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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 10:54
Séminaire du groupe « Acteurs et production numérique éditoriale »
5 octobre 2007-09-16
 
CNAM Amphi 1, Gaston Planté, accès 35, 1er étage - 2 rue de Conté, 75003 Paris
 
Création et réception en ligne : quels déplacements dans la chaîne éditoriale ?
 
L’objectif de ce deuxième séminaire est d’apporter un éclairage sur les déplacements à l’œuvre dans les fonctions création et réception de la chaîne éditoriale, entendue ici comme un ensemble de pratiques menant à l’élaboration de produits culturels et documentaires. Il s’agit donc pour cette journée de repérer les pratiques innovantes qui conduisent les acteurs à acquérir de nouvelles compétences, d’en estimer les conséquences d’un point de vue prospectif et organisationnel et de vérifier dans quelle mesure les stratégies d’entreprises en sont modifiées.
 
 
Matin (9h30 - 12h30)
 
Introduction de la journée, Pierre Barboza, Maître de Conférences en Information et Communication, Labsic, Paris13
 
« Les éditeurs face au numérique : un positionnement paradoxal » ; David Douyère, Maître de Conférences en Information et Communication, Labsic, Paris13
 
« Reconfigurations de la critique littéraire dans les blogs d'écrivains » ; Brigitte Chapelain, Maître de Conférences en Information et Communication, Cries/Series, Paris 10
 
« Netart et compétences documentaires » ; Pierre Barboza, Maître de Conférences en Information et Communication, Labsic, Paris13
 
Après-Midi (14h – 17h)
 
« Editer ou publier ? » ; Constance Krebs, doctorante en Littérature comparée, Paris3
 
« Musique et numérique : la carte de l’innovation » ; Arnaud Klein,
Coordination de l'Etude Musique - Fondation Internet Nouvelle Génération
 
« Droit d’auteur et licences d’usage » ; Mélanie Dulong de Rosnay, Doctorante en Droit, Paris2 ; Fellow, Berkman Center for Internet & Society, Harvard Law School
 
Conclusion de la journée : Evelyne Broudoux, Maître de Conférences en Information et Communication, CHCSC, IUT de Vélizy, UVSQ
 
Accès libre mais confirmer votre présence à Elodie Ozanne : elodie.ozanne@cnam.fr
 
 
 
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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 10:05
sommelier-araki-joh.jpgSommelier
Araki JOH
 
Manga
Sur le vin
Un manga œnologique
Alors en cla croisant dans les rayons Bd je me suis dit non mais d’accord le manga explore systématiquement minutieusement tous les segments de marché de lecteurs, toutes les tranches d’aâge toutes les thématiques….
Mais là tout de même ca semble décalé.
Alors me voilà tout de même en train de le lire. Dès le prmeier chapitre de ce volume II (pas de volume I disponible), le personnage, le héros Joe un japonais sommelier dans un grand restaurant parisien, un génie du vin, se trouve conforté à un homme snob, un aristocrate un propriétaire de vignes qui s’indigne de ce qu’un japonais se mêle de vin.
Et bim ! leçon du japonais qui est un fin connaisseur, sûr de lui parce que réellement bon et amoureux du vin. Il ne faut pas avoir de préjugés !!!!!! Aimer et connaître le vin c’est au dessus des nationalités.
Et finalement, ce petit manga sur ce sommelier, ben on s’y attache.
Je sais c’est le piège.
 
Mais c’est très fouillé c’est très documenté. En dehors des savoirs des peronnages… il y a des commentaires sous les cases.
 
On apprend des choses sur les cépages sur les propriétaires
Tout niveau de compréhension confondu. 

trouvé cette réplique qui peut s'appliquer aussi aux arts (d'ailleurs c'est lecas dans ce volume on croise un artiste contemporain en pleins affres de la non inspiration, de la recherche de la voix perdue et finalement du couleur vivante...) 

