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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 14:07

08-JAILLET-2007.JPG

Sansalina

Nicolas JAILLET

   Le livre

       J'ai la version livre de poche, folio policier, mais la couverture ne me plaît pas du tout ! Donc ci jointe l'image de la couverture de la première édition par les éditions Après la lune... Editions que je ne connais pas, comme ça à première vue un catalogue très polar, avec des signatures enviables comme Jean-Jacques Reboux (je l'avais découvert parce qu'il est un des auteurs de chez Baleine).

         Le pitch          

        Plusieurs voix, ou plusieurs points de vue à plusieurs époques  Pourquoi cette voiture qui vient s'exploser dans les vitres de la toute récente bibliothèque voulue par la jeune Dolores ? Parce qu'elle est une amie d'enfance des frères Martin, devenus malfras, sûrs d'avoir été méjugés, méprisés. ils envoient Guzman reécupérer la jeune femme... 

L auteur

       Jaillet, Nicolas. Un "homme de téâtre" né en 1971 nous informe la quatrième de couverture. Je n'en sais pas plus mais je veux bien croire la page de l'éditeur.

Mes modestes remarques

        Les chapitres courts sont un atout non négligeable de l'ouvrage, pas pour une question de lâcheté face au texte ou de mondre éffort, pas seulement parce que le lecteur qui use des transports en commun y est au rythme des stations, mais bien parce que ça cadence, ça ryhtme. Les changements d'époque nous sont signifiés ainsi. 

         Edouardo Mendes, franchement comme nom de personnage, c'est superbe, c'est presque trop romaneque, du coup !

Les extraits

        "Dolores lisait souvent plusieurs livres en même temps. Elle marquait les pages avec des trombones. Elle referma L'envers du paradis et tendit la main vers une nouveauté. Un livre avec un couvertureillustrée. On y voyait une jeune femme entre les bras d'un homme qui portait un turban. Ils étaient dans le jungle. La jeune femme se débattait mollement. (...) Les filles de la bibliothèque, entre elles, appelaient ce genre d'ouvrage "une sucreire". Dolores en raffolait. Ici, le livre aurait plus de succès que Great Gatzy. La conservatruce de la bibliothèque se devait de l'avoir lu."

      

Lu

enfin relu les best of Golgo 13

du moebius

le dossier du dernier numéro Etape sur l'esthétique sceince fiction - j'y reviendrai

et Duncan Evadés de l'enfer

 

Ecouté

la BO de Marie Antoinette de Coppola

 

vu

Dexter encore et toujours et la saison 2 de Hero Corp très tèrs très bien

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 14:54

 

le-fusil-de-chasse.jpg

Le fusil de chasse

INOUE, Yasushi

   Le livre

       J'ai la version STOCK POCHE cet opus. Les couvertures roses. Celle-ci ornée d’une photo où le mont Fuji se reflète dans une surface liquide. 

          Le pitch          

        Une courte introduction nous est faite par un poète inspiré par un fusil comme métaphore de la solitude humaine, l’isolement. Son poème faisant régir, et notamment un chasseur qui lui donne à lire ce qui suit.

          Trois lettres,   celles de trois femmes au cœur de l’existence de cet homme à la fois absent et très présent - Midori, sa femme, Saïko, sa maîtresse et la fille de celle-ci, Shoko. Toutes écrites au moment de la mort de Saïko, mort volontaire consécutive à une longue maladie. Midori, femme légitime mais amie déclarée de Saïko (la secrète maitresse de son mari), vient soutenir Saïko, et voulant l’introduire la fille de saïko, Shoko, la trouve dans un kimono de soie gris mauve avec des chardons dorés. Or, ce haori est le révélateur pour tous.

