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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 12:17
Je ne sais si vous avez eu de ces moments magiques en écoutant des pièces radiophoniques ? vous savez écouter la fiction.
Quoi vous trouvez ca ringard ?!
Je ne vous parle pas des livres lus, non.
Je ne vous parle pas des pièces de théâtre retransmises un temps sur France Culture le soir en weekend.
Oui je me souviens de bosser dans ma cage à lapin (le tout premier appartement) à clermont Ferrand excentrée au dessus du garage renaud. Ma chaîne me diffusant pendant que je me cuisine un croque monsieur poele ou des knackis (j faisais pas forcement dans l'authencité culinaire ou la diversité à l'époque). Je me souviens d'écouter des grandes tragédies en faisant de sfiches de révision, en faisant des revues de presse pro. Je me souviens de ce jour où ce fut une pièce que j'affectionne La guerre de Troie n'aura pas lieu
On entend les acteurs et leurs déplacements sur le plateau, on entend les bruits de la salle et on sent comme il nous manque la dimension visuelle. C'est chouette d'entendre les acteurs, d'entendre une pièce chez soi. Il manque quelque chose, si ces acteurs là jouent de cette façon là c'est qu'ils sont sur un plateau avec des décors, des costumes, des positions sur le plateau, qui sont, je l'imagine ainsi, pensés voulus.

Non je vous parle des pièces écrire et réalisées pour la radio.
Moi je me souviens d'un été où France Inter diffusait un feuilleton "Le perroquet des Batignolles" Feuilletonesque réussi. un mélange de Tardi quand il narre les enquêtes de Adele Blanc-Sec, de Queneau avec zazie, le parigot titi, un arrière goût de musette et de petit blanc... vous savez un air pétillant et populo...
France Culture propose toujours un programme intitulé "Fictions"

Bref, vendredi samedi et dimanche pour ceux qui
- sont à paris
- ne sont pas au Mondial du Deux roues (où je tenterai peut-être d'aller choper bertrand tout de même)
- ne sont pas enchaînés aux écrans de retransmission du rugby (enfin faudrait pas déconner parce qu'il y a tout de même ce week end Angleterre, France/georgie et ireland je ne sais quoi)

Les Radiophonies
à la Maison de la Poésie de Paris
Passage molière
157 rue Saint-Martin
dans le 3e
Le programme en ligne

et moi j'y passerai
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 11:07

Lundi matin, dans les rues de Lausanne dès patron minet je déambule vers la cathédrale. J'ai envie de voir la ville s'égayer sous le soleil levant du haut des marches couvertes et de prendre un café au Café de L'eveché, si cher au coeur et à la plume de Jacques Chessex.

Place Saint-Francois je passe devant les vitrines de Ausoni et y apercoit entre les mannequins des objets animés criards...

Je m'arrête tout de même, et ma curiosité s'aiguise. Ce sont de sculptures colorées et animées. Du métal et des mécanismes. Finalement, je détaille tout. Une lampe sur pied dont l'abat jour est en forme de coquille irrégulière. Sous le culot de l'ampoule des yeux et un petit bec..."Kali Meroz" s'intitule cette scultpture lampe.

Des arcs animés. des horloges sculptées métalliques, des bateaux, et puis "Les amoureux" une sorte de petite lamp de chevet. les tiges métaliques évoquent des personnages ; le personnages masculin a les deux bras levés formant un arc de cercle et tient au dessus de sa "tête" en ampoule comme des altères une flèche (celle de cupidon) le l ong de laquelle se balade un anneau (celui des alliances ?) Acccroché à lui par les bras, le personnage féminin plus petit et de la poitrine duquel sort un coeur démesuré rouge. L'interrupteur allumant des têtes en ampoule aux couleurs changeantes est placé à l'endroit du sexe chez le personnage féminin.