Le sauvignon blanc qui le compose : «  il a la senteur des herbes estivales » ou bien « il en émane une odeur juvénile »… Enfin, c'est ce que dirait un sommelier. Ces descriptions sont difficiles à comprendre pour un profane. Au début, le jeu consistait à décrire l'émotion de la rencontre avec une bouteille. Retranscrire son parfum, son goût et sa splendeur. Mais finalement, ces moments ne sont devenus que des phrases de démonstration d'autosatisfaction, où l'individu essaie de rivaliser dans ses formulations. (…)


Mais dans la relation à la l ittérature il faut savoir revenir à l'essentiel, le texte. Et le rapport qu'on a à ce texte. Il est des lectures qui nous touchent qui laissent en nous des traces qui sont souvent de l'ordgouttes-de-dieu.jpgre du resenti, de l'impression ... les phrases toutes ronflantes et toutes faites pour en parler ne doivent jamais faire perdre de vue que ce n'est qu'une manière de decrire quelque chose d'infiniment subjectif et souvent in dicible : sa relation intime...

 
  mandryka-a-suivre.jpg
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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 08:56
Célia Houdart
Les merveilles du monde
POL

Un petit livre.
Court.

Igor le personnage principal de ce livre est photographe. Il est en vacances à Douarnenez en Bretagne mais rentre chez lui en Suisse, à Vevey.
Alors quand on connait un peu, on s'y retrouve. Passer de Gare Montparnasse à Gare de Lyon. Genève. Le train pour Vevey, les bords de lac, les vignes, la Migros, Lausanne pour sortir, Cully, les Pléaïdes pour se balader en montagne. Son appartement a lourdement subi les effets d'un violent orage qui a aussi endommagé les vignes.

De retour, on le sent en train de reprendre ses marques... 
Alors s'ouvre "le coeur de ce récit" - le voyage au Mexique, sa rencontre avec cette femme et leurs périples. On vagabonde, on voit des choses, mais on a l’impression – ou j’ai l’impression de ne faire que survoler. Et que tout va vers autre chose, quelque chose.
Mais quoi, car le voilà dans sa réalité et son présent à Vevey. Il y a une mite qu’il fait sortir de l’appartement en l’attrapant. Mais quoi… Il y a ses voisins sympathiques mais juste en décor. Il y a sa mère deux fois veuve et ses demi frères nageur doués dans sa vie mais sans puissance. Il y a Monica par intermittence mais sans emportement ou passion, j’ai l’impression. Il y a Martin son ami avec uqi il a finit par découvrir que leurs deux familles furent très liées… origine russe ayant fui en 1919 et membre d’une communauté russe vivace à Vevey. Ils ressemblent, la lentille de l’appareil le lui dit. Et là il se passe quelque chose.
Alors, est-ce que cette impression de platitude explique le dénouement ou est-ce moi qui n’est pas su saisir.
 
Le quatrième de couv’ mentionne un personnage pour qui le « réel prend (…) une densité inconnue. Soudain le monde est irrisé »
Le seul moment où j’ai ressenti une intensité c’est la description de la roulette de sa valise qui le lache entre la Gare de Montparnasse et celle de Lyon :
« A Châtelet, au pied d’un escalator, une des roulettes de sa valise sortit de son axe et se brisa. A l’endroit de la roue manquante, il ne restait qu’une petite tige chromée dont le raclement contre le sol dégageait une odeur de briquet. Il fut contraint de porter sa valise … »
Pays de merde ! éhéh
 
Man Ray André Kertesz, alfred Stieglitz
 Son appareil un Hasselbad
Le livre offert par Martin
Livres des merveilles du monde Marco Polo
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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 20:41
 
David Foenkinos 
Qui se souvient de david Foenkinos

Roman autobio ou autofictionnel
Roman narcissique.
Je ne vois pas vraiment en fait.

