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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 20:40

Tolstoï
L'histoire de la journée d'hier
(traduit par andré Markowicz)
chez un éditeur nommé Alinea


La préface bien dodue en regard du texte :

24 mars 1851
" écrire la journée d'aujourd'hui avec toutes les impressions et les pensées qu'elle engendre"

a été erçu par quelques chercheurs perspicaces comme la première ébauche de monologue intérieur de l'histoire de la littérature, une forme que Joyce mènera à l'accomplissement que l'on sait.

procès au nom du réalisme aux tendances formalistes et modernistes
Pourtant loin des querelles entre les deux basées sur l'argument tenu pour falacieux par le préfacier de plagiat de l'art ancien, le texte de Tolstoï contient "une notion fondamentale dans la théorie littéraire russe, celle du "sujet"
Premier monologue intérieur de la prose romanesque, première tentative de créer une oeuvre d'art littéraire sans sujet

Myopie egocentrique (critique de Chklovski "Dnievnik" (journal) )?
"Le premier Tolstoï est mû essentiellement par des motivations autobiographqiues liées à des préoccupations socratiques : se connaître mieux pour travailler à son perfectionnement moral...."


à creuser : éditeur Alinea
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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 20:39
Lu ce matin la préface de 
Mozart en verres miroirs
une "anthologie" présentée par Sterling 
En parlant donc de ce qu'il s'attacher  définir : LE CYBERPUNK
"Ce mouvement n'a pas tardé à être reconnu et à se voir affublé de nombreuse étiquettes : Radical Hard SF, Techno-marginaux, Vague des Années quetre-vingt, Neuromantiques, Clan des verres miroirs"
                                                                       
petite note pour les non lecteurs de SF : l'une des euvres majeures de ce qu'on appelle le cyberpunk est - il me semble- Neuromancien de Gibson...

Plus loin, après un laïus très bon (mais si très rébattu) sur le caractère enfermement et déprimant des étiquettes en général, en littérautre et en Sf en particulier "il s'ensuit que l'auteur typiquement cyberpunk n'existe pas ; cette personne-là appartient au monde platonicien des idées pures"), il écrit nettement : 

"Dans ce livre, j'espère présenter un panorama complet du mouvement cyberpunk, depuis ses premiers borboygmes jusqu'à l'état présent des lieux"
              
Si je me fends d'une recopie de ce passage c'est que ca m'a renvoyer à la notion d'anthologie que vous retrouverez là


Définition qu'il propose par bribes :
produit de l'univers des années qautre-vingt, produit bien détermié dont les racines plonge "profondement dans la tradition - vieille de soixante ans - de la science-fiction populaire moderne"
"Venus de la New Wave : le punch zonard de Ellison ; la chatoiement visionnaire de Samuel Delany ; la dinguerie en roue libre de Norman Spinrad et l'esthétique rock de Michael Moorcock ; l'audace intellectuelle de Brian Aldiss ; et toujours, J. G. Ballard"
Plus hard : perspective cosmique d'Olaf Stapledon ; les préoccupations scientifiques/politiques de H.G. Wells ; les extrpolations acérées de Larry Niven, Poul Anderson et Robert Heinlein.

Il cite Farmer, Pynchon, le beatnik Bester (dont je vous avais parlé sur l'homme démoli, Dik
                           Ellison, Moorcock (dont j'ai commencé sans succès le cycle d'Elrich de l'héroïc fantasy) , Aldiss et Ballard, wells spinrad ok. 
Mais je ne connais pas et je vais donc m'y atteler :
Samuel Delany
Larry Niven
 
Vous trouverez sur le site de l'excellent webzine Cafard cosmique,
                                                                                        une définition de Cyberpunk



Liens à faire :
          New Wave - mouvement punk
          Heroïc Fantasy
          Ma note sur Ellison
          Bester L'homme démoli



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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 20:26

Mozart en verres miroirs (présenté par Sterling)
                            je vous en parlais sur la
préface de Sterling 

La première nouvelle est signée 
GIBSON 
          un des maîtres du mouvement cyberpunk, dont l'oeuvre majeure est encore
Neuromancien
mais dont je vous conseille très fortement Identification des schémas, publié chez Diable Vauvert et dont je vous avais parlé pour ceux qui y étaient déjà en 2005.

