Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 14:36
 
Manguel « La bibliothèque la nuit »
Je dois mes excuses à ce livre, que mon paternel s'est payé malgré mes mises en garde contre les redondances de ce bibliophile fameux…. 
Finalement, ce livre est aussi beau bon et mignon que son précédent « Sur la lecture ». Il faut consulter l'un ou l'autre. 
Il aime le livre, la lecture … il façonne la matière dans un sens dans un autre… c'est intéressant de le voir faire des boucles des détours des rapprochements….
Il nous donne à lire entendre voir.
De gravures 15e, aux plans d’architectes du « cerveau » que symbolisent le batiment de la bibliothèque de l’université de Berlin… il fait des tours et détours dasn tous les sens du livre objet, comme objet, objet d’attention, objet dans l’espace de la maison, du lieu public, de la vie...
 
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 14:34
 
« L'affaire des poisons »
Lecture historique des comptes rendus de la chambre ardente des dernières décennies du 17e. Moi qui est fascinée par la marquise de Brinvilliers (pas vraiment par la Montespan ou la La Voisin) mais tout de même, je lis sur cette jeune femme (car elle était encore jeune quand elle fut exécutée juste avant la chambre ardente) née d'Aubray qu'elle avait un tempérament ardent et passionné, douée d'une énergie peu commune, vive jolie, qui s'exprimait avec netteté,  un caractère enjoué une ardeur sexuelle infatiguable…
Je me régale
Et note Lesage, Lagrange La Chaboissière et autres personnages à
apprendre à connaître…
Partager cet article
Repost0
22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 14:28
 
Oberlé
Itinéraire spiritueux »
Oberlé est un type étonnant.
C'est un biliophile.
Pas un bibliomane comme moi, non, un bibliophile. Il est d'une caste merveilleuse de gens qui ont les moyens intellectuels, culturels et financiers d'être de vrais grands collectionneurs et connaisseurs du livre… il a bien une  ou deux spécialités pour ses collections (gastronomies œnologie et ill) mais c'est un type aux gouts éclectique et à la connaissance bibliophilique impressionnante !!!
Si je le dis c'est que je l'ai croisé à quelques reprises dans des ventes aux enchères spécialisées, je l'ai vu se comporter avec
les livres, je l'ai entendu. Bon et sino nil écrit. Il avait pondu (il est prolixe) il y a deux ou trois ans un livre intitulé retour à Zornhof sur son oncle qui est allée faire fortune
avec succès aux Etats-Unis et revient aux racines de la famille en Alsace (je l'avais mis dasn mes bagages l'année où j'avais passé les fêtes de noël en alsace chez un producteur vinicole et ca m'avait semblé pertinent. Mais je n'avais pas goute cette prose mélancolique. Là, je me régalais
Entre un début de prose arabe… avec des
références très colorées à la littérature voluptueuse et des mots gourmets gourmands savoureux et inconnus à aller chercher dans un dictionnaire Et j'en passe… donc juste un récit gai souriant dyonisiaque de
beuveries, d'amour de la festivité,
 
Je note pour me piquer :
« motte de chacun de ses trois beurres incomparable et j'entonne le
cantique des cantiques du laitage »

Et
« quelle est cette dixième Muse ? demanderont ceux qui se contentent de la traditionnelle neuvaine. J'écris on nom, dixième sœur des «hautes vierges égales », car tu es la plus éloquente de toutes, j'écris ton nom, Ivresse, et je suis ton féal. Ebrieuse Muse, régente de toute sles autres, exaltes en chacune ce que par excès de pudeur elles cachent un peu. C'est toi qui inspires le chant, mènes la danse, enfièvre l'éloquence et nimes la comédie, c'est toi qui réveilles en fanfare les neuf vieilles filles engourdies sur le Parnasse. »

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 21:07

Je vous mentionnais l'autre jour que j'avais découvert que esope avait inspiré les fables de la Fontaine. Je signale plusieurs choses à ce propos J'hallucine de mon ignorance de ces fables (qui ne sont certes pas les premières mais tout de même …hein !?) Trouvé hier : dans les Oiseaux (v.471) d'Aristophane, Pisthétéros reproche au chœur son ignorance :

« tu es ignorant, dit-il, et peu curieux, et tu n'as pas pratiqué Esope »

Et bim !!!!
Faire ses humanités  !!!
Peut-être qui'l n'est pas trop tard.

