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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 17:52
fin mars
TEULE
Le magasin des suicides
Jean Teulé nous avait habitué pour notre plus grand plaisir à écrire des biographies romancées … «O Verlaine 
Rimbaud
 Et le très très successfull Moi, Francois Villon, ui pour le coup valait vraiment le coup. Extraordinaire même pour quelqu’un qui n’est pas si sensible à la poésie.
Jean Teulé signe là un petit roman sourt et léger ironique qui porte bien son nom… variation sur une boutique qui vendrait du suicide. Ca passe un trajet de métro agréablement.
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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 23:16

Ah ! La voilà enfin qui tourne le coin de la rue Washington. Elle traverse maintenant la petite place où il y a ces nouveaux refuges qui sont si compliqués, comme tout ce qui est destiné à simplifier la vie. Elle passe devant l’horloge de précision qui retarde d’une heure trente-cinq depuis un an et demi. Elle prend le boulevard Haussmann. Prends-le, mon amour, il est à toi, tiens je te le donne, le boulevard Haussmann… Tiens, elle passe devant mon tailleur… qui veut un acompte – pense-tu ! Ce n’est pas le moment. Ce n’est d’ailleurs jamais le moment ; Elle passe devant un deuxième tailleur. Passe, le front haut, je ne lui dois rien à celui-là. Elle passe devant un troisième tailleur ! Quel quartier, mon Dieu ! Et on s’étonne que ce coin-là soit désert. Continue… continue… Ah Shakespeare… Ne soyons pas étonnés si demain Shakespeare la tête à l’envers ! …  Elle prend l’avenue de Messine… Le chauffeur met une seconde… Elle monte l’avenue de Messine… Allez, monte, encore, encore, encore… Mais non, pas au 23, on t’a dit au25. Va… Va… maintenant freine, arrête, arrête… c’est ça !... descend mon amour… je t’ouvre la portière… descends… paye… ah ! il faut payer, il n’y arien à faire. Donne-lui un bon pourboire. Parfait. Traverse le trottoir… mais n on, on ne te regarde pas chéri… à cette heure-ci, qui veux-tu qui te regarde mon chéri… Sonne à la porte d’entrée.. Impatiente-toi… resonne… pousse le porte… referme la porte… traverse le vestibule… prends l’ascenseur(Il tend l’oreille) Non tu préfère monter à pied les vingt et une marches qui nous séparent ? … CA ira aussi vite, tu as bien raison. Vas-y… 21, 19, 18, 17, 16, 15, 14, 13, 12, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 Sonne, sonne… sonne… allez, va… sonne… sonne… Elle se met de la poudre peut-être. Assez de poudre… allez, sonne.. mais sonne donc. (Un temps. Il est navré) Qu4est-ce qu’elle peut foutre, nom de dieu.

1-Messine.JPG2-tourne-dasn-washington.JPG













3-washington-vide.JPG4-shakespeare-qui-n-est-pas-.JPG












5-num--ro-dans-la-rue.JPG7-sonne-mais-sonne.JPG













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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 16:03
 
Albert Lirtzmann
Bogopol
Chez Panam
 
C’est un livre très … haché mais avec pas mal d’attrait.
Ce qui m’a interpellé ec’est qu’il renvoie avec systématisme à Le Nez de Gogol… mais aussi à Isaac Babal. J’y avais fait allusion en décembre… où je m’étais piquée de le lire parce qu’il était cité dans «Les guerres du milieu je ne sais pas si vous vous en souvenez…
 
Bref.. Pas mal.
 
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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 12:10
NODIER
Fée aux miettes
 
Commence par s’adresser « au lecteur qui lit les préfaces »
Et moi, je ne les lis pas systématiquement mais le fait qu’on me félicite ainsi, la prime, me plait bien, me flatte bien.
 
Et toute cette introduction m’a fait plaisir à lire ce matin. Si bien faite que je l’ai lue deux fois.
€tout y est. J’aurais presque envie de vous la recopier toute entière mais voilà ce qui m’a le plus attiré l’attention
 
« C’est donc à mon grand regret que je me suis aperçu depuis longtemps qu’une histoire fantastique manquait de la meilleure partie de son charme quand elle se bornait à agayer l’esprit, comme feu d’artifice, de quelques émotions passagères, sans rien laisser au cœur »
 
« J’ai dit souvent que je détestait le vrai dans les arts, il m’est avis que j’aurais peine à changer d’avis ; mais je n’ai jamais porté le même jugement du vraisemblable et du possible, qui me paraissent de première nécessité dans toutes les compositions de l’esprit. Je consens à être étonné ; je ne demande pas mieux que d’être étonné, et je crois volontiers ce qui m’étonne le plus, mais je ne veux pas que l’on se moque de ma crédulité, parce que ma vanité est, entre nous, le plus sévère des critiques »
 
Il cite Esope. Ca commence à devenir lassant !
 