La nouvelle s'intitule 
"Le continuum Gernsback"

"Il arriva accompagné d'une jeune femme très élégante, Dialta Downes, qui (...) était, de toute évidence, une autorité en matière de pop art. Aujourd'hui, avec le recul, je l'imagine volontiers entrant aux côtés de Cohen avec au-dessus de sa tête une enseigne au néon en rain de clignoter en grosses capitales : bienvenue au royaume de la folie."
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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 20:40
Comparaison 


J'ai lu 
devenirs du roman
présenté par Adely
, Bégaudeau
Cet ouvrage est une émanation de la revue Inculte en coédition avec Naïve
Dans l'introduction / éditorial de l'ouvrage on met beaucoup d'insistance à nous dire que ce n'est pas une anthologie 



et pourtant c'est bien l'assemblage de textes qui ne se veulent pas faire une étude... Finalement c'est  bien un e anthologie de courts textes littéraires

Alors qu'un autre livre paru dans les mêmes eaux revendique le terme de "anthologie"
Le roman français contemporain 
avec Thierry Guichard...
Présente des textes de gens qui - revenant à ce que moi j'attends de la critique - se pose des questions formelles et conceptuelles sur l'objet qui les occupe en la matière "le roman"
Poser les questions, débrousailler les choses...


Le littré 
définit ainsi 
 
1. Choix, collection de fleurs (peu usité au propre)
2. Recueil de petites pièces de vers choisis
                    bon ... recueil de morceaux littéraire, on est d'accord ?!
Alors pourquoi celui qui en est purement n'arrive pas à le revendiquer, pire le nie, et celui qui s'en approche le moins le revendique ?
L'anthologie sert-elle de définition par l'exemple de quelque chose ?
L'anthologie de cyberpunk où chaque nouvelle sert d'élément de définition
Anthologie de textes servant à tenter de délimiter et creuser les questions relatives au roman contemporain...

a suivre
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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 14:52
« Si trop de précision risque d’enfermer un discours dans un cercle étroit d’initiés, trop d’imprécision dilue à coup sûr l’intention même de communication. L’efficacité d’un message tient en effet à l’équilibre qu’il manifeste entre la ferme volonté d’écarter les risques d’ambiguïté et le souci de permettre à l’autres de l’interpréter à sa façon. Mais certains groupes sociaux, parmi les plus défavorisés, n’ont d’autre choix que celui de l’imprécision. Ils disposent d’un vocabulaire flou et ambigu dont la plupart des mots recouvrent chacun un champ de signification démesuré : tout peut être « cool », tout peut être « niqué » ; tout peut être « trop ; tout peut être « craint »… Une bonne partie de ces mots « nouveaux peuvent ainsi se mettre à toutes les sauces contextuelles ; ils s’appliquent docilement à n’importe quelle situation. L’étendue de leur signification est tellement vaste que leur pouvoir d’information tend vers zéro car, si tout peut être « grave », rien ne l’est vraiment. »
 
 Bon on voit bien pourquoi je souligne ce passage, 
Plus loin :
 
