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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 10:36

Alors que s’affaiblissent doucement les commentaires sur Venise, s’ouvrent en France deux biennales : biennale de lyon et biennale de Toulouse (printemps de septembre)

 
La biennale de Lyon donc
J’apprécie cette biennale où tout est disséminé dans des lieux divers et variés et qui vous poussent à traverser Lyon.

Parmi les lieux d’exposition, la Sucrière, ancienne usine vaste et réhabilité pour y accueillir la manifestition.

L’année dernière, juste à côté de la petite salle à l’étage, où était diffusé le Porc and milch de Valérie Mréjen, se trouvait l’énorme cage où des mannequins figurant des enfants à la récréation tout de graine se faisaient picorer par des pigeons… où la salle à traverser remplie des ballons roses de Creed, où la salle de Buren ou celle de Eno très sombre qui alliait la musique (on s’en doute) la cinétique…La dernière biennale valorisait donc déjà beaucoup les installations.

  
 
A lyon, cette année les commissaires sont Hans Ulrich Obrist et Stéphanie Moisdon

Ils ont conviés 60 commissaires de tous horizons a proposé un artiste. Une fois de dire l’endémie de biennales d’art de ces temps.

110 biennales dans le monde, toi une par semaine.

 Hans Ulrich Obrist est commissaire
Propos recueillis par téléphone en 1998 :« ce moment-là, encourageaient cette option d'organiser des expositions dans un autre contexte que celui du circuit habituel des galeries, des centres d'art et des musées »
Dès le départ il travaillait avec des artistes essentiellement d’installation.
 

Le cas de Stéphanie Moisdon est également intéressant. Elle est docteur en sémiologie de l’image. Son violon d’Ingres est la vidéo… d’ailleurs si je ne me trompe pas elle proposait des ateliers autour de la vidéo dans le cadre de « La force de l’art » au Grand Palais en 2006.

 

Les noms de ces deux commissaires laissent donc présager une biennale très tournée vers les installations et les images animées….
 J’ai consulté la liste des artistes, et ca semble en effet sensible. Mais j’attends d’y faire un tour pour vous dire.

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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 09:51
Diapré, ée
Marqué de couleurs diverses.
Terme de blason. Se dit des pièces bigarrées de diverses couleurs.
Prune diaprée, espèce de petite prune d'un noir violet qui est plus sucrée que la prune de monsieur.
 
Diaprure :
État de ce qui est diapré. La diaprure des prés.
 
Trouvé dans "De Dostoïevski à Kafka" in : L'Ere du soupçon, Na. Sarraute
Elle cite sur Dostoïevski, elle cite Gide :
"L'orgueil et l'humilité restent les secrets ressorts de leurs actes, encore qu'en raison des dosages divers, les réactions en soient diaprées"
et ajoute :
Mais il semble que l'humilité et l'orgueil ne sont, à leur tour, ques des modalités, des diaprures" 
 
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 20:23

J’avoue aisément une confusion totale dans mon esprit entre plusieurs auteurs femmes

Comme Yourcenar, woolf, sand, duras…sisisisi

      Virginia Woolf semble avoir été marquée, voire brisée par une enfance très dure. Elle est née le 25 janvier 1882 dans une fratrie déjà nombreuse (d’un second mariage sa mère et son père tous deux veufs avaient eu des enfants des mariages précédents et avaient eu deux enfants avant virginia : Vanessa et thoby, et auront un enfant après Adrien). Des morts sa mère très tôt et qui lui valu sa première dépression à 13 ans. Puis son père, et un peu plus tard thoby (dont elle gardera les fréquentations dont T.S. Eliot et dont elle fera le personnage principal d’un roman qu’elle mettra 7 ans a finaliser. Très jeune (à 6 ans) elle subit des attouchements voire pire par ses demi frères (fils de son père).

Elle et sa sœur fréquentent le groupe Bloomsbury (je creuserai la question mais c’est un groupe d’artistes d’étudiants et autres s’inscrivant dans la mouvance de George Moore contre la morale sociale et les tabous sexuels et religieux, et discutant de questions de société autant que d’art).

            Elle est dépressive et enchainera des crises, des internements… jusqu’à 59 ans où elle se suicide en laissant derrière elles trois lettres dans lesquelles elle explique qu’elle se sent devenir définitivement « folle ». à la fois nostalgique, déprimée, engagée, mondaine solitaire, concentrée. Elle ne peut vivre qu’ionstant par instant. L’incertitude la ronge.

            Féministe, ayant milité notamment pour le droit de vote des femmes.

