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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 08:50
Lectures a Budapest

Je suis chez un homme érudit maîtrisant trois langues. Son grand appartement rue Donati au coeur de Buda au pied du Bastion de Pecheurs à plusieurs pièces ce qui suffit a faire l'admiration d'une parisienne comme moi. Dans le salon, des bibliothèques remplies mais sans regorgement ou debordement de livres dont chacun est en langue originale et je m'apercois avec ravissement que c'est ecclectique.
Avant de rompre le jeun, mon hôte a besoin de se reposer, pendant qu'il le fait le premier soir, je pique dans les étagères des Lettres de Spinoza, en allemand et les lettres gothiques et comme ca pour voir
Morand Ouvert la nuit
Cette mise en exergue vous fait comprendre que cette lecture nest pas anecdotique evidemment - j en ai dévoré la moitié pendant la sieste de mon hôte. Et je le mets discretement dans mon sac au second et dernier petit matin de mes cavalcades dans Budapest. Je vous ferais une relation plus longue de mes impressions de lecture de ce receuil de courts textes, placé - comme c est formule dans la maniere de preface - sous le signe de la nuit avec tout particulièrement une nuit hongroise qui fut ma premiere vicitme.
Je le remets dans la bibliotheque à mon retour en parlant de ce livre a mon hôte qui semble etonnamment partager mon avis et aimer ce livre.

Second soir, même situation du repos avant de rompre le jeun ensemble avec un thé et des foisonnements de dates, cereales, bretzels, raisins, ... et cette fois je pique un Gracq et ... comme ca pour voir
Blanchot A celui qui ne m accompagnait pas
Le titre me fait étrangement penser a ce livre probablement postérieur de Guibert A l ami qui ne m a pas sauvé la vie et je me rappelle avoir parcouru les notes vindicatives de Blanchot critique littéraire a l' époque de Minou  Drouet.
Je m'attends à une plume académique d un conservateur de la litterature et j en suis pour mes frais de jeune oie bourree de prejuges - decidemment il va falloir aue je m attaque serieusement a ce probleme qui n est pas sans conséquence -
Ce récit d'une folie dévore en une heure et quart chrono... me fascine par le style, cette avancee dans le délir assumé ou non ce n'est pas de suite clair... la repetition - celle de l obsession - mais qui devient lancinante lentement. On a le temps de se poser des questions. Et la justesse de ce qu il decrit.. j y reviendrai donc


Et toujours par touches
Miller Plexus
J'adore ce livre parce qu il m'accompagne parfaitement
Au départ, il parlait de ce nid d'amour cet appartement mirifique presque trop beau pour être vrai et moi j avais encore le mien en tête. Ou encore la question de responsabilité au soir de ma discussion avec mon hote hongrois sur le sujet...
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