Et j'ai lu des « Fables » d'Esope. J'utilise un article indéfini parce que du coup une notice bibliographique d'une édition belles lettres (celles en bilingue, avec ce papier aux très très légers reflets rosés, hantise de nos jours de fac, régal de nos jours de velléité d'érudition loisir) m'indique qu'on lui en attribue des qui ne sont sûrement pas à lui et qu'on n'a sûrement pas fini d'en découvrir des à lui… Apanage des genres courts et volage comme les «contes »,  « caractères », les « pensées »… et puis aussi du populaire qui se transmet (les paroles s'envolent) J'ai découvert l'alcyon, qui n'est pas que le nom d'une usine de retraitement des déchets suisse, mais aussi un oiseau. C'est la définition du jour. Y a pas de raison.
Et

Je vous soumets cette fable

« zeus a décidé jadis qu'Hermès inscrirait sur des coquilles les fautes des hommes et déposerait ces coquilles près de lui dans une cassette, afin qu'il fasse justice à chacun. Mais les coquilles s'entremêlent, et les unes viennent plus tôt, les autres plus tard entre les mains de Zeus, pour subir ses justes jugements. Cette fable montre qu'il ne faut pas s'étonner si les malfaiteurs et les méchants ne reçoivent pas plus vite le châtiment de leurs méfaits. »

On dit la justice aveugle ?

Ah et pour ceux qui auraient perdu le feu sacré de la colère légitime de tout homme censé dasn notre monde, je préconise de jeter un petit coup d'œil à l'embryon de programme DeVilliers. Monsieur Dantec sera content mais on espère qu’ils ne seront pas trop comme lui.

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 14:19
 
« Un truc soi-disant super auquel on ne me reprendra pas »
David Foster Wallace
Diable Vauvert
Mon paternel c'est un étonnement ponctuel.
Des fois je trouve dans ses mains, à son chevet (c'est-à-dire sur le radiateur qu'il y a près de la tete de son lit- parce que c'est là qu'il stocke les livres qu'il va si souvent emprunter à la géniale médiathèque Louis Aragon du Mans qui a tellement poussé mon idée du rapport au livre, à travers classement et classification dans la réflexion sur comment ranger physiquement des contenus intellectuels pour qu'ils fassent mouche à moults reprises) des trucs que je ne
m'attends pas à y trouver. C'est 'autant plus fortiche que je m'attends à être parfois surprise et qu'il arrive tout de même à me faire régulièrement sursauter.
Là des chroniques d'un américain
Rien de transcendant. Je pense fort à Lester Bangs dont les petites chroniques jouissives,  déjantées, psychédéliques ont été rassemblées et que la maison d'édition (faudra se pencher sur son cas parce que c'est une maison qui fait un travail extra) Tristam en deux volumes.
  
Un texte sur l'image télévisuelle et cette idée rebattue dont je m'étais fait écho de scénarisation de la réalité donnée. J'en lis des passages à mon paternel au café… (le nesspresso sur lequel banisheret les parents se retrouvent par ce qu'ils sont du club des possésseurs).
Charly soupire et dit qu'il y en a marre d'entendre ces idées rebattre… et après dit-il ?
Et il a raison.
Bien sur c'est marrant la formulation de wallace pour expliquer l'aveuglement plus ou moins volontaire du téléspectateur devant le mensonge éventé et ce qu'il relève de mécanismes mercantiles, mais sinon …

Dans ce recueil, un Texte très bien fait de sur Lynch et je pense qu'il faudrait que je le mette en parallèle avec le texte publié chez Inventaire-invention à leurs débuts
 
 
Partager cet article
Repost0
7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 18:30

 

Les chiffres de cette année 2006

683, c'est le nombre de romans qui seront édités cette année lors de la rentrée littéraire. Un choix immense qui ne laisse malheureusement pas assez de temps à certaines œuvres pour s'imposer à long terme.

» 475, c'est le nombre de romans français présents sur les étalages de vos librairies à partir de la fin du mois d'août.

» 208, c'est le nombre de romans étrangers sortis pour cette rentrée.

» 97, c'est le nombre de premiers romans publiés lors de cette rentrée littéraire 2006, contre 96 l'année dernière.

» 3, c'est le 3 novembre que l'on saura qui succèdera à François Weyergans pour Trois jours chez ma mère (Grasset), Prix Goncourt 2005.

 

La rentrée littéraire, on parle de phénomène, est bien installé dans nos habitudes culturelles, au point de faire oublier son extrême jeunesse et son artificialité.