 Virginia-20Woolf-02.jpgMichael Lonsdale dit « visage miraculeux avec sa finesse, sa distinction, la beauté de son regard. »
J’ai remarqué qu’il y a maintes photographies de la dame mais qu’il en est une qui est souvent utlisée.
Ca me frappe parce que je trouve que ca nous pose la question de la prise de cette photo
a-t-elle consciemment posé ainsi ? Le photographe avait-il l'intention de rendre une impression donnée et l'a fait poser ainsi ? ELle est inconsciemment fuyante, le regard vers l'ailleurs.
"j'veux toujours être ailleurs" de Noir désir.

ET puis, ca mose aussi la question des intentions des éditeurs et autres éditorialistes qui utilisent cette phot... veut-on véhiculer une image particulière de cette femme
"qui a peur de virginia Woolf"





 

            Editrice, avec son mari Leonard elle lance Hogarth Press, qui leur permettent de publier leurs textes sans pression d’éditeur et très vite ils se trouvent à éditer des textes de contemporains et mais.. comme Katherine Mansfield, T.S. Eliot et notamment Pufrock
Elle refusera de publier Joyce dont elle écrit « j’ai terminé Ulysse et je trouve que c’est un coup manqué. Le génie n’y manque pas, certes, mais il n’est pas de la plus belle eau » Elle prétexte la grosseur du manuscrit et donc la difficulté pour la Hogarth qui fonctionne artisanalement pour ne pas le publier, mais beaucoup des sources que j’ai consultées s’accordent pour dire qu’il se cachait derrière ce refus une jalousie.

            Car en effet, comme critique elle hésite souvent…elle dit (assez banalement à mon sens) qu’il est plus aisé de se pencher sur les pairs que sur un roman récemment publié parce qu’on n’a pas le recul historique pour peser et comparer. On se heurte toujours à des questions de ce genre. Moi, ce qui m’interroge c’est plutôt l’irréductible du jugement d’une écriture. En dehors des mouvements contemporains ou sous jacents de ce qui s’écrit, les critères infaillibles. Elle écrit « sagement sans doute, [les critiques] ne font pas de commentaires sur les écrits du moment ; ils laissent ce soin à la gent des chroniqueurs, dont le nom même semble indiquer le transitoire en eux-mêmes et dans les objets qu’ils examinent ». Je ne lancerai pourtant pas ici et maintenant le débat sur l’inexistence avérée ou non de critiques dignes de ce nom aujourd’hui (mais je le ferai sûrement plus tard en m’appuyant sur l’excellent texte de Balzac sur le journalisme)

          Son écriture Son œuvre est indissociable de la peinture. Sa sœur était peintre et elle discutait beaucoup peinture au Bloomsbury. On dit d’elle qu’elle st « impressionniste » (au moment où se développe l’abstrait… mouais). Il emblerait que <La promenade au phare en soit le parfait exemple.

« Série d’images dont la valeur symbolique est souvent très originale » dit une biogrpahe sur son écriture et ce qu'elle a laissé comme héritage. Je ne comprends pas. Alors je creuse plus avant.

Images d’insectes comme destruction
L’eau comme régénérescence ou force destructive.
Fenêtres, chambres objets aériens suggèrent l’évasion

Nathalie vincent, universitaire à Toulouse : « Fixer les « illuminations » que l’art se doit de consigner, petits miracles éphémères sans lesquels il n’est point de jouissance du réel ». Ce qui répond à ce qu’on dit de ces humeurs et de son incertitude. Finalement ca parait simple, quelqu’un qui n’est pas minimaliste mais qui est tellement incertain de la suite qu’il sublime les instants de vie qui sonnent justes, non ?!

Fragments, « itinéraire morcelé et discontinu dans lequel on ne peut s’engager qu’animé par une même nécessité de faire se mouvoir librement, au sein du texte, les glissement incessants d’une intériorité à l’autre »  
Il me semble que ce que dit de Vagues c’est exactement ca des monologues qui se succèdent par vagues…

Phrase de Blake « Voir tout un univers dans un grain de sable et l’éternité dans une seule heure »

         Elle a donc épousé Leonard Woolf. Je n’ai pas saisi (et je ne sais pas si la question a été tranchée) si c’est un mariage consommé ou non. Les biographes que j’ai consultés mentionnent tous un amour, une amitié très prononcée, dirons nous, pour les femmes. Notamment Vita Sackville qui lui provoquera une crise aigue de jalousie, à la suite de laquelle les deux femmes seront amies durablement plutôt qu’amantes. Je n’ai pas saisi dans ce que j’ai lu si ces « amitiés » étaient platoniques ou entamées.
 

Mais ceci m’amène facilement à Orlando, puisque c’est une œuvre sur l’androgynie.
Contrairement à ce qui se dit en raccourci, ce n’est pas du féminisme. Il s’agit là non de l’égalité entre les sexes mais bien de leur abolition… ni homme ni femme.