Le ton est intéressant et on avance dans le livre. Un narrateur auteur qui ne s'est pas relevé d'un succès inattendu et fourdroyant. Il finit par choper l'idée magique dasn le train qui le ramène de Genève et Lausanne. Puis, la perd déstabilisé par la lassitude de se femme. S'ouvre la recherche de cette idée... pénétrer sa vie, savoir ce qui est grave ou pas dans la réalité. Se séparer ou pas, assumer ses sentiments ses détachements ou admettre qu'on est en plein détachement de la réalité
Mais je n’arrive pas à me dire ce qui est objectivement littérairement intéressant. 
Le narrateur commence par nous dire combien il aime aller en suisse. Que c'est ressourcant pour lui, qu'il aimerait y vieillir, que les femmes y sont fascinantes les vendeuses belles. Comme une bonn blague private, il mentionne le nombre énorme de pharmacie, qui doit mettre mal à l'aise les bien portants en suisse...

 

 

 
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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 18:00

Gunzig
10 000 litres d’horreur pure : modeste contribution à la sous culture
Au Diable Vauvert

 
 

J’ai lu Gunzig quand il a publié Le plus petit Zoo du monde, Au diable Vauvert aussi. Des nouvelles basées sur des histoires d’animaux.. ; qui n’étaient bien sûr que des « métaphores ». Cyniques ou juste acides mais amusantes.

J’avais du coup voulu voir ce qu’il retournait de son premier opus, qui était un roman et dont tous les critiques disait que c’était son meilleur Mort d’un parfait bilingue.

Je me souviens nettement d’avoir fermé le livre, contente. Je me souviens d’avoir expliquer que je le trouvais bon. Je ne me souviens absolument plus pourquoi, et bim ! Je ne retrouve pas les notes.

 Dans celui-ci, une préface.

 J’ai commencé de puis Au dessous du volcan  d’après le conseil de AntiGirafle et la préface commence ainsi « J’aime les préfaces. Je les lis. Parfois, je ne vais pas plus avant, et il est possible qu’ici, vous non plus, n’alliez pas plus avant. Dans ce cas, cette préface aura manqué son but, qui est de rendre l’accès de ce livre un peu plus facile. Toutefois, lecteur, ne considérez pas ces pages comme un affront à votre intelligence. »

Dans la préface, Gunzig déroule histoire avec les films d’horreur. Il fait la liste des films qui ont marqué son imagination. La sous culture ?

Ce livre est une fiction. 5 étudiants qui viennent de finir leurs examens et partent en week end ensemble.

Les courts chapitres portent le nom du personnage qui sera l’espace des quelques pages le point de vue, le point de narration. Le narrateur est omniscient mais se focalise à chaque chapitre sur un des personnages. Une bimbo, un beau gosse qu’on pense superficiel, le couple de gens bien ceux qui veulent se caser avoir une vie rangée qui sont bien pensants, le type puceau raté bourré de complexes qui ne voit pas le bout qui subit et le sait.

Et en route (c’est d’ailleurs ce que dit le personnage de Marc) en route pour un récit reprenant les « codes » classiques de l’horreur.
Le livre est ponctué d'illustration de Bmanquet (auteur de Bd que je qualifierai un peu grossièrement underground... des traits souvent gros un peu "gores" qui convient fort bien à souligner le côté démenbrement, vision d'horrur monstruosité. Ces images ponctuent les chapitres les annonçant plutôt que les clores ou les ilustrer. Contente de le trouver là sur le papier bon marché de Vauvert)

 
 
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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 17:29
L'amour ça m'impressionne c'est tout.
 Capeline et le poilâne du Boul’Mich’
 Baricco et son nouveau livre.

Dans la vie faut-il se lancer pour apprendre ? Ne se lancer que dans ce qu’on maîtrise et apprendre a posteriori. Moi je suis de la première configuration.

 Darieussecq et laurens. Même thème. Dispute. L’une quittera l’écurie POL. Elle vendra bien, dit-on, à cause de cette querelle. Elle vendra bien elle retrouvera un éditeur la reprendra facilement. Lire ou ne pas lire pour ne pas cautionner les effets marketing, le coup publicitaire.

