Le ton est intéressant et on avance dans le livre. Un narrateur auteur qui ne s'est pas relevé d'un succès inattendu et fourdroyant. Il finit par choper l'idée magique dasn le train qui le ramène de Genève et Lausanne. Puis, la perd déstabilisé par la lassitude de se femme. S'ouvre la recherche de cette idée... pénétrer sa vie, savoir ce qui est grave ou pas dans la réalité. Se séparer ou pas, assumer ses sentiments ses détachements ou admettre qu'on est en plein détachement de la réalité
Mais je n’arrive pas à me dire ce qui est objectivement littérairement intéressant.
Le narrateur commence par nous dire combien il aime aller en suisse. Que c'est ressourcant pour lui, qu'il aimerait y vieillir, que les femmes y sont fascinantes les vendeuses belles. Comme une bonn blague private, il mentionne le nombre énorme de pharmacie, qui doit mettre mal à l'aise les bien portants en suisse...
Gunzig
10 000 litres d’horreur pure : modeste contribution à la sous culture
Au Diable Vauvert
J’ai lu Gunzig quand il a publié Le plus petit Zoo du monde, Au diable Vauvert aussi. Des nouvelles basées sur des histoires d’animaux.. ; qui n’étaient bien sûr que des « métaphores ». Cyniques ou juste acides mais amusantes.
J’avais du coup voulu voir ce qu’il retournait de son premier opus, qui était un roman et dont tous les critiques disait que c’était son meilleur Mort d’un parfait bilingue.
Je me souviens nettement d’avoir fermé le livre, contente. Je me souviens d’avoir expliquer que je le trouvais bon. Je ne me souviens absolument plus pourquoi, et bim ! Je ne retrouve pas les notes.
J’ai commencé de puis Au dessous du volcan d’après le conseil de AntiGirafle et la préface commence ainsi « J’aime les préfaces. Je les lis. Parfois, je ne vais pas plus avant, et il est possible qu’ici, vous non plus, n’alliez pas plus avant. Dans ce cas, cette préface aura manqué son but, qui est de rendre l’accès de ce livre un peu plus facile. Toutefois, lecteur, ne considérez pas ces pages comme un affront à votre intelligence. »
Dans la préface, Gunzig déroule histoire avec les films d’horreur. Il fait la liste des films qui ont marqué son imagination. La sous culture ?
Ce livre est une fiction. 5 étudiants qui viennent de finir leurs examens et partent en week end ensemble.
Les courts chapitres portent le nom du personnage qui sera l’espace des quelques pages le point de vue, le point de narration. Le narrateur est omniscient mais se focalise à chaque chapitre sur un des personnages. Une bimbo, un beau gosse qu’on pense superficiel, le couple de gens bien ceux qui veulent se caser avoir une vie rangée qui sont bien pensants, le type puceau raté bourré de complexes qui ne voit pas le bout qui subit et le sait.
Et en route (c’est d’ailleurs ce que dit le personnage de Marc) en route pour un récit reprenant les « codes » classiques de l’horreur.
Le livre est ponctué d'illustration de Bmanquet (auteur de Bd que je qualifierai un peu grossièrement underground... des traits souvent gros un peu "gores" qui convient fort bien à souligner le côté démenbrement, vision d'horrur monstruosité. Ces images ponctuent les chapitres les annonçant plutôt que les clores ou les ilustrer. Contente de le trouver là sur le papier bon marché de Vauvert)
Dans la vie faut-il se lancer pour apprendre ? Ne se lancer que dans ce qu’on maîtrise et apprendre a posteriori. Moi je suis de la première configuration.
Darieussecq et laurens. Même thème. Dispute. L’une quittera l’écurie POL. Elle vendra bien, dit-on, à cause de cette querelle. Elle vendra bien elle retrouvera un éditeur la reprendra facilement. Lire ou ne pas lire pour ne pas cautionner les effets marketing, le coup publicitaire.
Une bibliothèque municipale doit-elle ou non prendre le dernier Danielewski ?
Ce genre d’ouvrage, des objets…. Fond et forme… Forme et forme, forme de l’écriture, de la typographie dans le sens global (la mise en page).
Si les bibliothèques et autres établissements de ce genre ne font pas le travail de rendre accessible au plus grand nombre, et ne font pas la médiation quelle chance pour ce livre de trouver son public ?
Mais, si personne dans l’équipe ne lit l’opus pour en faire la médiation, quelle efficience ?
Est-ce qu’un livre figurant dans les rayons d’une bibliothèque suffit à dire qu’on en fait la médiation ?
Et du coup, plus largement le désherbage, oui mais béquille sur une jambe de bois, si c’est dans des rayons pour lesquels il n’y a pas de politique documentaire, de volontarisme dans la valorisation.
L’équilibre c’est quand on n’arrête de courir après le truc à faire voire surfaire pour mériter que les autres soient là.
AntiGirafle au Café des Editeurs
Un goût d’été de terrasse avec du temps. Contente d’être là.
Dos Passos Manhattan transfer
Lowry (malcolm) Au dessous du volcan
Thomas Clerc et son ouvrage sur Maurice Sachs. Mise à distance du sujet.