Woolf en écrit « Orlando distribuait impartialement ses blâmes aux deux sexes parce qu’elle n’appartenait à aucun ».

Il semble d’après de Margerie (qui est, je crois une des spécialistes…) que Vita ait été la muse de Woolf pour ce roman. Au moment où elle piquait une crise de jalousie parce que Vita la quittait pour

C’est frappant j’ai lu ca en même temps que je lisais le livre… et j’en étais précisément au passage déchirant où Orlando jeune favori et favorisé de la Reine s’est finalement épris (après moultes aventures et au moins trois fiançailles rompus) d’une russe (dont il n’a pas tout de suite su si c’était une femme ou un homme). Ils doivent s’enfuir ensemble. RDV à minuit et au dernier coup, il se dit qu’elle ne viendra pas.

 
p.80
 Avec la superstition d'un amoureux, Orlandoavait décidé qu'au sixième coup de minuit Sacha viendrait. Mais le septième coup vint, et le huitième ; pour son esprit craintif, ils éclatèrent d'abordcomme une annonce, puis comme une proclamation de désastre de mort. Quand le d ousième coup retentit, Orlando comprit que son destin était scellé. c'est en vain que l'esprot de raison en lui raisonnait : elle pouvait être en retard ; elle pouvait avoir été retenue ; elle avait peut-être perdu sa route. Le coeur sensible et passionné d'Orlando connaissait la vérité. D'autres horloges tintèrent, grêles ou graves, l'une après l'autre. Le m onde entier semblait carilonner qu'elle l'avait trahi, qu'il avait été bafoué. (...) orlando resta immobilejusqu'au moment où l'horloge de Saint-Paul sonna deux heures. ALors, criant de toute sa voix avec une ironie terribleet toutes dents dehors "Jour de ma vie!" il envoya s'écraser sa lanterne sur le sol, enfourcha son cheval, et partit au galop sans savoir où."

Ben j'ai beau pas être une sentimentale... ca prend à la gorge. Quand on est un passionné on connait ces moments où tous le pire fait surface vous submerge où la raison vous dit bien il y a des raison, la votre est HS....

Si je reviens en arrière je vous offre encore des citations :
"et ainsi, montant par la spirale de l'escalier jusque dans son cerveau- qui était des plus vastes- tous ces spectacles ...."

et la fameuse métonymie merci bibliobsédé !!!!
lamain de la reine comme infèrant le reste de son corps. µpuis, on passe chez la reine voyant la tignasse de Orlando et en déduisant le reste de son corps...


 
 
Sarraute sur elle dan des essais sur le roman réunis dans L’Ere du soupçon.
 
Et après
 Qui a peur de Virginia Woolf ?
La femme qui fait peur.
Woolf – wolf, le loup….
 Le livre de Albee, publié chez ActesSud/ Papiers
Le film de Mike Nichols
 Le livre de Cunningham Les heures (selon le titre que devait originalement porter le livre qui est finalement paru sous le titre Mars Dalloway, que j’ai beaucoup aimé lire)
L’adaptation de ce livre en film
 

Les héritiers

Lampedusa Le guépard thématise le temps cyclique

Lispector la Brésilienne

Margaret Drabble (moi j’avais lu à la sortie de sa traduction en France La sorcière d’Exmoor)

Eva Figes La boucle  mais aussi Lumière

            Mo j’avai slu Lumière sans trop de passion à vrai dire si un extrait :

« Dès qu’elle entendit le chant des oiseaux et avant même d’ouvrir les yeux, elle sut que cette nouvelle journée comportait quelque chose de capital » Bon c’est kitsch… mais je fonctionne comme ca

Laurent Sagalovitsch La canne de Virginia

Nancy huston
             Alors là sans moi
Milovanoff
            Er là aussi
 
 
Bibliographie, sommaire j’en conviens

Virginia Woolf, Orlando

 Et Mrs dalloway et feuilletage de une chambre à soi
 

« Virginia Woolf par elle-même », Monique Nathan, Seghers (écrivains de toujours)

Virginia Woolf ou l’aventure de l’intérieur , Hermione Lee, Autrement.

