Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 20:51
Berlin en septembre
Septembre sans doute, avec points mais sans point final je l'esoère.

Cette ville c'est mille visages, milles possibilités
alorus sur le mode de chat fou pde teasing :

Je vous détaillerai mes journées à Berlin parce qu'il y a des l'archi de l'histoire,...




Moi j'ai fait le premier jour à patte place de la victoire vers reichstag en passant donc au milieu du Tiergarten par bellevue.
Puis un tour rapide dasn le quartier parleentaire derrière le reichstag.
Puis Brandebourg et remonter Unter den Linden avec un arrêt au Musée Guggenheim de Berlin, la Neue Wache, l'Université Humboldt et ka bibliothèque engloutie de Ullman... La cathédrale. La gendarmenstrasse et ses magasins franzosisichestrasse... le check point charlie. la bib. municipale (mais là pas la meine de faire le détour). Le jeudi soir les musées de Berlin sont ouverts jusqu'à 22h et gratuits (moi j'ai fait Altes museum rapidement, Alte NAtionalgalerie super, Pergamon et Mode museum)
 
Le second jour Potsdam faut partir tot y a un bout en train... le parc sans souci le moulin l'orangerie etc.. déjeuner dans la ville de Potsdal dans le quartier des Hollandais. retour sur berlin l'après midi, la potsdamerPlatz, la bibliothèque nationale, le philarmonique, le Kulturforum, le musée de la résistance en route vers le quartier des ambassades ouis le  long du canal le Bauhaus Museum... Puis Kurfurstdamm (nauséeux champs elysées gemaniques) et l'église du souvenir. Apéro à Savignyplatz.
Diner à Schönberg, quartier gay et branché soit disant.
 
Puis Penzlauer, Alexanderplatz, kreuzberg et l'est le dernier jour.
 
A ne pas rater :
Pandauer le quartier des granges... Orianenburger Strasse... le soir ca bouge bien.
 
Moi ce que j'aime c'est
les brötchen (surtout ceux au pavot) et les petits déj allemands brötchen käse wurstchen... le pain noir, les Marzipanhörnchen, les currywurst, les bratwurst

bref
bon plan logement auberge de jeunesse : moi j'étais près de la Hauptbahnhof sur Lehrte Strasse. 35 euros la nuit en chambre seul et petit déj compris. Wc Privatif, douches à l'étage.
ou hotel Circus
  E, arrivant à Tegel aéroport - le bus direct pour hauptbahnhof c'est TXL
Moi j'ai fait du mercredi soir 22h30 jusqu'au dimanche j'ai pris une carte hebdo trois zones (pour pouvoir aller à Potsdam, sinon deux zones ca suffit)

A suivre...  le détail de ces étapes...
 
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 21:24
J'avais donc dasn mes bagages pour mon périple berlinoir
Schiller Le Visionnaire
Ohnemus Je suis le tigre sur ton épaule (dont je vous parlais précédemment)
Ravalec

et celui-ci
Fallada
Seul dans Berlin
 

J’ai trouvé ce livre très bon.

Je l’ai ouvert dès le premier jour là bas… en confondant désagréablement ce sentiment que le peuple allemand est encore tellement dans le sentiment de culpabilité ou dans l’autflagélation. Et je sais que dans le « plus jmais ca » il y a l’entretien du souvenir, le devoir de mémoire, mais c’est vrai que c’est pesant et particulièrement prégnant dans Berlin.

Et ce livre se situe dans le Berlin en plein nazisme.

 
Et pourtant…
On pense immanquablement à Perec Le vie mode d’emploi… un immeuble et ses occupants dans l’intimité desquels on entre, par intermittence avec les interactions ou non.
Ce n’est pas un récit oulipien (Ouvroir potentiel de littérature – mouvement de Perec, Queneau… qui se fixe des contraintes et règles d’écriture souvent inspiré des mathématiques – j’y reviendrai très sûrement), pas de jeu ni de langage, ni d’autre sorte.

Mais cet immeuble comme microcosme comme chambre d’écho ou d’appelle du reste de Berlin voire de l’Allemagne.
Un des personnages féminins refuse le nazisme mais veut rester fidèle au pays et s’exile dans les champs…..
Un personnage de vieille femme juive qui a été contraint à vendre son commerce … et à qui on cherche à prendre l’argent…
Des fils morts, des jeunesses enrôlées… Mais aussi ceux qui résistent en organisation ou seuls…

Il y notamment ce personnage d’homme qu’on voit bien bourru mais très lumineux, un peu crasse, qu’on imagine facilement faible, couard, mais bon…e t qui décide de résister à ce führer et son régime en écrivant des cartes postales avec des messages appelant à la réflexion et à la résistance… il sera traqué par les autorité comme « Trouble fête ». c’est aussi une voie qui lui réouvira les portes de ses relations à sa femme.