Girafle trouve aussi très remarquable les figures de style et la forme de malice que relève l’écriture de Thomas Clerc. C’est l’une des rares écritures (avec raphaël Meltz pour Mallarmé et moi et le dernier Melztland) où j’ai l’impression d’entendre l’auteur parler.
Est-ce qu’on peut en lisant s’identifier ?
Je lis le destin de personnages qui aussi réalistes qu’ils soient sont des inventions, des constructions des auteurs. Ils s’inspirent aussi fort de la réalité qu’ils veulent. Ils me proposent un personnage et son destin ou son attitude dans le monde la vie. C’est une chose finie, achevée. L’empathie ne change rien à ce que l’auteur me propose.En revanche, j’y trouve des échos sur ma vie, mes réflexions. J’y trouve des éléments pour m’interroger.
Jamais en lisant un livre, je n’ai pensé à l’adresse d’un personnage « non, non ne fais pas ca ! »
des mots en recherche de publication qui vont qui viennent. Deux dimensions. plats, si on leur donne pas une utilité. On doit leur laisser avoir de l'amplitude mais lesquels ?
A la recherche d’un robe pour le mariage dans les montagnes. Rien.
Le RER vers Mitry Claye.
Les supporters de Rugby sur les quais sont gais
Ils chantent, mais je ne sens pas particulièrement d’effet de masse inquiétant, ni d’agressivité… je ne les sens pas guerriers.
A la Plaine Saint Denis
Avoir un écran d’ordi avec de multiples fenêtres
Dans Dark skies le couple est marié et fuit. Ils savent (et non cherchent à savoir) que les extra terrestres ont débarqués. Les mêmes dossiers de paranormal, les complots et autres mais le doute en moins.
Je pense à cette série très moche dont je n’ai vu que les premiers épisodes. Une série des années 90 avec une esthétique 80 rosâtre, violâtre…
L’Angleterre, au stade de France ce soir a perdu 36 à 0.
36 à 0 !
Le passager inconscient répète aux supporters abasourdis : 36 à 0 … quatre ou cinq fois de suite.
Et Gunzig, 10 000 litres de’horreur pure : modeste contribution à la sous culture
Je ne sais pas ce que ca apporte. Toujours cette question du contexte. Ce que le contexte induit.
J’ai cherché si l’hiver 1920 de Montréal avait été si rude. Je n’ai pas trouvé de mention météorologique sur la question, mais la Prohibition est en vigueur entre 1919 et 1920. Donc, n pays au climat rigoureux (entre décembre et mars les températures descendent de -5 à -20) et dans un pays en pleine Prohibition (la prohibition – bien sûr ne concerne que l’alcool mais en creusant la question il est évident qu’elle engendrait des conséquences tels le marché noir, tel que se tourner vers le pétrole quand les distilleurs de maïs pour fournir l’alcool mais aussi l’éthanol pour les véhicules agricoles notamment. – tout ca très grossièrement formulé)
Le Sœur économe (je vous fais pas de dessin, elle s’occupe des sous et son titre peut aussi lui servir d’adjectif qualificatif) rentre des collectes d’étrennes et dit s’être fait étranglée…
Elle me fait en effet penser aux jeunes héroïnes de livres de la "bibliothèque rose" (cette collection de livres pour les jeunes aux couvertures cartonnés - qui étaient certainement des bons héritiers des collections des livres de gare, de chemin de fer)… Claude dans le club des cinq, par exemple…
En gros, pour rendre sensible ce que sont les ficelles d’un roman policier, c’est bien.
J’entends roman policier (et non polar) dans le sens du récit qui résout le Qui ? et /ou Comment ? en suivant le déroulement des réflexions intellectuelles a partir d’indices pour arriver à la résolution. Et pour les meilleurs d’entre eux, rendre sensible le fonctionnement du cerveau, la mise en place de la logique (impliquant tous les processus jusqu’à l’association d’idées). Quand le polar, plus sociologique et politique, explore le pourquoi du crime, s’interrogeant sur les causes de la violence de l’homme dans son environnement, ou inversement de l’influence de l’environnement sur l’attitude violence voire décadente (selon le positionnement) de l’individu.
A lire Le double assassinat de la rue morgue
C’est un texte fondateur sur les techniques de narration, les méthodes des détectives de littérature à énigmes. Ecrites en 1841 par E.A. Poe et traduite par Baudelaire.
C’est à lire. Mais le site de télérama en propose une version lue.
Celle – héritage du progressisme peut-être (voilà une hypothèse à creuser - ou de l’avènement de l’ère industriel - qui estime que l’enquêteur doit aller surs place, constater l’emplacement, chercher les indices, les traces,
Pour ces voies Agatha Christie et Maurice Leblanc sont de très bons exemples.
Un moment dans la narration, on assiste à la lecture veillée d’un conte de Anderson par une des sœurs Petite fille aux allumettes. La sœur explique, après la lecture, à Vipérine que l’auteur s’est inspiré pour sa narration de faits divers de s on époque, des morts par le souffre.
Et du coup, c’est une bonne façon de s’interroger sur les liens entre faits divers et littérature.
Marché noir et implications sociales – développement systématique des
Villard et ses définitions sur les orientations de la littérature dite « noire »
"Je mène la danse des fous/car je suis bien entouré de livres/Point lus, auxquels je n'entends rien"La nef des fous, Brant