Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 22:12

          Matin bien. Nos copines québecquoises de chambrée sont pas debout, alors on se faufile dehors vite fait pour aller au petit déj’. Le petit déj’ à la française est compris dans le prix de l’auberge ainsi que les connexions internet. Un croissant un petit pain des céréales café thé, mais pas foison mais déjà de beaux buffets…

           Après une douche on se lance dans le programme du jour : de Bastille à Etoile, tout droit à pied.

 

         On se rend, en métro, à Bastille. Il fait extrêmement beau et c’est parti, les deux touristes à Paris avec les appareils photo, le guide et les cartes. Les gens nous sourient doucement, nous font des petits signes de tête. L’Opéra est massif dans le soleil. Comme la Tour Eiffel et comme souvent les bâtiments conséquents il avait fait polémique au moment de son édification en 1989. Au centre sur sa colonne le génie de la Liberté me paraît bien haut, bien loin, bien inatteignable, et je n’aime pas ça. 51,50 mètre de haut en fait.

 


       Alors on prend une petite rue qui rayonne de Bastille, pour rejoindre la place des Vosges ou Place royale et son style architectural si reconnaissable. Parfaite symétrie, et Château de cartes : rouge, noir et blanc. Le parc central est bien tenu et déjà des groupes de touristes y font halte. Nous décidons de faire visite à la Maison de Victor Hugo. Il y habita de 1832 à 1848. La maison abrite un musée l’entrée est gratuite… des intérieurs très fastueux et boisés.

  
Le Quartier du Marais, ancien marécage sur le terrain duquel au XVVIIe siècle beaucoup d’architectes bâtirent des hôtels particuliers, fourmille de Galeries d’art, elles sont même souvent dans le fond de cours intérieures. Nous croisons des œuvres d’un jeune artiste Christophe Goussault, qui aurait fait l’école des arts appliqués de Poitiers… J’aime beaucoup les petites sculpture tout en sachant analyser pourquoi : c’est le monde onirique à la Burton, les films des frères Quay, les marionnettes de
Svankmajer…

        

         Nous entrons à Carnavalet, Musée consacré à l’histoire de Paris, l’entrée aux collections permanentes est gratuite. Nous pénétrons dans les jardins si géométriques, et je prends la statue au milieu en photo en me disant qu’il est temps de faire attention au travers que j’ai de toujours prendre des photos de travers, et de changer ça.

         Le deal, vu qu’il fait un temps radieux, est de faire le musée comme on aime Minederien et moi : à toute berzingue. On trace à travers les pièces et on s’arrête que sur ce qui nous plaît. Moi je scotche sur les dessus de portes allégoriques. Mais MinedeRien et moi sommes charmées et avons du mal à en ressortir par la salle où pend une collection hallucinante de vieilles enseignes parisiennes.









        
Nous passons entre le Centre culturel suédois, toujours si actif, et avec des programmes dans l’année de foisonnant, et un square Médicis… pour rejoindre le musée Picasso. Le coin est calme. On cherche les Blancs Manteaux halles dans lesquelles se déroulent régulièrement des salons (cf. le Salon de la revue au  printemps), on prend la rue de la Belle Hortense, LA librairie ; des livres et un zinc et des vins à déguster ou acheter…. Mais c’est fermé. Ce ne sera pas encore pour cette fois que j’entrerai !

Alors nous prenons, alléchées par notre guide, la Rue des Rosiers. Nous achetons un bagel au pavot (pour accompagner les restes de notre pic nic d’hier soir, que nous avons pris dans nos sacs) dans une boulangerie mirifique. La boulangère nous dit « ca  se mange croustillant nos bagels, s’ils sont mous ce sont des américains ». Nous nous avison vite que la rue de rosiers est pour le moins juive ! nous faisons station devant chez Goldenberg sans le savoir on s’en avisera plus tard en voyant les photos…

Nous rattrapons par des rues désertes, la Rue du Roi de Sicile et nous entrons dans l’une des plus grands enseignes du gothique parisien « Noir Kennedy » avant de décider d’aller manger devant l’Hôtel de Ville. Nous déambulons dans le quartier de Saint-Paul, avec sa petite place Sainte-Catherine (placette entourée de petits cafés à terasse et en retrait de la circulation), la bibliothèque historique de la Ville de Paris et non loin, la Maison européenne de la photographie. En croisant la Rue Tibourg, nous nous avisons que s’attabler pour prendre un petit verre de vin en apéro peut compléter notre plan touriste. Le serveur est gentil, il nous regarde nous dépatouiller entre les guides les borchures de musées, les appareils photos et nous galérer avec nos monnaies… « il nous dit vous bilez pas pour quelques centimes, je vous les offre, bon séjour » Moi, je teste (toujours sur ma lancée du moment) un Cheverny, un vin de Loire et MinedeRien un bordeaux. Et puis finalement, elle va renverser son verre et nous partagerons le vin de Loire, qui franchement à une couleur franche…

Nous passons au BHV. On traverse le rez-de-chaussée pour ressortir devant l’Hôtel de Ville.