« Mais si l’on rapproche l’événement des jours où j’ai vécu, et qu’on m’en affronte d’unt on railleur à travers de brillantes théories d’artiste, de poète et de philosophe, je m’imagine tout d’abord qu’on imagine ce qu’on me raconte, et me voilà malgré moi en garde… »
 
 
« pour intéresser dans le conte fantastique, il faut se faire croire, et qu’une condition indispensable pour se faire croire c’est de croire. »
 
« la bonne et véritable histoire fantastique d’une époque sans croyance ne pouvait être placée convenablement que dans la bouche d’un fou (…)
Espèce équivoque entre le sage et l’insensé, supérieur au second par la raison, au premier par le sentiment ; être inerte et inutile, mais poétique, puissant et passionné dans toutes les applications de sa pensée qui ne se rapportent plus au monde social ; créature de rebut ou d’élection, qui vit d’invention, de caprice, de fantaisie et d’amour, dans les plus pures régions de l’intelligence, heureux de rapporter de ces champs inconnus quelques fleurs bizarres qui n’ont jamais parfumé la terre. »
 
En parlant du style de sa nouvelle
« est singulièrement commun, et je vous avouerai que j’aurais bien voulu qu’il le fût davantage, comme je l’aurais fait si je m’tais avisé plus tôt du mérite du simple et des grâces du nature, (…) mais si l’on était obligé d’arriver à ce degré de perfection pour écrire (il parle de M. Fleury et de M. Galland, Note de la Pilleuse), l’art décrire serait encore un art sublime, et la presse périrait d’inaction. »
« j’ai adopté cette manière dans la ferme intention de prendre une avance de quelques mois sur l’époque prochaine infaillible où il n’y aura plus rien de rare en littérature que le commun, d’extraordinaire que le simple, et de neuf que l’ancien. »
 
Du coup, c’est avec délice que je me suis lancée dans la lecture de « Fée au miettes ».
 
Parmi les références citées pour l’instant par Nodier :
 
Dacier : je ne trouve pas d’ouvrage de lui
 
M. de Marmontel
En arrivant à la bibiliothèque très tot ce mtin j’ai raflé pour mon sac
« Le mari Sylphe »
Et
« trois contes moraux »
 
Antoine Galland (celui qui a fait la traduction des « mille et une nuits »)
« Le voyage à Smyrne »
ce n’est pas une œuvre finie mais ca augurait bien car sur la couverture de l’édition de Chandeirgne (oui celles dont je vous parlais l’an dernier parce que les livres sont toujours dans des formats intermédiaires avec des papiers mi gauffrés, des couvertures douces, des illustrations belles, l’éditeur du magnifique ouvrage sur les éléphants, l’éditeur dont tous les stocks ont cramés il y a deux ans maintenant dans l’incendie des hangars du diffuseur Belles lettres) il y a une illustration intitulée « marchand turc » (des archives BNF) alors même que sur la couverture des contes moraux de marmontel c’est une sultane
 
FAVART (Charles-Simon) « Le fée Urgèle » et Répétition interrompue »
18e siècle parfairte illustration semble-t-il de l’opéra comique « premier exemple d’opéra « troubadour francais ressuscitant le Moyen age aristocratique des Cours d’Amour » si c’est pas du teasing de folie ca !!!
L’autre un divertissement pour une scène parisienne de la Foire, théatre dans le theatre
 
Mezeray
 
« Les hommes volants »
Et du coup je me suis pris un receuil « contes et légendes des hommes volants » vous savez dans cette collection des années 60 de contes et légendes de partout (par régions mais aussi parfois par themes comme le diable.. ou les hommes volants donc)
Ce qui m’a donné l’idée de me prendre WAGNER « Fliegende Holander »
 
 
 
Marquis de carabas
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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 13:38

21 janvier - je passe un bon moment à la bibliothèque municipale de Genève - celle de la Cité.
Elle présente une exposition très bien faite sur l'édition en suisse
Je décide de dépouiller l'index des auteurs pour me donner une vision 
de ce que sont les principaux éditeurs et leurs maquettes leur ligne éditoriale
de qui sont les principaux auteurs suisses "classiques" et contemporains



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Trouve Lovay 
Épître aux Martiens que vous voyez sur ma table de bibliothèque ci dessus est le premier roman de Jean-Marc Lovay écrit en 1967 à l'âge de dix-neuf ans, 
obtint le Prix Georges Nicole en 1969 

Il a aussi écrit un livre intitulé 
Aucun de mes os ne sera troué pour servir de flûte enchantée, Ed. Zoé, 1997


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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 11:50
  (20 janvier )
Kurt Steiner Le disque rayé
Cherchez pas ce livre est introuvable sauf par mes soins
Gniarf gniarf gniarf…. Ce que je jubile !!!! Et je vous en reparle
 
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 14:20
P1140047.JPG

J'ai adoré ce livre que j'ai offert à MaRAine et mon paternel que je sais pouvoir y être sensibles.

Vous avez forcement croisé ce livre génial (pour lequel je m'étais emballée avant la foule, j'y tiens !)
 