Dans mon carnet, ca a l'air de cacin--tique.jpg























Des oeuvres intitulées "Rouelement habille" (jeu de mot sur "à bille" bien venu dans la vitrine d'un luxueux magasin de vêtement)

Je fais deux fois le tour des vitrines. Ces oeuvres sont celles d'un artiste nommé Charles Morgan, qui signe Morgan d'ailleurs. Le panneau explicatif indique "L'esthétique du mouvement".

 

 



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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 11:00
Ce dernier opus de Danielewsky, me fait plaisir. Martin Smith avait raison de le supputer.
Il m'a accompagné à Lausanne le week end dernier.

Il se lit dans les deux sens ou peut-être quatre.
Il a deux premières de couverture.
je lisais un articles critique qui disait que la révolution était là, mais les ouvrages de Pavic étaient déjà géniaux dans les jeux de forme et de sens de lecture.
L'objet livre non obsolète puisqu'on arrive encore à réinventer des mises en page qui "révolutionnent" la manipulation qu'on en a, la façon dont on l'appréhende. Ne cherchez pas un début une fin logique, par quel côté le commencer, il n'y en a pas d'imposer ni même suggéré. On peut le commencer des deux côtés en le retournant.

Doublement de cette logique devant derrière, qui se matérialise en deux récits tête bêche dans la page, une chronologie universalisante du périple des deux ados en marge. Donc des pages en quatre parties.
Un récit, celui du voyage initiatique de deux ados quand on commence en 1963 à les suivre.
J'ai pensé à ce film de Gus van Sant Gerry, avec ces deux ados qui marchent qui marchent...

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 22:05
Tragiquement pas de mots qui me viennent, pas vraiment envie finalement d'en dire quelque chose....
J'en reviens à mes sentiements post "david foenkinos" ... pourquoi dire sur ce qui ne porte pas à mes yeux... et ne pas dire sur  un Meltzland , si pleins de choses prometteuses. 
Ce livre où l'impertinence la verve sont là mais avec plus de travail (oui il y est sensible) et puis cette impression que l'auteur ou le narrateur nous lache  quelque chose. Lacher c'est le mot. Le premier roman de raphaël Meltz, Mallarmé et moi (Panama), était tellement plus dans un mélange entre impertinence souriante et un peu de "hautain". 
Porte ouverte sur une sensibilité, voire une fragilité ?
Un cadeau.
Des choses qui remuent. Ecouter la confidence pourtant avec retenue...

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 21:55
La graine et le mulet
de Kechiche
a été récemment primé.

Je me souvenais avoir vu
La Faute à Voltaire au ciné quand il était sorti. Un film incroyablement touchant sur l'imigration, il'intégration.
Je me souviens de cette femme qui accompagne cet immigré dans ce parcours si dur. Aller dans le métro, vendre des fleurs à la sauvette...
et puis finalement, l'avion de retour.
C'était beau, dur, mais frappant parlant, nécessaire.

Je viens de voir un film plus court
L'esquive
Un film qui pourrait être de la Nouvelle Vague tellement l'extérieur et la prise de son est cru que les acteurs n'en sont pas révélant une certaine maladresse et sincérité d'expression, presque le Dogme...
Les jeunes de banlieue les pressions sociales, les pressions de communauté, les quipropos et inconforts de l'adolescence. Je l'ai trouvé si frappant que je l'ai regardé deux fois.
Le vocabulaire limité pour tant de tourments tant de choses remuantes, les incompréhension avec les adultes aggravés par cette faible maîtrise du langage... et puis la cruauté entre eux les chocs de culture des cités...

J'attends de pouvoir voir La Graine et le mulet,  ce réalisateur acteur et autre né en 1960 à Tunis (tunisie)
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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 20:38
Lydie Salvayre
Portrait de  l'écrivain en animal domestique
Seuil


C'est donc le dernier opus de Lydie Salvayre qui est médecine t écrivain.
Une femme "fatale"

'avais adoré lire
La conférence de  Cintegabelle
La Déclaration
La Compagnie des spectres
Quelques conseils utiles aux élèves huissiers
Passage à l'ennemie

et pas forcément aimé
La méthode Mila


En fait, il me semblait dans le spermeirs livres lus d'elle qu'il y avait  un truc fascinant dans sa façon de choisir un type de discours (la conférence, la déclaration, le spaech du guide de voyage, le rapports de police) et d'en respecter les règles formelles tout en le faisant imploser ; la forme est respectée et, à l'intérieur de ce cadre, le désordre s'installe au fur et à mesure de l'avancée dans le disours.