Nous aurons à peine le temps de mettre notre demi tomate et demi tranche de jambon dans le bagel qu’on se prendra la saucée et comme la foule des touristes nous nous tassons sous les arbres qui entourent le parvis.

Nous décidons de nous diriger vers notre prochaine étape et de prendre un café pour manger notre pomme. Nous nous installons en terrasse couverte dans les rues autour des Halles qui foisonnent dans un troquet à la devanture de bois et nous discutons politique et nous nous embrouillons ! Nous allons, en passant par le côté de Saint Eustache, l’église à droite de Beaubourg (église gothique) à côté des fontaines de Nikki de Saint-Phalle et de son homme Tiguely… à Beaubourg, Centre Pompidou projet initié par le Président du même nom en 1977 et venant initié un tournant dans la médiation cultutrelle française, et l'accès aux services et collections. Le bâtiment accueille plusieurs « srtctures » dont le Musée nationel d’art moderne, la Bibliothèque publique d’information (établissement national, ouvert à tous toute la semaine jusqu’à tard – jour de fermeture le mardi – et possédons la plus grosse des collections de périodiques vivants et d’archives). Nous voulons monter voir la vue d’en haut mais c’est payant et nous préférons continuer notre périple qui doit nous mener jusqu’à Etoile. Non loin, l'improbable Musée de la poupée musée que j'aime bien (cf. le numéro P de la revue R de réel)  impasse Berthaud, cotoyant un bout de vert, où anitgirafle s'est endormi avant que nous ne nous retrouvions pour aller au concert à Paris Plage.

Nous rejoignons, c’est un petit détour, la rue Saint Denis (célèbre parce qu’on pouvait y croiser plein de femmes consentantes…), qui est partiellement piétonne. Nous y voyons le célèbre Passage Du Grand Cerf, et de Bourg l’Abbé. Et, au 4e étage d’un immeuble au rez-de-chaussée duquel se trouvait jadis un sexshop tenu par un certain monsieur Dieu-Lesaint, sisisisisi, nous visitons un appartement au cachet parisien qui me plaît vraiment. Nous amenons des nounours guimauves aux travailleurs…
C'est un quartier qui fourmille de passages couverts Grand Cerf, L'Abbé de Bourg, Ponceau, du Caire... mais nousnous en gardons pour dimanche

  










           Nous reprenons, emballées, la route pour rejoindre le Louvre !

En chemin je croise Coligny en cage…

Le louvre c'est une longue histoire, militaire au départ... c'est François Ier eth oui qui fait raser le donjon et initie les travaux renaissance. Nous traversons la Tour Carrée, et décidons d’employer une ruse parisienne indigne de notre statut de touristes qui ne savent pas et d’entrer par l’entrée qui est à la gauche de l’arc de triomphe. Le moment pour moi de placer mon vieux truc : l’alignement des trois arches (Louvre, etoile, Défense).

Nous traversons les Tuileries sous un ciel gris et avec du vent… Nous n’allons pas jusqu’à Concorde et bifurquons pour atteindre Rue de Rivoli et son alignement architectural, sur la droite le Marché Saint Honoré en verre. Nous passons devant le Mercurey et je fais poser MinedeRien devant comme un touriste, faisant sourire les portiers. De toutes les façons les parisiens sont supers sympas !

Marchant sur les enseignes dessinées en mosaïque sous les arcanes de la rue Castiglione, nous allons Place Vendôme, place octogonale réalisée par Hardouin-Mansart qu'on recroise dans Paris.

Nous la quittons pour passer devant les boutiques de luxe, jetant distraitement un œil sur les vitrines, nous sommes plus préoccupées de notre rdv avec les parisiens au restaurant Chartier, qui commence à se rapprocher.

L’opéra Garnier est une grosse meringuerie. Le contraste avec l’opéra Bastille de ce matin est flagrant ! Commencé en 1862 après d'importants travaux de terrassement, pour créée un lac souterrain visant à stabiliser le sol et qui inspira Gaston Leroux pour son fantôme de l'Opéra. L'escalier d'honneur rococo.

 

On prend les Grands boulevards et on admire les bâtiments impressionnants et comme on en a plein les yeux et les pattes et de choses plus pétillantes, on disserte sur les détails de l’Opéra.

La rue de Chartier est étonnante ! il nous semble qu’elle est hyper vivante et éclectique. Nous entrons dans notre soirée du 8 août. Il est 19h

Partager cet article
Repost0

commentaires