 L auteur

       Yasushi inoué est maintenant bien connu en France. Mort en 1991, il a laissé une œuvre prolifique. Au Japon, il fut primé et reçu notamment le prix  qu’on dit prestigieux Akutagawa. Beaucoup de ses œuvres furent adaptées au cinéma et notamment par Le célèbre Kurosawa (mort lui en 1998 et connu en France pour quelques films tels que Les sept samouraïs

Mes modestes remarques

        Ce récit est à la fois fulgurant et poétique. Non que je veuille à toute force opposer ces deux adjectifs, mais il y a tout à la fois de la douceur lyrique et de la force des passions dans ce texte.

          Ce roman épistolaire à trois voix réussit ce tour de force de nous dire, à nous qui pénétrons dans une histoire intime que nous regarde somme toute pas, tout le « relatif » d’une vérité. Ce sont trois vérités, dont aucune ne l’emporte sur l’autre. A chaque récit, j’ai adhéré au point de vue, me suis dit qu’il était juste (à tous les sens du terme). Pas de morale qui surgisse. « Juste » les passions humaines.

          Par ailleurs, la force symbolique de ce haori en soie (bien plus que celui du fusil dans le texte introductif) m’a impressionnée au même titre que le caractère, disons, dépouillé du texte. Du tout se dégage une réelle force.  

 

Les extraits  

Il me semble qu'un homme est bien fou de vouloir qu'un autre le comprenne.

Un amour qui ne peut survivre qu'au prix du péché doit être bien triste.

Puisque nous ne pouvons éviter d'être des pécheurs, soyons du moins de grands pécheurs.

 

 

Encore à venir

Murakami Ryu

quelques polars de grignottage pour reprendre l'expression de mon refourgueur attitré

 

en préparation

mon état des lieux

"la boutique des pandas"

la grosse fête des amis bien comme on aime pour commencer 2011

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 23:03

          Votre serviteur n'a pas eu de vacances pour les fêtes, comme vous pourriez l'avoir un peu prestement déduit de mes absences. Non, votre serviteur le fou a délocalisé légèrement l'hébergement de sa folie. Le toit, cherché depuis 6 mois, a fait son apparition in extremis avant que la voix du fou soit celle de chez les autres. Un petit nid douillet, un peu plus haut. Il a fallu faire une bonne partie du démenagement sur le dos dans les mains, trajet de métro par prajet de métro, du sport finalement. Jusqu'à l'aide des voyageurs enthousiastes hier toute la journée pour les finitions, les remplacements dans l'ancien nid, un peu de ménage pour finaliser. A trois on était pas de trop !

 

         Pendant ce temps, le reste du monde continue d'aller son train ! Donc, dans mes lectures, quelques "vieilles" choses.


 

 CHEEVER, John

Falconer

41GDSVJD9GL._SS500_.jpg   Le livre

       J'ai la version livre de poche, librairie générale. Une couverture assez sobre avec juste une photo pénitenciaire !

         

Le pitch          

        Ezechiel Farragut le personnage principal est un détenu dans un pénitencier, Falconer ...  Il est accusé du meurtre de son frère. Les errances de pensées de cet homme enfermé, les flash blacks, les bénédictions venues du ciel (non , je veux dire juste l'évêque venu en hélicoptère pour donner une messe et la communion)... 

L auteur

       John  Cheever est un auteur américain sur lequel je connais fort peu de chose excepté qu'il est plus connu pour ses nouvelles. On cite souvent Bullet Park 

Mes modestes remarques

        Un récit bref mais intense, où s'explose et s'expose, la brutalité possible de l'humain. Sa froideur aussi.


         Un style simple et efficace.

Les extraits

        "Je t'aime bien , poussin, mais ut ne sais pas sourire. si tu savais sourire, tu n'aurais pas ces rides autour des yeux, et ces plis profonds partout sur la figure."

       "Volant au-desus des feuilles, des prospectus et des murs, il y avait les oiseaux. Farragut considérait les oiseaux avec circonspection, car la légende où de pauvres prisonniers aiment les oiseaux du ciel ne l'avait jamais beaucoup touché."

