Un tramway nommé mort
Les Neo chez Nouvelles Editions Oswald
On voit bien la subtilité du titre. Un tramway nommé désir… la pièce de Tennesse Williams, bien connue pour avoir été adaptée au ciné avec Marlon Brandon. Ce fut aussi un opéra. Un poulpe avait joué sur le titre aussi "Un travelo nommé Désir".
Lien au show biz dans tous les textes sélectionnés pour ce recueil. Tous les autres titres sont plus ou moins liés à ce milieu...
L’auteur est l’un de mes préférés dans le roman à énigme avec John Dickson Carr, le mâitre des chambres closes. Cornell Woolrich qui a donc Irish comme pseudonyme est né en 1903 et meurt - c'est tout de même quelque chose - en 1968.
Irish il a testé des trucs en la matière.
J'ai lu de lui, J'ai épousé une ombre où une femme un peu paumée victime du déraillement d'un train se réveille avec une amnésie traumatique qui se résorbera et elle finira par comprendre qu'on la prise pour une autre femme, celle qu'elle avait rencontrée dans le train, qui s'en allait dans sa belle famille qu'elle n'avait jamais vue suite à la mort de son époux qui avait quitté cette famille, en larguant vraiment les amarres. Elle se retrouve dans la situation d'une usurpatrice d'identité, de l'identité et de la vie d'une morte et qui se trouvait être attachée à une riche famille.
J'avais lu La mariée était en noir, roman absolument magistral que j'ai lu deux fois, tout de même, et qui fut par ailleurs magistralement aussi adapté pour la radio dans la mirifique et malheureusement finie série des "Maîtres du mystère".
L'histoire est difficile à conter sans spoiler une partie de mystère. Le film de Truffaud pourtant n'en fait pas mystère dans son film puisqu'il filme le fin mot de l'histoire (qui ne survient en tout cas que très tard dans les roman) au tout début. En gros une femme très belle, très organisée, très mystérieuse et très impavide tue en série des hommes très précisement choisis et qui ne semblent n'avoir rien à faire entre eux....
Il s'est également essayé au thriller ou au roman à héros récurrent... comme ALibi noir
Dans la collection NéO le très très célèbre Chambre 813.
Dans ce cas, celui qui tient le dénouement dans ses mains celui qui démontrera ce qu'est la vérite, est assez effacé en retrait du flash back géant... mais le dénouement comprend au moins autant d'ingénuosité qu'un Sherlock Holmes.
L’éditeur me fascine
Hélène et Pierre Jean Oswald ont monté ensemble leur maison d'édition, ont déposés le bilan puis ont refondé les NéO (Nouvelles éditions Oswald)...
Ils ont lancé en 1979, une collection devenue mythique voire collector "Miroir obscur" qui regroupait des textes de maîtres incontestés du genre comme Irish, Dard... et lança des plumes depuis reconnues Marc Villard, Fajardie,... Ils publient 151 titres entre 79 et 89 puis muta en collection "Cabinet Noir" aux belles Lettres. Lui a disparu Helène est maintenant à la direction d' une collectin Néo au Cherche Midi.L'une des raisons du succès de la collection outre une ligne éditoriale excellente, une réelle confiance de l'éditeur pour cces auteurs (leur laissant autonomie et décision) tient aussi aux couvertures de Claeys... On dit qu'elles renouvelaient le genre... Villard dit qu'à l'époque, il travaillait avec Slocombe et que ca le frappait pas ces couvertures mais qu' a posteriori il comprend que c'était la marque de fabrique, l'identité visuelle. N'oublions pourtant pas que Claeys aiment les femmes aux formes avantageuses et aux dessous affriolants et que franchement je vois pas en quoi c'est une révolution par rapport aux couv' de De VIlliers et des SAS... ce qui est sûr c'est que ces couvertures noir et blanc d'abord en trames mécaniques (puis travaillé en "Mecanorma" qui permet des zones de gris uni) avec juste un cartouche de couleur pour les titres ont posé une "image" de la collection.
Les trains dans le polar, au départ c'est pour ça que je lis le Irish. Le numéro 10 de la collection est signée Dard Coma et la couverture est une locomotive à vapeur, tout comme le La Dix-septième Lettre de D.C. Disney.
et Claeys nie avoir été inspiré par la scène finale de "Night of the Demon" mais admet (dans le 813 de mars 2006) être de toutes les façons inspiré du cinéma de la Warner. Il parle de La féline et La Griffe du passé...
Je tenterai de faire un post plus long sur cette aventure extraorodinaire.