Les Miscellanées de M. Schott





Définition :

[MISCELLANÉES n. m. pl., (miscellanea : choses mêlées, miscere : mêler) Recueil de différents ouvrages de science, de littérature, qui n'ont quelquefois aucun rapport entre eux. Cet auteur a donné d'excellents miscellanées. On dit plus ordinairement, Mélanges. On dit aussi quelquefois, Miscellanea.]
d'après le dict. de l'Acad. française, 2ème éd., 1878

Je vous signale que deux bibliothécaires ont ouverts des blogs sous ce titre 
http://www.miscellanees.com/

http://bogros.blogspot.com/2007_07_01_archive.html


Télérama avait publié un article, que j'avais trouvé un poil trop superficiel mais interessant sur la tradition des miscellanées et ca m'avait interrogées sur les mélanges interdisciplinaires comme mode d'expression pandémique (ne serait-ce que l'artiste que j'ai vu au Musée d'art contemporain de geneve Armleder)

L'article mentionnait donc 
Les notes de chevet
c'est un livre magnifique 
qui fait des listes de choses... les choses tristes, les choses gaies les choses dommages....
écrit écrites  dans les premières années du XI ème siècle
Sei Shônagon (dame d'honneur, attachée à la princesse Sadako laquelle devint impératrice vers l'an 990) est une des plus illustres parmi les grands écrivains féminins du Japon

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 15:39
 
L’homme souterrain
Mick Jackson
chez bourgois
  
L’auteur nous dit d’entrée :
Que nous aurons compris (et moi ce n’est pas le cas) que le personnage principal (tantot ‘je’ tantot «’il’ puisque nous lisons tour à tour des extraits de son journal et des témoignages de son entourage….) est inspiré très librement de William John Cavendish-Bentinck-Scott
 
 
 
Dans ce livre il creuse des souterrains dans tout le parc de son domaine : Welbeck Abbey (non n’essayez pas de le prononcer ou vous allez penser que je me fous de vous !)
 
 
Et le traducteur en verve se sent obligé de nous dire en ouverture du livre, juste après la note de l’auteur
 
Psyché tourmentée
« travail d’exhumation d’une mémoire mutilée »
Nous parlant d’autoanalyseavant la lettre et nous soulignant artistiquement que ces souterrains
« processus conjoint et... »
 
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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 14:50
 
Celivre est l’un de ceux cité par les deux Robert (dont Wilson) dans la désormais fameuse liste que mes lecteurs rencontrent dans mes notes à intervalles plus que réguliers…) de chefs d’œuvres oubliés de la littérature de science fiction….
 
Petit opus sympathique avlé en deux trajets de métros (non ce ne sont pas des notes parisianistes du tout !!!)
Quelques dialogues savoureux…
 
Intrigue sur fond de vampirisme. Dans la famille je conseille
AGYAR de Stephen BRUST
Où le personnage principal s’installe dans une grande maison chargée d’histoire comme on dit.
Il installe son bureau au grenier et se trouve vampirisé par sa machine à écrire. C’est vraiment bien écrit Les personnages féminins m’avaient parus fascinants ou remarquables en tout cas (au sens premier du terme)… j’en garde vaguement ‘impression qu’ils me renvoient au personnage de Betty Boop parlant au hardboiled paumé (euphémisme, je m’excuse) dans la boite toons de Jessica dans Qui veut la peau de Roger Rabbit
 
Bref
On croise évidemment Vlad III voïvode de Roumanie… conte Dracula et des personnages roumains dont on ne sait trop s’ils font du traffic de mains d’œuvre, de tungstène, de diamants ou s’ils sont des vampires, ou même des victimes
 
 
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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 14:37
 
J'ai commencé, dans le train un peu glauque ( le retour des pauvres – un ter or pour encore prendre le ter de 2h30 entre le mans et paris où les TGV partent au rythme de deux par heure pour être à la capitale en 50 minutes, faut vraiment être financièrement aux abois) qui me ramenait moi et mon portable déchargé, vers mes pénates frigorifiées et bruyantes….
Ellison « Visions dangereuses »
L'introduction est juste énorme. Il pose une définition de « spéculative-fiction » par opposition (ou réaction) à la perte de repère face à l'appellation « science –fiction » malgré la révolution de Campbell incitant les auteurs à se positionner clairement à la frontière entre science et littérature. Il en cherche des origines et au terme d'une énumération que j'ai bien sur pris en note ( et dans laquelle on croise Esope, décidemment…mais aussi aristophane et là je me dis que je vais pas pouvoir botter en touche bien longtemps), il place Walt Disney ah tiens !!! (« enfin quoi, est-ce qu'une souris peut faire marcher un bateau à aubes ?! » et glisse que, pour lui, la graine fantaisiste originelle est dans la Bible ! Oups !!!
Pour lui il y a deux révolutions pour la littérature de spéculative fiction c'est Campbell Jr. dans les années 30 40 (cf plus haut) et les années 60 avec les pionniers du concept selon lequel cette forme doit être jugée comme n'importe quelle autre forme littéraire selon de similaires critères d'exigence…
 
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