 

 

 

 

 

pour les 2 jours festifs j'avais aussi mis dans mon sac à dos

Claudel Connaissance de l'Est  (mais cette fois pas uniquement pour ses écrits sur le théâtre de Nô)

Murakami Ryû Les bébés de la consigne automatique

Inoue Le fusil de chasse

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 14:55

pouy-rouge-et-vert.gifPOUY, Jean Bernard

Le rouge et le vert

 

 

Le livre

      Je le lis dans la seconde édition, en poche, mais il faut tout d'abord en Série Noire/Gallimard, avec une couverture plus explicite, comme vous le contastez à gauche pour la première édition.pouy-rouge-et-vert-2.GIF

Le pitch et  

       
       Nous parlions de roman policier, eh bien lisons maintenant !

        Le personnage principal est un nez, pas le membre, la capacité ! Il est peut-être (et est-ce seulement sûr ?!) daltonien et surdoué pour les odeurs ! Et le voilà dans un enquête et toute la subtilité réside dans le "sur quoi?".

                      On glose sur la définition des différentes tendances dans la "littérature noire". Moi-même j'aime me gargariser en faisant la distinction entre le roman policier (dans le sens roman à énigme) et le polar – le roman où l'on cherche qui et comment avec démarche intellectuelle logique (comme décrit dans le Double assassinat de la rue Morgue) le  Who done it, comme les spécialistes aiment à l'appeler et le pourquoi, l'analyse de ce qui dans la société engendre la violence. .. bon, donc là notre enquêteur n'en est pas un mais il a le nez fin et il est payé par un chercheur en mal de sujet pour écrire un roman pour faire son enquête. Sur ... ce qu'il trouve... à lui de voir. Alors qu'est ce qui importe ? Ce qu'on cherche ? qui on cherche ? 

  Mes modestes remarques                 

           Ce petit stratagème, double stratagème en fait, est bien amusant.

Mais pour ne rien gâcher... on se sent vraiment comme dans du Pouy. J'ai retrouvé, ce qu'il me semblait avoir perdu ces derniers temps et même il y a un an jour pour jour quand je lisais les ouvrages de la série pied de nez à la Série noire ( la Suite noire) et que je m'apprêtais à aller le voir l'entendre à la librairie L'Arbre à Lettres le soir même.

            Le récit est truffé de références. A la musique - on qit qu'il est très rock comme garçon... je citerais le plus évident : Spinoza encule Hegel où revient comme le refrain qu'elles sont les paroles "Plaesed to meet you, hope you guess my name" de Sympathy for the devil, chanson de l'album Beggars banquet - paru en décembre 1968 - référence par ailleurs bienvenue quand on raconte son mai 68 !

             Au cinéma. Là aussi c'est une récurrence puisqu'il avait publié en 2004 un ouvrage intitulé Je hais le cinéma (Les Contrebandiers éditeurs, coll. Adk Pamphlet) et un roman Le cinéma de Papa... sans compter les références régulière soit dans le forme soit dans le fond 

            Ainsi de suite... on retrouve beaucoup de ses thèmes de prédilection et sans les énumérer tous je terminerais volontiers par un dernier exemple : la vache ! La vache est l'héroïne de Larschmütz 5632 (vache bretonne et télépathe, totu de même) et là notre personnage principal se fend d'une longue éloge de la vache (... pas folle comme chez Claro Eloge de la vache folle mais tout de même)

 

           Le mélange de l'érudition extrême et du langage populaire qui est une remarque de M. Pouy, se retrouve aussi. Ses tournures de phrase, ou la proposition subordonnée vient vous surprendre et vous faire rire. Le sens de la formule et du jeu sur les expressions, les mots et les sonorités.

 

            Je ne suis pas sûre que ce type d'assertion soit du goût de tous les auteurs, mais j'ai eu l'impression de passer un bon moment avec un bon pote, celui qui fait toujours marrer, celui dontn on connait bien l'humour et que ça fait bien plaisir surtout quand on n'a pas le moral.

 

 L auteur

          Pouy je ne le présente plus ! J'en parle tout le temps comme là  ou et encore ... etc...