            Dans un premier temps : rentrée littéraire née avec les prix littéraires

 

            Dans un second tesmp les phénomènes connexes et marketing

 

 

Rentrée littéraire : origine liée aux prix littéraires

Les cénacles, qui ont émergé quelques siècles auparavant, sont toujours particulièrement actifs à la fin du XIXème siècle. Les érudits et hommes de lettres se réunissent en petits comités afin d'échanger leurs points de vue sur la littérature (contemporaine, ancienne), et parfois même collaborent pour écrire des œuvres en commun.

Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les frères Goncourt, créent leur propre groupe, inspiré par ceux du XVIIIème siècle. A la mort de Jules (en 1870), Edmond prépare un testament à l'attention de son ami Alphonse Daudet afin d'organiser une "société littéraire" chargée de décerner le fameux prix Goncourt à "un ouvrage d'imagination en prose paru dans l'année".

Une période privilégiée

Et c'est justement à la période pendant laquelle est décernée ce prix, vers la fin de l'année (décembre au début du prix, novembre à notre époque), que prend place le phénomène de rentrée littéraire. En effet, le succès des livres récompensés par le prix Goncourt conduit peu à peu les éditeurs à privilégier la période située entre la fin des vacances d'été et la remise du prix pour publier leurs nouveautés.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les phénomènes connexes : le premier roman et le jeune auteur

 

Le jeune auteur

 

 

 

 

 

La premier roman

 

 

 

1988 festival de Chambéry qui cherche aujourd’hui un nouveau souffle

 

Nos voisins européens

En Allemagne

L’équivalent de la rentrée littéraire existe elle y débute en fin août et l’apogée à lieu en ce moment à la foire de Frankfort.

 

Riepken responsable pour le centre international des débats

« Tout le monde veut absolument publier avant ce grand événement »

« Comme en France l’automne est, l’occasion pour les critiques littéraires des grands journaux, de s’intéresser aux jeunes auteurs non confirmés »

 

Simone Mühlhauser, de l’Association des éditeurs et libraires allemands, souligne que le printemps ponctué en mars par le salon de Leipzig est également un point fort des sorties littéraires.

La différence majeure réside dans la décentralisation et déconcentration. En France paris reste un centre culturelle prépondérant alors qu’en Allemagne les éditeurs sont répartis de façon pls équilibrés Munich francfort berlin leipzig…

 

 

Italie

Septembre n’est pas particulièrement un moment fort des sorties éditoriales. La fort période étant les trois derniers mois de l’année. 35% du chiffre d’affaire

Un prix est décerné en mi septembre mais le plus ancien et le plus prestigieux est décerné les premiers jours de juillet.

 

 

Grande bretagne

Plus de 200 prix littéraires toute l’année

Le plus connu et lucratif Man Booker Prize créée en 1968 sur le modèle du Goncourt.

 

Espagne

Pas de rentrée littéraire en septembre echelonné sur toute l’année.

 

Conclusion

 

            Perte de vitesse très timide mais tut de même du nombre de premier roman.

 

 

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 17:29

Jeanne Benameur

la très estimable auteure de "Les demeurées" qui frappe toujours juste à la plume acerée

était cette année en "résidence de soutien à la création" en Val de marne (les départements de l'île de France ne sont pas dotés des bibliothèques départementales de prêt que l'on trouve partout ailleurs pour diffuser l'information, les livres la culture les médias dans les coins où le service public filière culturel n'a pas de m"diathèque mais ont des moyens de soutien à la création plus ou moins ambitieux ouf j'ai fini cette parenthèse)

Elle recevait donc un pécule du département destiné à l'aider à vivre de son art. En contre partie elle devait se prêter à des projets de son choix avec des partenaires sociaux éducatifs ou culturels. Elle avait choisi de fréquenter un lycée. Ah l'éducation en banlieue parisienne ! Ah l'éducation et la désérrance présumée des enseignants... ET ca loupe pas elle donne dans le panneau, comme si Begaudeau et son "entre les murs" et Sattouf et sa BD n'avaient pas déjà épuisé des lieux communs flattés par les médias. Elle nous ressert le même discours sensiblement

"Présent ?"
c'est le livre qui est né de sa résidence
De fait tout est au présent.
Les phrases sont courtes et simples. Syntaxe classique et à portée.
Comme l'idée.
Les profs n'aiment plus leur métier les élèves ne savent plus opurquoi ils sont là puisque les diplomes ne donnent pas de travail surtout quand on vient des banlieues
Et bim !
ca sent le rapport de stage écrit sans enthousiasme et sous la contrainte de rendre copie.
Beurk
elle ne déploie d'art romanesque ou littéraire que pour imaginer les vies qui se cachent derrière les visages qu'elle voit défiler dans l'établissement qu'elle a du vaguement fréquenter sans trop parler aux gens à part Madame le Proviseur apparemment.
Bref
je reçois ce petit monde samedi à la bibliothèque de FResnes et je usis pas enthousiasmée...