Et puis là, la narratrice est un écrivian qui, pour vivre, pour subvenir à ses besoins, accepte  de rédiger la biographie d'un riche et puant entrepreneur, un roi du Hamburger Topold. Tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose (d'où était parti ce débat l'an dernier sur la pendémie - mais est-ce si nouveau non - des auteurs qui exercent d'autres métiers pour vivre - à ne pas confondre avec les autres professions qui se mêlent à un moment de faire de la littérature)

Auteur domestiqué au fur et à mesure par son sujet.
Elle le juge, elle le regarde avec mépris puis constate en allant le glissement, dans son comportement et ses pensées. Dans le discours si critique et distancié du début se glissent des mots de la religion "christique", frites eucharitstiques,  "loecuménique sanctuaire"
Elle ne se départie pourtant pas d'une certaine hargne, surtout quand le personnage maître du monde bascule avec la peur de la mort.
Je me demande si le retournement est effectif au final. L'auteur domestiqué par son sujet mais qui reprend finalement le dessus ?

Faut-il ou non au sujet, surtout en matière de biogrpahie ?
CEtte question me renvoit à ce livre de Thomas Clerc sur Maurice Sachs chez Allia

Bref, entre japon, etats unis, .. le roi du burger, maitre du monde, écrase puis rapetisse, sous nos yeux un auteur dans les affres tourmentés d'un rapport au sujet à dompter, une femme de roi du monde un peu bimbo dont on aimerait nous faire croire qu'elle est banalement pas si creuse que ca, un ami d'enfance effacé vivant dans l'ombre et au crochet
Beaucoup de figures attendues.
j'ai pas été convaincue, mais je veux bien en parler...


Extraits

"   Il n'y aurait, pour lui, revanche plus joyeuse que celle prise sur une intellectuelle tourmentée d'absolu (ainsi me voyait-il) se ralliant à ses vues après les avoir véhémment accusées.
     Il n'y aurait, à ses yeux, victoire plus exquise que celle remportée sur la littérature que, selon lui et pour démesuré que cela me parût, j'incarnais.
     Et sil gagnait, comme il en était sûr, il la ferait descendre (la littérature) sur terre. Voilà ce qu'il disait. Avec le geste de l'écraser. Du talon."


ma vie est inane
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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 18:11
"Objets bougeant non identifiés" c'est le titre donné à la
6e fête du Cinéma d’animation
17 au 27 octobre
A Ivry-sur-Seine
Festival avec des longs et des courts métrages.
Moi ce qui me retient l’attention ce sont les cycles de Courts métrages.
J’avais un peu perdu le fil après mon départ de Clermont Ferrand, je retrouve là l’envie. Qui coincide avec ma découverte de Broken Saints
Corps en latex, pâte à modeler bois, fils…. Des objets animés… donc
Et donc, dans tout le programme (qui est visible ici)

je décide clairement d’aller
mardi 23 octobre
à 19h
y voir
« Des Courts pour les Grands »
Juste parce que la série comprend
Obscurité, lumière, obscurité, réalisé par Jan Švankmajer
Jan Svank maier, pour ceux qui ont subi mes logorrhées sur L’accordeur de tremblement de terre, se souviennent peut-être qu’il est inspirateur sinon collaborateur des frères Quay qui ont par ailleurs réalisé un très beau film d’animation sur l’atelier de ce « marionnettiste »…
C’est un univers sombre, parfois monstrueux, mais c’est vraiment toujours extraordinaire.

Il a notamment adapté de grand récits :
Faust
Alice au pays des merveilles
LE chateau des carpates
Don Juan


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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 10:06
fureur-de-lire.jpgVendredi
Genève à 9h du matin, descente de l'avion et du train geneve aéroport - geneve centre.
Cornavin - je commence à y avoir mes habitudes !