 

 

 

En lecture

London Orbital Iain Sinclair (édition Inculte)

Stone Junction de Jim dodge

L'empire d'un homme  de Sender (Attila)

 

En préparation 

la foire du vin ce week end à la porte de versailles

Carnavalet

du cinéma pour aller voir "Montpensier" "Potiche" peut-être

 

En visionnage

"Engrenages"

Dexter saison 5

 


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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 13:24

jirgl.gifReinhard JIRGL 

Renégat, roman du temps nerveux

Quidam Editeur / collection Made in Europe, 2010

   Le livre

           Je vous ai déjà présenté des livres de la même collection chez cet éditeur – et notamment L’homme qui tua Roland Barthes de Thomas Clerc.

             La maison d’édition est remarquable. Fondée en 2002 (pour ce que j’en sais) par Pascal Arnaud, sise à Meudon.  Sail ligné éditoriale se décline rien moins qu’en terme de relation plus qu’étroite entre le fond et la forme et de marge :

« Quidam Editeur se consacre à la littérature contemporaine, française et étrangère, avec une prépondérance poulogo1quidam.gifr des ouvrages dont le style jaillit de la forme. La maison a l'intention d'élaborer dans les marges de la pro duction courante une collection d'auteurs européens en particulier, oubliés, délaissés ou parfois incompris à cause de leur trop grande singularité ».

Le logo de la maison d’édition est signé Moebius !!

                Sur la couverture donc, un Intranquille d’après Falling ManII de Richard Artschwager… Vous pouvez en voir une variation . C'est un artiste américain mais aux parents germanophones.

Le pitch          

        Plusieurs vies se croisent et notamment celle d’un ancien garde-forestier (garde frontière) qui pleure sa femme, malgré son insatisfaction vis-à-vis du mariage et un journaliste en pleine errance aussi. Cynique mais extrêmement intéressant, surtout pour la forme qui sert ces deux errances...

L auteur

       Reinhart JIRGL, nous dit la quatrième de couverture est né en 1953 à Berlin où il habite. A savoir : il vient de remporter le Prix Georg-Büchner, et ALferd-Döblin

Mes modestes remarques

        Je n’avais pas lu Reinhart Jirgl avant celui-là. J’ai juste constaté qu’il était chroniqué par Bartleby les yeux ouverts, dont je goûte l’exigence en matière de littérature, même si je ne partage pas 100% de ses sympathies. Je n’ai pas lu la chronique, par peur de tout découvrir sous l’œil ouvert et scrutateur, j’ai juste saisi qu’il s’agissait d’un OLNI (Objet littéraire Non identifié)  et qu’il fallait que je m’y plonge.


         Jirgl invente sa langue. La sienne propre. Tout est invention. Au début, d'ailleurs, j'ai pensé à un autre renaégat des lettres allemandes : Arno Schmidt ! Je fus d’abord si déroutée que je voulus prendre des notes comprendre.

         Pour commencer, la linéarité, ou plutôt la navigation. Au dos de la page de titre les précautions d’usage :

« 1. les liens renvoient à des textes présents en divers endroits du roman. 2. L’en-tête encadré renvoie soit à un chapitre, à une page ou un passage du texte matérialisé par un -à » Il faut bien comprendre que le texte se renvoie à lui-même en avant en arrière. Un passage encadré peut venir de plus loin ou de plus tôt.

       

         Puis, encore moins négligeable et plus singulier : la typographie et le vocabulaire.

        Donc, pour commencer gentiment, les expressions toutes faites du langage courant se retrouvent soit en mots complet « Laville » « Cesgens » « toutcetempsdurant », soit avec des tirets « Partout-à-laronde », « l’Ordre-de-tier », « Mur-de-Berlin ».

L’orthographe et la phonétique : certains mots sont écrits presque en phonétique comme les sigles : la RDéA. Les « et » sont tour à tour « et » « é » ou & (« fumant&mangeant », « la crasse de leurs bottes & la puanteur de leurs corps ».