On découvre aussi Berlin, la rue Penzlauer, le quartier ouvrier, des granges… l’Alexanderplatz… les trames… moi, j’aime cet aller et retour entre ce que je lis ce que je vois ce que trouve comme information sur berlin. Un triangle intéressant.

 L'auteur est de la même génération que Remarque. Né en 1893 et mort en 1947. Il a, dans sa vie, exercé plusieurs métiers très différents (qui lui confère, peut-être ce talent à décrire les univers de l'usine, de l'artisanat, des champs...). Au moment du nazisme, il s'était retiré, comme l'un de ses personnages féminins Eva Kluge (klug en allemant signifie 'malin' intelligent mais avec un accent de malice - je ne sais as s'il faut comprendre qu'il pense que c'était la meilleure des attitudes à avoir dasn cette situation)... il s'est donc retiré à la campagne en Poméranie.

Mais un gros roman, fascinant passionnant. Pas misérabiliste. Comme fleuve parce qu’on suit les personnages par épisodes, forme devenue classique mais que je voulais souligner par ce qu’elle nous renvoie à ce que les récits du 19e ont de passionnant …

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 20:39

Ce livre est publié chez Actes Sud 
c'est une traduction de l'allemand.

Cet opus est le premier roman d'un auteur munichois n" en 1946.

Le narrateur est un jeune homme de dix-sept ans... qui passe ses dix huit ans pendant la narration.
Il est allemand mais a vécu en Amérique, d'où il rentre en plein échec amoureux. Il est benjamin d'un famille dans laquelle c'est le frère aîné qui est prénommé Benjy (benjamin)... il est danseur à Londres homosexuel et atteint du sida, le narrateur est finalement assez opeu interrogatif ou en tous les cas bavard sur ses relations à son frère réelles ou induites. La mère le narrateur la vénère, l'admire comme une belle femme désirable intelligente... Un père un peu faible mais honorable.
Il tombe amoureux d'une jeune femme dont il dit lui même qu'elle est tellement remarquable que ca n'aurait pas du l'interesser... Se nouent entre les deux adolescents des relations belles sincères évidentes, de partage.

ET se mêlent les cultures allemandes et américaines, on nous cite James Joyce, mais aussi Carver... et c'est un clin doeil puisque l'auteur (pas le narrateur, l'auteur) est en dehors de ce travail d'écrivain et de jouralmiste pour Die Zeit traducteur de Carver.

Je me demande si cette narration n'est pas celle de la fameuse école anglaise dont je n'ai pas compris encore en quoi elle consistait exactement mais dont j'ai cru saisir qu'elle visait à rendre la narration agréable et fluide.
Là on lit le livre d'une traite. On se laisse prendre au jeu de ce narrateur qui a commencé par nous dire  "je vais écrire en temps réel"... et moi je pense alors aux prémices du monologue intérieur... oui encore !
Mais le récit est bien mené... on file l'histoire, et au fil de cette histoire, le narrateur pose le personnage avec lequel il interagit, ce qu'il est ou n'est pas, des éléments d'histoire, ce que la relation induit pour le narrateur et ce qu'il est. Chaque chose semble à sa place, arriver en temps et en heure.

C'est un amour impossible, empêché... Je ne vous dit pas tout .
Mais cette histoire est un roman, c'est une narration  en pourtant il est dédié à quelqu'un qui est mort et de l'histoire de qui ça semble inspiré.

"Le tigre sur ton épaule" c'est un livre "chouette"', j'utilise ce qualificatif, sciemment et non par manque de choses à dire... Il se lit bien, l'histoire est belle, ce narrateur nous parle bien (même si peu des autres personnages de ce roman me semblent bien consistants) . Pour tant, je ne suis pas bouleversée, je n'ai pas de sentiment d'achevement d'une complétude, d'une oeuvre... j'ai eu de bonne sheures de lecture.

Je vous ensouhaite, parce qu'il mérite d'être lu.
Partager cet article
Repost0
4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 22:40

Le prix Hugo Son nom originel est

Science Fiction Achievment Award

Il a été nommé ainsi en souvenir d'Hugo Gernsback (16 aout 1884 – 19 aout 1967, ormancier et fondateur de nombreuses revue dont Amazing storie – en dehors de quoi il a été l’un de premiers à utiliser le terme de « science-fiction » et fut un activiste de la diffusion et promotion du « genre »)

 

La prix Hugo est décerné depuis 1953, il est né cependant de la Convention Mondiale de Science-Fiction – tenue à New York dès 1939, qui continu à le décerné tous les ans.