 Une bibliothèque municipale doit-elle ou non prendre le dernier Danielewski ?
Ce genre d’ouvrage, des objets…. Fond et forme… Forme et forme, forme de l’écriture, de la typographie dans le sens global (la mise en page).
Si les bibliothèques et autres établissements de ce genre ne font pas le travail de rendre accessible au plus grand nombre, et ne font pas la médiation quelle chance pour ce livre de trouver son public ?

Mais, si personne dans l’équipe ne lit l’opus pour en faire la médiation, quelle efficience ?
Est-ce qu’un livre figurant dans les rayons d’une bibliothèque suffit à dire qu’on en fait la médiation ?

 Et du coup, plus largement le désherbage, oui mais béquille sur une jambe de bois, si c’est dans des rayons pour lesquels il n’y a pas de politique documentaire, de volontarisme dans la valorisation.

 L’équilibre c’est quand on n’arrête de courir après le truc à faire voire surfaire pour mériter que les autres soient là.

 AntiGirafle au Café des Editeurs
            Un goût d’été de terrasse avec du temps. Contente d’être là.

Dos Passos Manhattan transfer
Lowry (malcolm) Au dessous du volcan

 Thomas Clerc et son ouvrage sur Maurice Sachs. Mise à distance du sujet.
Girafle trouve aussi très remarquable les figures de style et la forme de malice que relève l’écriture de Thomas Clerc. C’est l’une des rares écritures (avec raphaël Meltz pour Mallarmé et moi  et le dernier Melztland) où j’ai l’impression d’entendre l’auteur parler.

            Est-ce qu’on peut en lisant s’identifier ?

Je lis le destin de personnages qui aussi réalistes qu’ils soient sont des inventions, des constructions des auteurs. Ils s’inspirent aussi fort de la réalité qu’ils veulent. Ils me proposent un personnage et son destin ou son attitude dans le monde la vie. C’est une chose finie, achevée. L’empathie ne change rien à ce que l’auteur me propose. 

En revanche, j’y trouve des échos sur ma vie, mes réflexions. J’y trouve des éléments pour m’interroger.

Jamais en lisant un livre, je n’ai pensé à l’adresse d’un personnage « non, non ne fais pas ca ! »


des mots en recherche de publication qui vont qui viennent. Deux dimensions. plats, si on leur donne pas une utilité. On doit leur laisser avoir de l'amplitude mais lesquels ?

 A la recherche d’un robe pour le mariage dans les montagnes. Rien.

 Le RER vers Mitry Claye.
Les supporters de Rugby sur les quais sont gais
Ils chantent, mais je ne sens pas particulièrement d’effet de masse inquiétant, ni d’agressivité… je ne les sens pas guerriers.
A la Plaine Saint Denis

 Avoir un écran d’ordi avec de multiples fenêtres

Si on parle de Dark Skies, la série contemporaine de X-files.

Dans Dark skies le couple est marié et fuit. Ils savent (et non cherchent à savoir) que les extra terrestres ont débarqués. Les mêmes dossiers de paranormal, les complots et autres mais le doute en moins.

… on se met à évoquer Taken. Est-ce que cette série s’apparente à 4 400
L’enlèvement – les pouvoirs para normaux.

Je pense à cette série très moche dont je n’ai vu que les premiers épisodes. Une série des années 90 avec une esthétique 80 rosâtre, violâtre…

 L’Angleterre, au stade de France ce soir a perdu 36 à 0.
36 à 0 !
Le passager inconscient répète aux supporters abasourdis : 36 à 0 … quatre ou cinq fois de suite.

Et Gunzig, 10 000 litres de’horreur pure : modeste contribution à la sous culture


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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 13:36
Mortels noëls : Enquête de Vipérine Maltais
 Brien
 Gallimard jeunesse - collection Hors pistes
 
 
Une enquête, c’est effectivement ce que c’est.
 Québec, et plus exactement Montréal, dans les années 1920

Je ne sais pas ce que ca apporte. Toujours cette question du contexte. Ce que le contexte induit.
J’ai cherché si l’hiver 1920 de Montréal avait été si rude. Je n’ai pas trouvé de mention météorologique sur la question, mais la Prohibition est en vigueur entre 1919 et 1920. Donc, n pays au climat rigoureux (entre décembre et mars les températures descendent de -5 à -20) et dans un pays en pleine Prohibition (la prohibition – bien sûr ne concerne que l’alcool mais en creusant la question il est évident qu’elle engendrait des conséquences tels le marché noir, tel que se tourner vers le pétrole quand les distilleurs de maïs pour fournir l’alcool mais aussi l’éthanol pour les véhicules agricoles notamment. – tout ca très grossièrement formulé)

 Le cadre : un pensionnat, orphelinat tenue par des Sœurs.
 