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 17:28

Kéthévane Davrichewy
"Tout ira bien"
éditions Arléa collection 1er mille
un petit roman court et fulgurant.
un jeune homme en difficulté pris dans une dépendance à la drogue mais qui se révèle en creux au long du livre. La quatrième de couv le dit je ne spoile pas mais de fait j'ai peiné avant d'en faire un fait acquis

ses rapports aux autres
ses deux grandes histoires d'amitié
en révolte contre ce qui l'égare, pas envie de dire que c'est l'absence du père qui bouffe même pas vrai, ni l'impression d'être moins aimé que le frère même pas vrai,

un roman qui dérange

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 17:24

Choplin "L'impasse"

On se souvient sûrement qu'on était plusieurs à s'être extasié sur "Le radeau" magnifique, mirifique premier roman de ce jeune homme.
C'était doux, c'était mignon, c'était intéressant. L'écrit classique mais qui retenait par ce qu'elle ne heurtait pas. Cette femme prise en stop dans une camionnette au singulier chargement. Petit roman sympa relatant une anecdote pourtant exacte de l'histoire,d e la seconde guerre, sur la sauvegarde des chefs d'oeuvre artistiques.
L'éditeur lyonnais La fosse aux ours avait d'ailleurs bien décollé grâce au succès fulgurant de ce livre venu d'on ne sait où.

Le second ne valait pas tant le détour, déjà. "Le léger fracas du monde" nous contait la vie peut-être d'un peintre...

Là on est dans une ville ravagée devastée par la guerre.. parmi les ruines urbaines une troupe para militaire se terre est en guerre nettoie cette ruelle dont n'arrive pas à savoir si d'ennemi il en reste... Les habitants sont terrorisés tyrannisé par ces pseudo soldats égarés... TYoussov Roumanov et autres sont pathétiques... en alternance les chapitres nous montrant ces habitants miséreux faisant du mieux pour réenchanté le quotidien malgré le dénuement
Partager cet article
Repost0
1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 17:14

Chloé Delaume
J'habite dans la télévision
Verticales

    Pour replacer, Chloé Delaume, j'en avais déjà touché un mot, est une femme réelle et non.
L'auteur existe et se prénomme Chloé mais pas Delaume. Delaume c'est le personnage autofictionelle. Autrement dit la narratrice systématique des romans écrit par cette jenue femme.
Et ce personnage parle de la vie réelle de l'auteur mais en en faisant du fictionnel.

Elle avait commencé par explorer les drames identitaires puis avait commencé à explorer les voies plsu mettons post modernes même si le terme est barbare.

Dans ses derniers ouvrages (mais maintenant ca commence à dater un peu) figurait un objet littéraire non identifié intitulé "Corpus Simsi" où Chloé Delaume racontait comment elle s'étati "incarnée" dasn le jeu de réalité virtuelle "Sim's"  et cet ouvrage très fastueusement illustré d'image du jeu Sim's et très intelligemment édité par Al Dante (qui fait souvent des ouvrages artistiques ou flirtant avec)

Visitez son site
http://www.chloedelaume.net/

L'auteur faisait régulièrement des performances n otamment à la BPI ou à Nantes, Lyon... où elle l isait des morceaux de ses textes autofictionnel traite de l'identité littaraire ou "réelle" à travaers l'expérience de la réalité virtuelle en projetant des extraits de la vie sim de chloé delaume sur grand écran sur fond de performancemusique électronique d'une musicienne...

Bref, elle avait également signé des chroniques sur les médias dans le magazine Lire.

Là elle se télévise carrément... elle s'achète une télé, quatte devant des jours puis des emaines puis des mois devant et étudie le changement de comportement intellectuel (perted'indépendance d'opinion, larges citations, assimilation des points de vue et de vocabulaire puis total effacement de la distance) alimentaire (de plus en plus médiocre et manger devant la télé et boulimie) et de consommation (influence de la pub)...

etc... on pourrait déplorer un discours ironique d'une élitiste culturel. Peut-être je sais pas trop c'est assez mal fait pour que j'arrive pas à savoir

La forme... ben c'est maladroit... si Laetitia Bianchi n'avait pas fait un livre autrement plus intelligent et mieux agencé il y a trois ans... ca passerait peut-être mieux mais là.

On peut s'abstenir.
On peut y aller et sourire mais on peut facilement s'abstenir
 

 

 

Partager cet article
Repost0