Je pars pour les trente ans de SuperCanard, on se demande pourqoi, aux alentours de Bourges, après mon travail samedi soir et sachant que je reprends le premier train du lendemain pour retourner travailler.
            En partant je chope une bande dessinée que j'aime. Je prends mes transports en commun, arrive un peu en avance à Bercy prends un café...

Bulles et Nacelles
 Dillies

           couverture orange

            Le pitch :

              Une souris qui commence par nous dire à quel point la solitude... ou est-ce le célibat.. non la solitude.... c'est bien. Et un Jimini criquet - l'incarnation dela conscience de Pinocchio... sauf que là c'est un menu poiselet. En revanche il a bien le chapeau haut de forme...

            Mes modestes commentaires

                 Le dessin est magnifique, sensible. Je pense, je suis obligée, à Carlos Nine, dessinateur, bédéaste argentin qui sévit en France. grand chouchou des bibliothécaires jeunesses. Moi j'la'ime poru ces albums adultes pas piqué des hanetons notamment le canard qui aimait les poules...

           Taille hatituelle des livres de l'éditeur. tout blanc avec comme image de couverture une carte de l'Europe centrale tendance est...  avec des points rouges pour signaler les étapes de voyages.

            Le pitch :

               Récit de voyage. Pas de mention de la Bulgarie mais de la Moldavie.IL parle de la misère... il parle de l'alternance campagne tellement verte et paisible et l'urabinsation. Il parle d'impression d'infini... mais avec une connotation d'ennui. Mais ça donne envie.

                extrait : "La transnistrie s'est séparée de la Moldavie en 1992. Il y a eu une guerre régulière et des milliers des personnes ont été tuées. En réalité elle n'a jamais fait partie d'un Etat moldave historique"

Evidemmentpuisqu'il n'y a pas d'Etat moldave historique. C'est fascinant cette histoire ; un territoire qui fut alternativement roumain ou membre de l'URSS...

            Mes modestes commentaires

                 Ben juste fascinant... en tous les cas plus que que le récit de voyage de cette femme qui marcha de Paris à Jérusalem et qui vécu la plupart de son voyage tellement mal et qui décrit la Bulgarie et la Moldavie comme si "particulier" avec les femmes blanches.

        Le Monde diplomatique publie totu un dossier sur la Moldavie aujourd'hui beaucoup plus sérieux et rassurant que beaucoup d'autres sources....

Aujourd'hui

           J'ai briefé une jeune femme sur mes outils techniques et méthodologies...

           J'ai combattu l'administration.

          J'ai rencontré le représentant parisien de Château Clinet  - un domaine haut de gamme de Pomerol introuvable à Paris. Un homme charmant et ouvert, avec qui les porpos furent divers et enrichissants... Pour l'anniversaire de Super Canard, son père nous conseille de faire tout le repas sur un Château Clinet. Je découvre le Domaine qui mélange entre 80 et 85 % de Merlot selon les années et cabernet sauvignon et cabernet franc. L'idée était d'annoncer cette référence avec les cavistes pour obtenir de la qualité en Pomerol. J'ai fait des recherches, contacté des domaines, dont le Château clinet... me voilà en contact avec le représentant. Entretemps, j'entraine Mine de rien chez un caviste de la rue Daguerre... où le jeune me vend d'office le "Ronan" un vin élaboré par l'équipe de Château Clinet... pour 7,95 la bouteille. Avec PY et Zél' et Mine de Rien nous le goutons et l'aimons... il lui faut dix bonne sminutes d'ouverture dans le verre mais nous sommes emballés. Nous réservons une caisse.

J'ai le représentant Clinet au téléphonel me promet deux bouteilles de l'un des meilleurs millésimes d'après ce que j'ai lu 1998. Nous nous retrouvons devant le Victoria. Il ferme mais le patron nous laisse nous installer. Le représent' me demande ce que je veux. Je lui dis vouloir le suivre. Il commande..... sisisisi deux verres de Ronan !!!! Je suis abasourdie par la coidence je lui dit que c'est le vin sur lequel nous nous sommes arrêtés au final. Ronan pour le repas et une oudeux de Clinet pour cadeau. Et s'entamne une discussion édifiante agréble et dodue sur les vins d'un peu partout...

             Je passe voir le Matou rue Charlemagne et ça me fait du bien.

                                  Je suis en train de lire The Book of funny suicides de andy Riley... dessins humouristiques à se faire pipi dessus ... toutes les techniques de suicide d'un lapin. Je ne peux m'empêcher de penser à Trondheim... pas pour le Lapin mais poru Mister O. et ses tentatives de passer la crevasse, d'un bord à l'autre.

         Sur un lien de ActuSF, je découvre des photos d'auteurs de SF, plutôt branche fantasy, dans leur bureau. Interloquée amusée, je suis le lien. Et tombe sur le site où tous les portraits sont visibles. Le coup du photographe qui fait un receuil de portraits d'auteurs, c'est pas neuf. Dans ce cas, l'effet voyeuriste - comment vit l'auteur - se double du fait qu'ils soient des auteurs de fiction fantastiques. Leur environnement est-il surréaliste, irréaliste . Y a-t-il des statuts de gnomes, des tables de frankenstein, ... ?

     












  Donc, je décide de lire les auteurs photographiés... et me lance dans les recherches. Beaucoup n'ont jamais été traduits mais quelques uns sont trouvables. J'emprunte

La guerre éternelle de Hadelman

           Un livre de poche. CollectionSF, ton mauve. Papier basse qualité commme je les aime parce qu'ils prennent une odeur bien particulière.