 

L'ensemble des oeuvres primées donne un bon aperçu de tout les genres de la SF, et contient bon nombre de chef-d'œuvres dont certains romans de Gaiman (« Coralilne » dont je vous avais parlé)

 

Le prix Hugo comporte plusieurs catégories dont :

Prix du meilleur Roman

Prix du meilleur roman court

Prix de la meilleure nouvelle

Prix de la meilleure nouvelle courte

 

Vous trouverez sur Wikipedia les listes des lauréats du Prix Hugo
Je vous conseille aussi la consultation de la page sur Cafard cosmique
Cette année le Prix du meilleur roman est décerné à
Vinge
Rainsbaws End


que je viens de l ire, dont je vais vous parler... Vinge est l'auteur de  la Singukarité.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 20:49

Différenciation, et chronologie d'après ce que je comprends, entre romans psychologique (Dostoïevski) et de situation (Kafka)

A en croire Roger Grenier, le fait divers lui-même, illustrant le paradoxe d'Oscar Wilde, se répartit entre ces deux genres. Mais, dans la vie comme dans la littérature, ceux de Dostoïevski, paraît-il, se font rares.

 

Dostoïevski est instigateur du monologue intérieur en littérature.

Pourtant d'autres sources en attribuent la paternité à Dujardin dont je suis en train d'explorer l'œuvre.

Mais ce qui me semble s'embrouiller c'est entre monologue intérieur et roman moderne (Woolf par ailleurs en serait – alors pourquoi pouvait-on affirmer sa modernité ?!)

 Immédiateté de la pensée du narrateur

 

            Moi si je m'en remets à ma lecture de Roman français contemporain

p.23

 

 

Dujardin

dujardin.jpg










Les premières phrases sont impressionnantes.

dujardin2.jpg

L'édition que j'ai entre les mains comporte en annexe des textes dont le style est directement inspiré de lui… parmi ceux-ci

Des Forêts Le Bavard

Joyce

Paludes

 

Joyce et Woolf, De Forêts et Paludes comme romans modernes selon Thierry Guichard dans  Roman contemporain français. On tourne autour des choses importantes, là.

 

Woolf, Vagues - c'est une succession de glissement d'un monologue intérieur à l'autre. Mais, il en est des traces aussi même si ce n'est pas la forme effective dans Orlando (quand je parle de métonymie… on passe des pensées de Orlando sur la reine via la vision de sa main aux pensées de la reine via la vision qu'elle a de sa tête – mais ce n'est pas du discours direct)

Huston, monologue intérieur

 

 

Dans l'essai qui donne le nom au recueil L'Ere du soupçon (et hérité de la formule de Stendhal « Le génie du soupçon est venu au monde »), elle revient sur ce qu'on jugeait comme roman

« celui où l'on voir agir et vivre des personnages » avec l'obligation pour l'écrivain de croire en ses personnages inventés…

Plus loin elle formule ceci : 

[Le personnage de roman] a, peu à peu, tout perdu : ses ancêtres, sa maison soigneusement bâtie, bourrée de la cave au grenier d'objets de toute espèce, jusqu'aux plus menues colifichets… »

Et là moi je pense à un livre qui débute sur quelque chose comme ca… Une maison grande bourrée d'objets de tout genre… mais vraiment à rabord… et au fur et à mesure que se lient et délient les histoires des personnages, on comprend comme cette image d'ouverture était une métaphore…. Le livre en question ?! Les frères Holt, si je me souviens bien.

 

Elle nous dit l'émergence du « je » anonyme qui est tout et qui n'est rien et qui n'est le plus souvent qu'un reflet de l'auteur lui-même. Un « je » qui a usurpé le rôle du héros principal et occupe la place d'honneur.

 

Elle dit que ce « je » qui peut sembler égocentré et juvénile n'est pourtant pas une régression.

 

Ce qui nous amène à la définition du nouveau roman
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 13:59
Xavier Person de temps en temps donne des textes, des mots.
Il donne.

Propositions d'activité
Bleu du ciel

Xavier Person a initié les résidences d'écrivains en Seine Saint-Denis, travaille à la politique du livre de la R2gion île de France, il est intervenu dans Le Matricule des anges et  intervient toujours aux Marids littéraires sur France Culture.