Le dossier dans « Magazine littéraire » de n°426 de mars 2004

 
Et en lecture

Qui a peur de Virginia Woolf, la pièce de Adward Albee

 
 
 
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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 20:44
Telerama
22 aout 2007
Jean Yves Mollier
   
universitaire, auteur de nombreux ouvrages sur l'univers Gutemberg... et notamment
Où va le livre aux éditons de la Dispute. Passionné et passionnant, il est souvent plus distancié sur les questions qui se posent aux acteurs de la chaîne du livre.
En quelqlues questions et donc en quelques réponses, ces pages de Télérama pointent quelques axes :la prédominance annoncée du numérique, le glissement des métiers des bibliothèques (les journées du cnrs... sur les changements dans les métiers de l'information communication induits par les technologies numériques)...
IL pointe la pratique de "désherbage"...mais en effleurant tellement le sujet que beaucoup de professionnels  ont voulu comprendre qu'il était contre....

Le "désherbage" consiste pour les bibliothèques qui n'ont pas de vocation de conservation à retirer des rayonnages des documents abîmés, obsolètes,... isoit ils sont placés en réserve (quand il y en a) soit ils sont rétruits (ils ne peuvent être cédés sauf autorisation par la tutelle - la mairie donc souvent)

Il mentionne avec justesse  que beaucoup d'auterus du 18e nes ont plus trouvables. Il n'implique pas directement la pratique de pilon des bibliohtèques. il mentionne et rapproche les deux mais il ne faut pas perdre de vue que la sauvegarde nunmérique permettra peut-être de palier le problemen de place physique des  bibliohtèques.

Même si selon mon bon vieux leitmotiv (hérité de mes recherchers en vue de mon mémoire) je pense que ce n'est qu'un mode d'archivage et qu'il ne faut pas perdre de vue que chaque support de communication à son intelligence t que le trasfert infère toujouts un changement de nature et de fonction.


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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 20:13

Freux :
"Espèce de corbeau, dit aussi grolle."

                                           selon le Littré


Trouvé dans
Orlando
Virginia Woolf
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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 15:15
"le scepticisme envers ce qui n'est pas prouvé
peut facilement se transformer en 
interdiction de penser"
                                                                   Adorno
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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 22:47

France culture
la semaine prochaine
l'émission La fabrique de l'histoire
de 9h05
sera consacrée aux femmes politiques.


Un dossier passionnant aussi sur le sujet, dans histoire politique


Un livre de Laure Adler Le sfemmes politiques, trouvable en poche maintenant
un dossier dasn
Courrier  international, n°845 du 11 au 17 janvier 2007


femmes1.jpgce lui là pour le lire, va falloir aller en bibliothèque, éhéhéh



SInon un petit point de repère, dans 
Atlas des femmes dans le monde : émancipation ou oppression un paysage contrasté
Autrement (collection Atlas/monde)

femmes2.jpg


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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 21:49
En lecture :

WOOLF
Orlando

en version collection cosmoplite, ces livres de poche à couverture rose.
C'est un cadeau.
Un cadeau de L.
Un cadeau quej'ai trouvé dasn ma besace à livres en rentrant. Enveloppé dans du papier sensible vert pâle. Vous savez ces papiers tout fin qui font du bruit, qui plissent et crissent...

Ce livre est GENIAL.
Jarry - Welch - woolf... voilà je lis. Enfin.

a suivre : des morceaux de ce que j'aime dans ce livre, la description d'un corps sur la terre dont les membres s'alourdissent pour faire corps avec la terre et favoriser l'approche d'un daim, la description d'une femme (une reine) à travers une main... Comment s'appelle cette figure de style.. déduire le tout d'une partie ????

woolf.jpgDans m on sac, avec mon carnet de note






















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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 21:42
Dans le Tigre  nouveau numéro, avec des rayures queue de renard....

Un reportage  un vrai dsn le métro. S'y enfermer 48 ou 36 heures volontairement et arpenter
c'est bien écrit c'est mignon
Les photos sont prises au Musée de l'automate..


Un article super intéressant sur les prix des livres et périodiques et ramener au nombre de pages et aux temps de lecture. Comme le dit justement Laetitia Bianchi, directrice, il y a des journaux comme Le Monde où la période est traitre puisqu'ils sont estivalement moins dodus'
Un joli exercice : au lieu d'analyser les réponses de l'artiste Raynaud (celui des pots... vous connaissez peut-être le Pot Doré aux portes du Centre Pompidou à beaubourg) à une interview, il s'agit là d'analyse des questions. Et ce faisant de on nous emmene dans les arcanes de l'interview, question ouverte ou non, intertien qui s'enlise, importance des relances et de leurs formulations... et on nous donne des éléments un peu impertinent dans le ton mais pertinent dans le contenu sur l'oeuvre. Il y a une ou deux facilités mais c'est bien mené.



Le portrait d'un restaurateur fils de bistrotier qui cherche ses mots mais donne envie de se lancer.

etc...

Un numéro SUPER BEAU
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 23:51

ENORME !!!
Moi qui suis une afiscionado de l'odeur des livres

CafeScribe


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