 
« Mais ceux dont le vocabulaire est limité et imprécis, ont-ils un réel pouvoir linguistique ?Non, ce sont des « pauvres du langage » condamnés à ne pas communiquer que dasn l’immédiat et dans la proximité. Car ceux qui n’ont jamais la chance sociale et culturelle d’être invités aux concerts de la communication élargie n’ont que peu de raisons de se doter d’instruments justes et pertinents. Non parce qu’ils seraient intellectuellement incapables de les acquérir, mais tout simplement parce que, dans le petit périmètre de communication qui leur est concédé, ces instruments n’ont pas leur utilité. En d’autres termes, lorsqu’un groupe social est tenu à l’écart des cercles de réflexion collective, des lieux d’influence et des centres de décision, il va « naturellement » fabriquer des moyens de parole réduits parce que ceux-ci constituent la réponse linguistique pertinente à la situation culturelle et sociale réduite qui lui est imposée. C’est en effet le degré d’ambition sociale que l’on nous autorise qui règle notre envie et notre capacité de conquérir le verbe. Pour oser parler, pour avoir l’audace d’aller chercher par la parole l’autre au plus loin de soi-même, il faut avoir compris ce que parler veut dire. Il faut être sûr que parler constitue plutôt une promesse qu’une menace ; savoir qu’une chance réelle existe d’exercer un peu d’influence sur le monde. Plus étroit est le « cercle de parole », plus faible en est la maîtrise, et plus grande est la crainte à se hasarder au dehors. (…) C’est donc bien la marginalisation culturelle et sociale qui engendre l’insécurité linguistique ; mais la réduction des outils lexicaux, grammaticaux et discursifs qui en résulte rend cet enfermement de plus en plus sévère, et de plus en plus faibles la volonté et les chances d’évasion. »
 
 
Ce livre sans enfoncer des portes ouvertes, dit tout de même des choses qu’il est toujours bon de rappeler.
Puis, faisant les constats ci-dessus, il nous montre l’évidence de certains constats actuels
Combien l’impuissance linguistique peut mener à la violence
Combien quelqu’un désarmé face à l’autre, dans l’incapacité de maîtriser les mots et les concepts peut se sentir tant et tant impuissant qu’il se met en colère.
Ben oui.
Ca vaut pour les jeunes devant les juges (ces derniers ne font-ils pas le jeu du fossé en négligeant de prendre en compte le niveau de langage de l’autre ?), les enseignants…
 
Ben oui, CQFD pour moi aussi.
c'est le degré d'ambition sociale que l'on nous autorise qui règle notre envie et notre capacité à conquérir le verbe. ET l'intelligence n'a rien à voir là dedans. 

Si on n'a pas de nécessité à maîsitrer telle ou telle chose...
 
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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 20:30
Grosse Touffe se fait l'écho de cette lecture faite (par Annie Lebrun ?) de
Petit Prince
disant que ce livre est en fait un commandement faite aux enfants d'être performants pour être aimés...

Il s'appuie sur le fait que les enfants retiennent beaucoupd e choses de c elivre mais sont mal à l'aise avec le personnage même du Prince.
La rose dont il ne s'occupe pas au final
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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 09:34
En lecture :

Les liaisons dangereuses

s’ouvrent, merci grosse touffe, sur des lettres datées du 7 et 9 aout. Moij’dis ca j’dis rien.

Y en a qui focalisent sur le 23, 23e lettre et tout…

 

Je trouve qu’on a du mal à pénétrer dans cette œuvre :D (oups pardon de cet iconoclasme à ceux pour qui c’est un chef d’œuvre intouchable) !

Non mais c’est vrai. La niaiserie des lettres n’est pas du tout excusée chez moi par le fait que ce soit libertin ou approchant.

Il y a dans les premières lettres une seule qui trouve grâce c’est celle de Valmont parce qu’il y a toute la duplicité l’aveu de l’envie de vaincre les résistances et le pressentiment de la vanité de la chose… ce qui me fait toujours craindre l’idée de relation longue, … de « couple » comme ils disent dans la réalité … la peur qu’une fois les résistances vaincues, une fois les voiles levés il ne reste plus la beauté de l’attirance pour l’autre, ce qui me fait peur c’est le désir de l’autre vaincu par la connaissance. Pourtant, je ne suis plus toute jeune, j’ai pris du raisonnable dans l’aile.. la connaissance de l’autre comme plaisir, je vois bien…