Vipérine et sa sœur Olivine sont des pensionnaires et parmi les sœurs tenant l’orphelinat des tantes de cette héroïne (à comprendre fille au sein d’une fratrie de 9 – où la mère est décédé, le père dans l’incapacité de s’occuper les confie donc au pensionnat)
 Survient un événement.
On y mettra le terme de « tentative d’assassinat".

Le Sœur économe (je vous fais pas de dessin, elle s’occupe des sous et son titre peut aussi lui servir d’adjectif qualificatif) rentre des collectes d’étrennes et dit s’être fait étranglée…

 La directrice confie donc l’enquête à Vipérine. Elle est l’héroïne classique jeune fille débrouillarde, impertinente insolente mais pertinente intelligente, un peu garçonne dans son attitude mais dont le regard des autres finissent par nous laisser entendre qu’elle est plus jolie qu’elle n’en a conscience (ouf)…

Elle me fait en effet penser aux jeunes héroïnes de livres de la "bibliothèque rose" (cette collection de livres pour les jeunes aux couvertures cartonnés - qui étaient certainement des bons héritiers des collections des livres de gare, de chemin de fer)… Claude dans le club des cinq, par exemple…

 L’enquête est narrée par chapitre, chaque chapitre consacré à un personnage. A travers « l’interrogatoire » successif de tous les personnages impliqués, on avance dans l’enquête.
 

En gros, pour rendre sensible ce que sont les ficelles d’un roman policier, c’est bien.
J’entends roman policier (et non polar) dans le sens du récit qui résout le Qui ? et /ou Comment ? en suivant le déroulement des réflexions intellectuelles a partir d’indices pour arriver à la résolution. Et pour les meilleurs d’entre eux, rendre sensible le fonctionnement du cerveau, la mise en place de la logique (impliquant tous les processus jusqu’à l’association d’idées). Quand le polar, plus sociologique et politique, explore le pourquoi du crime, s’interrogeant sur les causes de la violence de l’homme dans son environnement, ou inversement de l’influence de l’environnement sur l’attitude violence voire décadente (selon le positionnement) de l’individu.

            A lire Le double assassinat de la rue morgue
            C’est un texte fondateur sur les techniques de narration, les méthodes des détectives de littérature à énigmes. Ecrites en 1841 par E.A. Poe et traduite par Baudelaire.
            C’est à lire. Mais le site de télérama en propose une version lue.

 Il est, dans la tradition du roman policier deux voies :

Celle – héritage du progressisme peut-être  (voilà une hypothèse à creuser - ou de l’avènement de l’ère industriel - qui estime que l’enquêteur doit aller surs place, constater l’emplacement, chercher les indices, les traces,

 Celle qui pense que la logique est souveraine et qu’à partir des faits et des données telles que relations entre les protagonistes, on doit pouvoir en déduire le qui et comment…
 

            Pour ces voies Agatha Christie et Maurice Leblanc sont de très bons exemples.

 Et pour bien entériner cette parenté évidente aux grands classiques de romans policiers, la scène final se joue dans un salon où l’atmosphère est rendu fastueuse par le contexte de Noël, la cheminée allumée et le vin chaud… Tous les protagonistes un peu tendus rassemblés et l’enquêteur déroulant le fil devant l’assistance.
 

            Un moment dans la narration, on assiste à la lecture veillée d’un conte de Anderson par une des sœurs Petite fille aux allumettes. La sœur explique, après la lecture, à Vipérine que l’auteur s’est inspiré pour sa narration de faits divers de s on époque, des morts par le souffre.