J'ai la journée pour trouver une idée de tenue de mariage en montagne... Genève... ca devrait "jouer" comme ils disent. Mais non je ne trouve pas ... rien
Mais en revanche je me heurte puis je finis par y plonger à des petits coins de livres, partout dasn la ville, des stands de brocante livre, des expos... C'est 'La fureur de lire" - alors j'en profite, je vais jusqu'à

Sur la place Planpain, il y a un chapiteau et du manga en ce vendredi après midi.

Cete initiative de Génève s'accompagne d'un petit livret dont vous voyez la couverture ci joint-.

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 15:46
Broken Saints
De Brooke Burgess
 
Je suis tombé par hasard sur cette perle. En cherchant quelque chose à me mettre sous la dent ou plus exactement sous les yeux.
C’est un animé, une animation.
C’est remarquable.
C’est réalisé totalement en flash. Pour une meilleure diffusion libre sur Internet.
Entre 2001 et 2003. Les épisodes sont de durées inégales et varient entre 12 et 86 minutes.
 
C’est assez beau. Une ambiance … lyrique.
Quatre personnages et une vision d’apocalypse.
Toute de la formule qui gagne au nouveau du scénar avec de l’étrange, de l’ethnico truc, du cyber et de la théorie du complot.
 
Le format flash hyper bien maîtrisé franchement chapeau, est un peu rigide mais permet tout de même le rendu de mouvement.
C’est très « bédé ». Et ca ne tient pas qu’au fait qu’il y ait des encarts et des bulles.
 
Ce film avait été couronné de succès et primé (au festival de Méribel pour autant que je sache)
Et, phénomène d’émulation, il existe toute une floppée de film de la même veine.
Depuis 4 ans se sont déroulées à Paris en décembre des « Rencontres du 3e genre : projections de courts de genre ». Cette année verra-t-elle la 5e édition et ma première participation de spectatrice enthousiaste. A suivre.
En attendant, je vais explorer les programmations des années précédentes et voir ce que je trouve à voir.
Je vous tiens au courant, bien sûr.
 
L’année dernière déjà
Clown Clown Clan
Jean-Pierre Ybert
Putain la vieille faut pas l'énerver
Abel Ferry
Maximiliani ultima nox
Thierry Lopez
Le pied
Olivier Barma
le jour du festin
Cedric Hachard et Sebastien Milhou
Au petit matin
Xavier Gens
Patiente 69
Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit
Judas
Nicolas Bary
Le 6eme homme
Julien Lacombe et Pascal Sid
Ratrix
Raphael Hernandez et Savitri Joly Gonfard
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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 15:29

Linda Lê
In memorium
Bourgois

Linda Lê pour moi, c'est Calomnies 
Linda lê pour moi c'est une langue recherchée mais pas complexe.

Linda Lê n'a pas de visage mais une écriture, pour moi.

Alors, un narrateur face au deuil. La mort d'une "artiste" dont il était amoureux, admiratif proche. 
Et puis, on se sent gêné. en creux on comprend ou plutôt j'ai cru comprendre que cette femme ne l'aimait pas. Il ne vivait que par elle, il n'était qu'un élément du décor du monde pour elle.
Il était passionné, elle devait condescendre parfois à le voir, à l'insérer dans son champ de vision. 
Et pourtant, il se bat. Il met en scène leur relation en donnant le plus d'écho possible aux petits gestes et mots qui laissent entendre qu'elle le cosidérait et minisime ce qui semble plaider pour l'indifférence.

La narrateur décortique ce qui définit cette Sola défunte....
Des Extraits du journal de son père mort très tôt. Un émigré cinéphile sensible et dépressif ou pour le moins triste.
Et ils sont beaux ces petits paragraphes de journal. Chaque paragraphe comme un aphorisme un peu développé...


Quelque part dans le livre, on croise le mot 
prosopopée
et c'est peut-être ca...

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