            Les signes typographiques : outre ces « et » remplacés par des &, on croise devant, m’a-t-il semblé, les mots qu’il veut accentuer des points d’exclamation ! ou d’interrogation ? ou les deux ?!. Un peu à l’espagnol en somme. Je me suis souvent prise à relire la phrase à haute voix, pour m’apercevoir, qu’en effet l’accentuation change tout ! 

Vous trouvez enfin des signes = entre des termes. Je me suis, pendant de longues pages interrogées : les termes de chaque côté du signe égale, s’ils ne sont pas des synonymes, sont-ils toujours grammaticalement équivalent (entre deux adjectifs) – le réponse est négative on le sait dans les premières pages : « sur=le=champ » « Mon-Devoir jour&nuit=à-la-frontière », « venus=de-l’Est ». Mon hypothèse suivante fut que Jirgl (ou ses personnages) induisait toujours par là un avis une appréciation, un point de vue … exemple : « chaquejour=lelotquotidien », ou « Cela devait être la routine des jours = la mort en cet endroit », « mon appartement=mon antre=ma cache », « là-bas=dehors », « tenaient leurs ouvriers entièrement = sous leur férule »… Pourtant des fois, il semble s’en servie comme des tirets. Vous pensez « Au ! secours » qu’elle nous délivre de ses hypothèses, qu’en est-il ?

          Rien, car vite, SuperPanda me suggéra de continuer à lire, pour me familiariser. Il suggérait que l’apprivoisement serait plus efficace que la dissection in petto. Il avait raison, Jirgl a continué à m’écrire à me parler, et sa langue à lui me fut vite « familière ». Je pense que ses jeux incessants sur la typographie et l’orthographe nous obligent à des questionnements sains sur les mots et leur musique, sur l’accentuation. Il serait faux de vous faire croire qu’au bout de quelques pages on ne fait plus attention, mais oui « on s’y fait ».

         Donc ce matin-là, suite aux conseils de SuperPanda (SP), j'avais repris ma conversation-café avec Jirgl et son "Renégat" : "mais écrire dévore la vie" m écrivait- il.... "- et lire alors !?" exclarogativais-je en-reprenant une lampée-de-café=chaud pour mieux le lire=entendre=approcher. ! Faites-en=de-même !

Les extraits

« Je me suis enfui é : je suis resté. Resté dans la balance de trois fléaux portés par le couteau : l’alcool l le journal l la femme. (Nulle part où trouver refuge.)"


« - La Suisse (aurait-elle crié) – est 1 pays où !personne ne devrait vivre. »

 

Voir aussi

du même auteur (chez le même éditeur)                 d'un autre auteur fou et talentueux chez le même éditeur

Les inachevés                                                                                           Johnson les Malchanceux malchanceux-johnson.jpg

Jirgl-inacheves.jpg

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce dernier livre, étant en fait une boîte avec de fins cahiers, 

à chaque lecteur de choisir dans quel ordre il les lit.

Je les avais lu moi avec SP

chacun lisait un cahier puisé selon sa propre méthode, chacun son toumalchanceux-johnson-boite.jpgr.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lu mais n'ai rien à en dire :

Volodine les écrivains

Swedenborg

Emerson (le trascendentaliste américain) La confiance en soi

Savinio  Achille enamouré

Kloetzer Cleer

En lecture

London orbital, Iain Siclair - Inculte édition

La lettre écarlate de Hawthorne

Le manuscrt de Hopkins de Sheriff (à L'Arbre vengeur)

et depuis ce matin j'ai dans mon sac NEf des fous par Richard Russo - conseil du Voyageur Enthousiaste.

 

En préparation

La soirée "London orbitall" avec Iain Sinclair et Philippe Vasset au Palais de Tokyo jeudi 18 au soir

 


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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 21:20

rhinehartLuke RHINEHART 

L'Homme-dé

L'Olivier / Petite bibliothèque américaine, 1998

   Le livre

        La collection Petite bibliothèque américaine, avec son 2 tiers/1 tiers, noir et bmanche, sur la couverture.