            Le pitch :

                On nous entretien d'une société ayant colonisé d'autres planètes mais surtout où on élève des supers soldats impavides à qui on greffe des membres quand ils en perdent et où rien n'importe sauf l'art de la guerre et l'anéantissement maximale de toute crainte et.. humanité.

            Mes modestes commentaires

                 Je ne suis pas emballée par la lecture de ce récit d'anticipation un peu planet opera. Un récit trop "guerrier" pour moi ... malgré l'histoire sous jacente et la fin.                   

Le mois de juillet, se termine à toute vitesse,
avec quelques soirées parisiennes :
une soirée chez le bibliobsédé - ça faisait longtemps - la compagnie y est toujours agréable intelligente engagée... je suis accompagnée de Mine de Rien et de SuperCanard

une avec un verre de rouge aux Tonneaux des Halles - Rue montorgueil, là où j'aime aller boire un Montlouis demi sec 2005... Cette fois encore avec Mine de Rien et SuperCanard. Ca faisait un moment que Mine de Rien et moi n'aviosn pas pris le temps de nous voir autant. Bon c'est toujours comme si on ne s'était pas quittés...



une bière avec le Jetsetteur, le Mât de cocagne, le Nain qui hurle et Bob l'éponge au Point Ephemère - the place to be bord du canal à Jaurès avec toujours un concert ou une expo ou les deux. Cette fois, DJ Mat... au moins dans le lot kitsch de ce qu'il nous sort..."Over and Over" des Hot Chip. Du monde de l'ambiance !

une soirée bien pénarde chez Zéline avec Py, mine de rien SUpercanard pour faire vivre une soirée parisienne à Coco et Jéjé venus de Normandie.

un cocktail sans alcool appelé Cendrillon (schweppes, pamplemousse, citron, ...) avec un usager de mon service qui ce jour-là a décidé d'oser m'inviter à prendre un verre après mon boulot allez savoir pourquoi... Très bon moment dans un bistrot à la Porte d'Orléans...

avec des livres :
Les Onze de Pierre Michon

             Le livre

           Toujours ces couvertures jaunes avec Titre et auteur en noir sobrement. Pas d'illustration. Pas très dodu... Je ne sais pourquoi je crois qu'il va me parler de foot.

            Le pitch :

Vous connaissez ce tableau représentant le Comité de salut public de 1794... instaurant le gouvernement révolutionnaire de l'an II et la Terreur (moi qui croyait que 1792 était l'année de la Terreur)??? C'est  ce dotn il s'agit le tableau de François Elie Corentin... appelé Fançoizélie... que Pierre Michon qualifie de Tiepolo de la Terreur.

            Mes modestes commentaires

                   Toujours une plume efficace, fictive et pourtant bien parlante.

Je pensais connaître ce tableau...e t voulant le mettre ci joint, je m'aperçois que ce à quoi je pensais ne correspond pas ... alors si quelqu'un peut m'aider. En meême temps si l'objet livre ne comporte aucune reproduction de ce tableau c'est qu'il y a bien une raison.

L’auteur :

Pierre Michon m'est connu par ses Vies Minuscules si célèbres, protraits de "petites gens" selon l'expression consacrée… Un auteur qui fut en résidence dans le Val de Marne... Un auteur talentueux.

Et sinon, suite à un article de Onfray (ben oui... que voulez-vous que je vous dises - dasn "Siné hebdo" de cette semaine qui trouve écho d'ailleurs quelques pages plus loin avec une bibliographie libertaire, je commence à lire les références anarcho libertaire... Bakounine Dieu et l'état, Proudhon, Stiner L'unique propriété, Lyotard La quuestion postmoderne.

           Après un week end à orbec en Normandie (qui fut en soi très agréable bonne compagnie,piscine privative couverte eau à 32°, concert de rock... mais c'est mal terminé) je suis ravie de retrouver mon chez moi. Me rouler dans mes fringues, embrasser mes murs, admirer mon PQ, vénérer la vis tombée la semaine dernière du futon contre la quelle je pestais sans la revisser et que je suis contente de retrouver...
Pour fêter la fin du problème je vous livre cette petite chose sympathique

Hermann Kant
Parfois les brötchen croquent sous la dent
Autrement littératures
         Le livre

            Une collection de littératures autre... oui. Vous savez, premier moitié haute de la couv blanche avec le titre et l'auteur en noir et seconde moitié, la basse une image, une photo souvent. C'est la collection qui a notamment publiée "Lettre à une inconnue".... Kressman Taylor 

            Le pitch :

  Un narrateur comptable, fou de brötchen et notamment ceux du boulanger en bas de chez eux. Bref, son addiction le mène vers le mensonge, le détournement de faits... et ca va loin.

            Mes modestes commentaires

                   Le narrateur je l'aime il a le même vice que le mien, le pain et tout particulièrement les Brötchen. Et ça je suis la mieux placée pour comprendre y a qu'à se rappeler là ou là et un peu là aussi par exemple (pris les mêmes photos en roumanie, estonie, autriche...)

                    Le ton est enjoué. C'est très léger.

37 pages ... heureusement qu'ils ont sous titrés "récit" et pas roman.

L’auteur :

La biographie en fin de volume nous le décrit comme né en 1926 à Hambourg. étude de germanistique, président de l'Union des écrivains de RDA. Il est dit-on prolixe mais seul cet opus et un certains L'amphithéatre aurait été traduit.…