Il se demande parfois si au-delà du bonheur qu'il a de "donner ces trucs" , il y a utilité à ses livres.
Il se pose la question souvent pour ses livres et pour ceux des autres aussi "Mais qui va lire ca ?"
Est-ce que les mots seront utiles à d'autres, est-ce que jle livre engendrera des émotions ?

Alors, Propositions d'activités" , ce sont des textes, un pavet typograhique sur chaque page
Un morceau, lyrique mais pas concrètement typographiquement de la poésie classique, et pourtant la poésie ... le lyrisme des ressentis.
Il y a de l'insaississable dans son écriture... comme : dire sans lacher tout. Dire à demi mot, ou effleurer les choses. Comprendre qui pourra, ou devra...
Oui, ces courts textes sur un même schéma
Mais derrière l'idée que ca résonne toujours pour quelqu'un. 
Typiquement le livre qui doit trouver son public... dans le sens, c'est une façon d'être au monde et aux autres bien particulière, pour qu'elle résonne il faut pouvoir l'entendre, il faut qu'elle vous soit familière ou du moins pas étrangère.


Vous trouverez un "papier" sur libr critique, mais celui qui  parle le mieux de Xavier Personc'est lui

Partager cet article
Repost0
31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 09:35

nonnonba4.jpg
NonNonBâ

Shigeru Mizuki, né en 1922, une enfance dans les années 30 dans une petite ville du Japon.

C’est un pavant magnifique publié chez Cornélius.

Il y narre une enfance campagnarde mêlée de croyances populaires et notamment de YOKAÏ

             Les Yokaï sont entre les fantômes, les êtres fantastiques, les monstres….

Ils peuvent incarnés les peurs, fantasmes…

La maison de la culture du Japon à Paris leur a consacré, en fin 2005 et début 2006, une exposition sublimement mise en scène. Chaque changement de salle était ponctué par des bruitages de souffle. Les Yokaï apparaissent partout…

 

            Comme tous les Manga publié depuis une dizaine d’années en France, cette édition française respecte le sens de lecture autant que faire ce peu…. De notre point de vue : de la fin du volume vers le début, de la dernière age vers la première. Puis, chaque page de droite à gauche. Et les nombreux onomatopées et bruits… les japonais truffent leur Bandes dessinées – Manga, qui est juste le terme japonais pour manga et non pas un genre donné – de tous les bruits.

 

            Tout en se déroulant chronologiquement, cette histoire est découpée en chapitres « indépendants », en forme de petites nouvelles, avec un thème particulier.

 

            Le narrateur est un cancre qui dessine (pour l’autobiographie). Il est entouré d’un père qui a du mal a gardé un emploi et se reconnaît une vocation a diffuser la culture (via le cinématographe et des prosélytismes divers) dans la petite ville, une mère fière de ses origines et ouverte un peu naïve, deux frères et surtout une « prieuse » qui lui apprend à connaître, reconnaître et comprendre les yokaï…

La mort, la religion, la situation du japon dans les années 30… ces éléments y sont.

 

C’est beau ca se lit très bien. Je me suis régalée.

L’auteur est un contemporain de Tezuka… LE mangaka.

nonnonba-copie-1.jpgnonnonba3.jpg



Le catalogue de l'exposition de la maison de la culture du Japon
yokai.gif



Partager cet article
Repost0
31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 08:36
Date : jeudi 06 septembre 2007 - Horaire : 18 h 30 - 20 h 00
Contact : inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à conferences@arts-et-metiers.net
Lieu : Amphithéâtre Abbé Grégoire
Entrée par le Musée des arts et métiers
60, rue Réaumur
75003 Paris

Métro : Arts et Métiers ou Réaumur-Sébastopol
Bus : 20, 38, 39, 47

Entrée libre dans la limite des places disponibles
L'intelligence artificielle reproduit l'activité de notre cerveau... Les ordinateurs ne se trompent jamais... Les machines n'ont pas d'émotions ni de conscience... Demain, les robots nous mettront tous au chômage...

Des premiers automates aux derniers robots intelligents présentés au Japon, la machine ne cesse de fasciner. Mêlant souvent le vrai et le faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes... Quels sont les enjeux et les limites de l'intelligence artificielle ?

Rencontre avec Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l'université Pierre et Marie Curie, auteur de L'Intelligence artificielle, Le Cavalier Bleu, collection Idées reçues, mai 2007

animée par Mathieu Vidard, producteur de l'émission "La tête au carré" sur France Inter
Partager cet article
Repost0
31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 01:00

J’ai rdv avec C.P. au Point Ephemere, lieu hype s’il en est, sur le bord du canal. Juste derrière la sortie du 2 à Jaurès.