         Un bon petit pavé qui tient ferme dans la main !

Le pitch          

        Un psy new yorkais, qui nous parle de Queensborough à tous les coins de chapitre, décide de jouer ses décisions aux dés. 9a devient une habitude, une nécessité, une obligation puis une religion ! Et c'est contagieux, pour un psy...

Mes modestes remarques

        Le livre s'ouvre, est basé et se referme sur  des extraits du prétendu livre du Dé, évangile. 

        L'extrait de départ mentionne le prophète, le messie Luke (soit la chance, et là je pense au chroniqueur infaillible des critiques en aveugle du Tigre Luke LAchance) ! Celui de fin est une alternative transcendentaliste (et ce n'est pas seulement parce que je lis Emerson et Thoreau en ce moment que je dis ça) en l'espèce un fraisier. 

           La courte et fascinante préface commence par une citation célèbre de Nixon "Le style fait l'homme". Ambitieuse entrée en matière, et truc un peu éculé. La préface se termine sur ces phrases, qui elles me suggèrent que je vais aimer ce livre : "Je vais raconter la tentative instinctive d'un homme pour se réaliser d'une façon nouvelle, et l'on me jugera fou. qu'il en soit ainsi. S'il en était autrement, je saurais que j'ai échoué."

              

               Ce psy qui se lance dans la dé-partie  pousse lui-même et ses patients et proches au viol, aux transgressions diverses. C'est évidemment le prétexte à plaider la libération des moeurs, des fatasmes, la tombée des tabous... Par- ci par là des récits de rêves comme dans Swedenborg. Et voilà notre psy en gourou, en Homme--dé annoncé par la Bible "le Livre du Dé" , maïtre Dé.

                 Et ce mot Dé (dice man est le tritre anglais) évidemment qu'en français il nous invite à jouer dé-construction, dé-pénalisation, dé-vie, dé-ment, dé- tend, ...

                  Certains noms de personnages n'ont pas manqués de me faire sorire, notamment le co locataire de cabinet de Rhinahart est le psy nommé Ecstein (ça ressemble beaucoup au nom d'une des célèbres pateientes de Freud, non Emme Eckstein ?) ou un personnage nommé Schwob, auteur fantastique incontournable notamment (mais pas seulement) auteur des Vies imaginaires.

 

               Et pourtant, il faudra, en refermant le livre, que je lises la quatrième de couverture pour oublier les passages d'ennui et me rappeler que je n'aurais pas du lire ce livre sans le replacer dans son contexte. Ecrit  au totu début des années 70, période de la libération sexuelle, comme on dit....

L auteur

       Luke Rhinehart n'est pas l'auteur c'est le narrateur, le psy new yorkais qui rédige son autobiographie. L'auteur qui se cache derrière ce pseudo est George Powers Cockcroft auteur américain donc, né en 1932. Il utilisa ce pseudo pour toutes ses oeuvres semble-t-il du moins, car L'Homme-dé est le seul traduit en France. 

 

Les extraits

« J'ai engendré en vous un pouce qui va vous gratter éternellement. Oh, mon lecteur, vous n'auriez jamais du me laisser naître. D'autres moi vous piquaient déjà sûrement de temps en temps. Mais la puce qu'est l'homme-dé oblige à se gratter sans arrêt. »

 

En lecture

Emerson et Thoreau donc

Kloetzer Cleer (fiction d'anticipation chez Denoël lunes d'encre, avec une couverture intéressante)

Jirgl Les inachevés (oeuvre originale avec des jeux de typographies et de ponstuation)

 

En écoute

Queen of Stone Age

 

En préparartion

Le Salon des éditeurs indépendants aux Blancs Manteaux

LE Paris Noir Festival à la maison des métallos

L'exposition Cent pour Cent sur la bande dessinée à Forney


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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 19:16

canadeche-edition-cambourakis.jpgJim DODGE

Oiseau Canadèche

   Le livre

        Le roman dont je vous parlais dans ma dernière entrée était difficile à trouver. Il fallait compter sur une bonne bibliothèque municipale...