Bref, le reste m’ennuie et je me suis demandé comment j’allais dépasser ca

« Pour les liaisons, pense seulement que c’est un roman d’amour qui se cache sous un roman libertin qui se cache sous un roman moral. Le tout écrit par un capitaine artilleur du XVIIe siècle qui s’ennuie au milieu de ses hommes. C’est violent, secret et beau comme une pièce silencieuse, plongée dans la pénombre, au cœur d’un été asphyxiant. » me dit Grosse touffe pour m’aider

«  On s’est juste rencontré assez tôt pour qu’il ne soit pas trop tard » me dit un autre fan de ce livre, le sourire charmant au coin des lèvres en forme de « si tu ne lis pas tu ne comprendras pas la subtilité »

Alors je vais me plonger dans la touffeur d’une pièce obscure et silencieuse pour voir en quoi il n’est pas trop tard

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 13:22
Maurice Sachs

Thomas Clerc
a publié chez Allia
un livre sur cet homme ayant été compagnon et assistant de Cocteau.
Maurice Sachs, le désoeuvré

En attendant de le lire (il a été offert par Antigirafle à Mathieu qui le lit actuellement et m'a promis de le prêter), j'ai lu

Au temps du bœuf sur le toit
Cahiers rouges Gallimard
 
Cela dit c'est amusant parce que dans cette même collection j'avais lu l'œuvre d'un auteur à l'aura pas nette aussi… mon dieu …qui ? … était ce Jacques Chardonne ????
Le Boeuf sur le toit c'est un lieu, c'est un bistrot restaurant de Paris. L'endroit où Cocteau allait faire ses frasques !!!

J'ai trouvé aussi la mention de Maurice Sachs dans la préface fait par Burroughs à denton Welch. Il en aurait été le traducteur.

CE livre de Maurice sachs c est les folies de Paris, le Paris de Gide, celui de Cocteau,
On y lit les d2lires du noceur... sans toujours démêler si c est la stricte réaliré ou si il y a du délire. Si c est ce au il a vu ou cru voir au milieu de son alcool et de ses vapeurs autres ou si il y a là un travail de fictionalisation.

Y a quelque chose qui me dérange dans cette oeuvre et je n arrive pas à démêler si c est l homme ou ce que j en sais plutôt ou si il y a vraiment un truc pas net dans cette prose, ce qui est sûr antigirafe a raison des subtilités de style qui rendent les choses souriantes 
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 14:11
Bolano est un auteur chilien mort en 2003.
J’aime beaucoup sa plume. Parmi les livres que j’ai lu de lui et que je conseille
Le gaucho insupportable, le titre était prometteur le livre a tenu ses promesses
Monsieur Pain (aussi aux allusifs) – c’est plus facile d’abord et d’ailleur je pense que c’est celui de ses livres qui a le mieux marché en France…
La littérature nazie en amérique  qui est plus jubilatoire et drôle que son titre ne le laisse entendre.
Pas aimé ou pas compris : Anvers, Nocturne du Chili
Je crois qu’on l’approche assez volontiers d’une démarche surréaliste mais j’ai toujours pas compris pourquoi d’où ca venait. Il s’amuse c’est vrai mais j’aurais plutôt dit que c’est juste un faux cynique… Je laisse à Luc lachance la porte ouverte pour des précisions là-dessus.
 
 
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 13:57
oui oui je suis enfin venu à bout… c’est pas simple et pourtant. Ce sont 11… entités textuelles… non 11… un unités de sens, non …. 11 fragments. Des chutes d’avion, de vie de sociabilité, de mémoire et/ou d’identité. Des chutes. Il y a notamment ce fragment page de gauche une photo et un extrait de texte en Arial narrow ou Courier new plutôt et à droite le récit un fragment. La clochardisation. C’est angoissé mais symptomatique, moderne… euh je me demande si c’est typiquement les objets littéraires qu’on fait entrer dans la « post-modernité ». Ca me prend là je crois qu’il faut absolument que je le conseille à paraphegman-Schopenhauer !
 
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