Nous buvons notre binch’ avec le sourire. Depuis le temps que nous devions le faire. Bâtons rompus, et convenances aussi.

Ce quartier est le sien, je suis donc aveuglement le long du canal à la recherche d’un lieu où dîner. Ce devait être le Valmy. Le plus ancien des établissements du quartier. Il ne paie pas de mine, on dirait vraiment un bon vieux bistrot parisien. Il paraît que le cuisinier est fantastique et que tout est vraiment cuisiné sur place. C’est fermé… Commence alors une épique balade les petites rues. Beaucoup des restaurants visés sont fermés. Paris en août, c’est …. Juste fermé ! L’un des ultimes endroits préssenti est

rue Sainte Marthe ! La célèbre !

C’est décalé ces rues, on se croirait partout sauf à Paris les devantures sont incroyables, délabrées mais pleines de charme… du linge aux fenêtres.

Le restaurant est chilien
Tierro del Fuego 
fuego.jpg

Le patron nous accueille avec chaleur. Visiblement C. P. n’en est pas à sa première visite.

Mais tout est réservé pour la soirée. Alors, comme nous lui montrons que nous sommes déçus, il nous emmène dans la boutique d’à côté. Marchand et boutique de dégustation de vins, essentiellement chiliens. Et, il nous installe là, tranquillement. Nous dînerons là.

C’est génial. Des plats, peu mais typisch chiliens, des vins chiliens, beaucoup de chaleur dans le service…

Les plats sur servis dans des plats de terre cuite, c’est chaud et c’est bon.

Je mange une Pastel del Choclos c’est délicieux. Du bœuf, du poulet, de la courgette
PastelChoclo.jpg

Un peu épicé mais sans outrance.











LE vin chilien est corsé et accompagne joliment les plats.
 
Partager cet article
Repost0
30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 10:37
Printemps de septembre

J’ai lu un artice assez critique dans Beaux Arts en cours. L’auteur de l’article rappelle très justement que le Printemps de septembre est la récupération d’une manifestation, celle de l’image à Arles, et que son déplacement à Toulouse avait été accompagné d’une certaine perte d’identité de la manifestation. Et c’est vrai que les fois où j’y suis allée, j’ai vraiment fait une biennale d’art contemporain pas un festival de l’image…

Mais je tiens à dire que la dernière fois, j’avais vu des choses qui m’avaient plues

Notamment j’avais découvert Marclay (artiste influencé par la musique et le cinéma dont témoigne la dernière création pour la villette – il a notamment mixé « BlowUp » de Antonioni et « BlowOut » de tarantino deux films entre image et sons)

26-novembre-066.jpgUn artiste, Franck Scurti, avait disséminé dans la ville des enseignes mais floutées, troublées inversées comme reflétées dans une étendue d’eau, comme dans la phrase de Walter Benjamin « Qu’est-ce qui fait finalement la publicité à ce point supérieure à la critique ? Non pas la flaque de feu qui les reflète sur l’asphalte »

 
Où cette phrase de poème déclamée dimanche dernier par Tabacaria

«écritures lumineuses qui assaillent le ciel »

DSCN9321.JPG

Elles étaient in situ, de sorte que c’en était déroutant. Je me souviens que la photo ci-à côté, je l’ai prise par hasard sans savoir ; le premier des trois soirs passés à Toulouse, alors que j’étais attablée avec les trois garçons à l’apéro. J’ai compris après.

 

Cette année, on nous annonce un prolongement d’un travail initié cette année à Venise

« Hamsterwheel » (autour de Franz West) et réfléchissant sur la diffusion de l’art et notamment à travers des expositions de groupe.

En dehors de quoi le tout est flou.

La preuve c’est que depuis un moment déjà la page d’accueil de la manifestation ne bouge pas et pour avoir un peu d’information il faut passer par

 L’article de Beaux Arts dit en substance qu’à force de tatonner cette manifestation se rend illisible au niveau national et international. Et je trouve que c’est très pertinent, d’autant que c’est la même année que Lyon. Ce sont des biennales, elles auraient gagnées à alterner…

Bref, en dehors de quoi, si je peux y faire un tour, j’en serais ravie, ne serait-ce que pour soutenir une ville, une municipalité qui se dote d’une politique culturelle ambitieuse et ouverte…


Partager cet article
Repost0