            Et du coup, c’est une bonne façon de s’interroger sur les liens entre faits divers et littérature.

 
 
 
 
Questions connexes :

Marché noir et implications sociales – développement systématique des

Villard et ses définitions sur les orientations de la littérature dite « noire »

Faits divers et littérature
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 11:56
J'irai sans doute possible, très bientôt à l'exposition présentée par Arts Factory

espace beaurepaire - 28 rue beaurepaire 75010 paris


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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 11:01
La Blanchisserie
une galerie à Boulogne Billancourt 
(qui a notamment exposé Pascal Colrat)

propose en ce moments une exposition des cadeaux Bonux, c'est mignon !
Je ne sais encore pas quand ça a commencé cette technique marketing du cadeau pour faire acheter. L'exposition m'éclairera certainement là dessus. Mais, je me souviens vaguement d'voir eu entre les mains des figurines en plastique ou apparenté qui sentaient fort très fort la lessive. Cette odeur de propre excessif m'est resté, positif, plaisir...

Je me souviens de Aline m'expliquant que sa fille est une fana des paquets de céréales, qu'elle veut toujours en acheter dès qu'elle entre dans un supermarché... qu'elle ne les mange pas. Aline me disant qu'elle s'était donc mise en devoir d'expliquer à sa fille qu'un produit qui a besoin de t'attirer avec un cadeau a beaucoup de chance d'être un produit de moindre qualité ! Olé !

Pas la peine pour l'instant d'en chercher le site, il est en construction et les informations en première page sont obsolètes.

Cette galerie est cise 24 rue d'Aguesseau
L'entrée est libre.
J'annonce que j'irai
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 21:35
La princesse africaine : sur la route de Zomabaoué

Christel Mouchard
Flammarion - Père Castor


J'ai lu ce livre dans le métro ce soir.
C'est un livre pour les ados ou pré ados, je ne m'y connais que peu.

Il semblerait qu'il s'agisse du premier tome d'une série.
L'héroïne est fille d'une reine africaine (en fait d'une cheffe de tribu, il faut traduire) Tchinza. Fière et impavide ou voulant l'être, belle et jeune elle était "prisonnière" chez un roi qui avait décidé de l'épouser.
Elle est accompagnée de Moutiti, son esclave mais aussi proche, son compagnon cocasse, petit, cynique, raleur mais fidèle et touchant.
Elle est tirée des griffes de son époux désigné par le passage d'un médecin anglais qui se balade en afrique avec femme fils traducteur guide et porteurs. Il va chez la mère de notre héroïne qui saute sur l'occasion pour retourner chez elle, avide de ses racines mais aussi de pouvoir...

CCette jeune femme est orgueilleuse. Ce qui me fait sourire c'est la phrase mentionnant qu'elle se fait un principe de ne jamais admettre ou laisser voir qu'elle ne sait pas quelque chose. Ce constat est attribue en narration à Moutiti qui dit que ca lui cause TOUJOURS des débaoires et des désagrements...

C'est une belle petite épopée à travers l'Afrique avec les mots qui vont avec. des moments forts et tristes. Un retour au pays dur, un rite initiatique, un voyage initiatique (pas seulement pour Tchinza d'ailleurs - puisque le fils du Dr. anglais y fer aussi son passager à lâge adulte, à trvares la lutte pour autre choses que lui même)
Le vocabulaire n'est ni trop simple ni pédant... les personnages jetent "des regards torves"

L'afrique, l'altérité, le colonialisme, l'humanisme puis les guerres de tribus, lesdifférences de dialectes et surtout le commerce et notamment celui des esclaves... tout ca y est sans chichi mais assez classiquement.
Le narrateur omniscient est pourtant parfois un peu léger sur certains personnages.
L'auteur, la notice de fin d'ouvrage nous le dit, a 50 ans elle a déjà publié des récits d'exploration, vies d'explorateurs. C'est son premier ouvrage pour la jeunesse. 
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