bien ou ce qui nous pousse… Je prends bien un coup de poing quand on échange sur le situationnisme parce qu’il fait une digression dans nos débats sur le comportement petit-bourgeois de curiosité éclectique selon Marx…. Ah bon ?! Note pour plus tard relire Marx, mais quoi ?! ET me voilà en train de faire mes bagages mentalement en prenant le dernier métro… Il faut penser à tout un pull pour les soirées, des vêtements de pluie, des pompes plus détendue, une tenue de soirée (on sait jamais quand on est en voyage)… Je ne dormirai pas tant que je n’aurais pas fait le truc pour MatdeCocagne qui vit des heures dures que j’aimerais tant adoucir.

         Au petit matin du grand jour, je suis excitée. J’aime vraiment les départs. Les moments de larguer les amarres, la perspective de l’ailleurs et de l’autre. La journée de boulot n’en finit plus de s’alonger. MinedeRien commence à s’interroger, elle fait des sms.

         Nous avons Rdv chez moi avec Nounours et bien sûr nous avons des soucis de transports et sommes en retard. J’enrage contre les transports parisiens et m’extrais du métro en leur souriant et en criant « il est grand temps de se barrer ailleurs ». Nounours nous raconte l’achat d’appartement Cergy Préfecture, en nous rendant à l’aéroport dans sa voiture rouge.

 

         Terminal 2c de Charles de Gaulle – Roissy

Mine de rien est face aux panneaux des départs avec un sourire un peu crispé.

Je lui mets mon Mp3 dans les oreilles…  J’y ai mis une centaines de chansons sur Paris de Piaf à Java, en passant par Trénet et Pigalle. Et un enregistrement de Philippe Meyer (qui anime notamment une émission sur la chanson sur France Inter le week end et qui a fait un Cd sur Paris – paroles et chansons) définissant le tourisme, avec ces gens qui partent de chez eux où il y a tant à faire pour aller chez les autres qui n’ont pas besoin d’eux. Elle doit deviner sa destination, et ce ne sera pas long.

         Je donne son billet (sur lequel est indiqué l’adresse de l’auberge et l’heure de check-in, des idées de parcours / jour, et sa mission) à une MinedeRien qui me répète qu’elle avait déjà eu l’idée de faire ca. Sa mission Faire le Paris des touristes et ne pas prendre directement les monuments mais ce qu’il y a de l’autre côté ou les touristes qui photographient les monuments. Moi je prendrais des photos à la volée de tout le voyage et surtout d’hermine en train de ne pas photographier les monuments.

         Nous prenons le RER et regardons l’adresse de l’auberge et la façon dont nous devons nous y rendre en métro. Je lui refile le guide de tourisme, le gros plan de métro de touriste. Nous sommes en retard pour le check –in et n ous prenons le Métro 4 dans le mauvais sens. Nous voilà en train de courir pour ne pas être à la rue…

         Caulaincourt

L’auberge est sur les flancs de la Montagne. Au sommet d’un escalier… Le soleil est en train de coucher et c’est le bonheur. Les chambres de 6 sont à 16 euros la nuit. Moi j’ai réservé trop tard et nous serons dans une chambre de 4 – 22 euros la nuitée par personne.

         L’accueil en anglais… nous aide à nous sentir en voyage !

         Chambre 39. Carte clé avec caution de 1 euros.

 







         On dépose nos sacs et décidons de profiter de la soirée à Montmartre. Nous commençons à visiter. On se balade du côté de Lamarck et on se prend à regarder en l’air à détailler l’architecture. Nous déambulons dans les rues selon l’itinéraire conseillé par le guide de voyage…
           Nous croisons le Lapin Agile – Cabaret littéraire célèbre Dont l’enseigne un lapin sautant d’une casserole est signé André Gill – Lapin à Gill – lapin agile… l’enseigne où l’on peut toujours passer une soirée diner spectacle pour 24 euros est non loin des célèbres vignes de Montmartre. Chanson : Le chant des partisans. Le Musée de  montmartre n’est pas loin, ancienne maison d’un acteur, puis résidence de nombreux peintres ou artistes en tout genre. La petite cour intérieur très verte est très agréable et dans le musée on trouve des tonnes de choses comme des affiches et programme du Chat Noir, de Bruant….

         Nous nous achetons deux tomates un kiwi du jambon et de la bière et nous envisageons, en passant au pied du château d’eau, d’aller pic-niquer sur les pelouses devant le Sacré cœur, comme tout bon touriste qui se respecte. Nous faisons le tour de la Place du tertre elle est à 130 m, elle était le lieu de gibets abbatiaux jadis et est maintenant trouffée de peintres, portraitistes. Et tout autour de la place des retaurants. J’avais rencontré quelqu’un quand je vivais à clermont-ferrand qui considérait que le top du romantisme était une table et une bougie à Montmartre.

         Nous nous asseyons sur les pelouses, nous regardons les détails sur le Sacré cœur que nous ne visiterons pas parce qu’il est fermé à 22h30 et nous y arrivons vers 23h. Nous embrassons donc tout Paris du regard… et pouvons mesurer ce que nous allons explorer dans les trois jours.

         C’est les vacances !!!!!

 

         Nous repartons quand le froid se fait sentir. Et nous démabulons dans les rues derrière. On croise Junot où vécut Tristan Tzara… on se régale avec la rue Lepic qui tourne et qui nous charme… on croise ce restaurant qui nous donne l’impression d’être sur une place de village en Italie.

 

         On croise … un lieu qui semble historique et connut pour ces bals populaires… on s’épate… et on comprendra demain matin au petit déj’ que c’est en effet ce lieu peint par Renoir.


Et on est au Moulin de la Galette !

 

         Il est 1h du matin, on est un peu fatigué par la journée et le voyage. On décide d’être des touristes raisonnables et de rentrer prendre du repos pour la journée de demain. On rentre en prenant notre temps, on voit des coins improbables. Paris la nuit c'est beau. des escaliers et des portails...


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