        La question sera donc réglée mercredi ! Eh oui ! Les éditions Cambourakis ressortent la traduction,  inchangée, avec une postface de Nicolas Richard.

 

L auteur de la postface

      Niclas Richard est le traducteur du second des deux livres de cet auteur Stone Junction. Publié initialement dans la collection Lot49, au Cherche Midi, au milieu d'un catalogue assez remarquable de traductions de belles proses bien barrées et bien foutues.... Comme le Temps où nous chantions de Powers dont je parlais . Stone Junction est par ailleurs maintenant trouvable en poche.

       Nicolas Richard est membre du collectif mirifique Inculte aux côtés de Mathias Enard, Alexandre Civico, Maylis de Karangal, Arno Bertina et autres très belles voix de fous. sur le site Inculte, vous pouvez lire cette présentation de Nicolas Richard :

 

Nicolas Richard a publié un roman, Les Cailloux sacrés (Flammarion, 2002), et des nouvelles dans des revues (Les Épisodes, Rue Saint Ambroise). Il a traduit Richard Brautigan, Stephen Dixon, James Crumley Harry Crews, Richard Powers, Nick Hornby, Thomas McGuane, H. S. Thompson. Il a aussi posé nu pour des étudiantes, retapé des appartements à Brooklyn, fait la vaisselle à Bâle, a été bûcheron dans le Valais et manager de groupes de rock.


L'editeur

           Frédéric Cambourakis sympathique et intelligent monsieur au crâne glabre et aux petites lunettes ne chant pas un regard pétillant !

          En mars 2006 à Paris il fonde les éditions éponymes destinées à publier de la ittérature et de la bande dessinée.Vous pouvez consulter leur site.

           Mon commentaire de non initiée.... chez Cambourakis souvent (pas uniquement j'insiste mais souvent) des traductions du hongrois, du norvégien. on trouve aussi au catalogue de la bande dessinée ; je vous avais notamment parlé de Bookhunter (la brigade des bibliothèques qui débarquent avec fusils et grenades chze les lecteurs récalcitrants), c'était .

 

 

Lu

L'homme dé de Rhinehart

Wahlöö

En lecture

Paralittératures Fondanèche chez Vuibert

 

En écoute

PYV

 

En préparation

Monsieur Narcisse en show à la Canatada II

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 19:23

oiseau-canadeche Jim DODGE

Oiseau Canadèche

Seuil / points virgule inédits, 1985

   Le livre

        La collection Virgule chez Seuil, qui n'existe plus depuis plusieurs années. Ce sont des formats un peu particulier ni poche ni grand. 18cm de haut en gros.

        L'illustration de la couverture est un peu datée, mais illustre extrêmement bien l'envol du récit.

         L'édition originale date de 1983 et la traduction de 1985. Je ne connais pas d'autres traductions de ce texte en France.  Nominé à l'obtention du Prix Noctunre dernière version, il a perdu face au Minotaure dans le jardin.

Le pitch          

        La vie commune et longue de trois personnages. D'abord, Pépé jake qui obtint la vie éternelle en pissant, un soir de poker te de beuveries, sur un indien mourant dans une ruelle, qui lui tendit une recette de bibine en lui disant qu'en se tenant peinard et buvant ça il serait lmmortel. Puis, son petit fils titou né d'un aviateur mort et de la fille de pépé morte noyée en voulant nourir un de ces canards sauvages dont Pépé  Jake observait le vol avant d'apprendre la mort de sa fille et d'adopter, à 80 berges bien tassées, le petit passionné de barricades. Enfin, la cane sauvage massive, Canadèche, canne à pêche...

Mes modestes remarques

        107 pages de pur bonheur. Un récit drôle, entre campagne et grands espaces. Un narrateur non omniscient mais dont le ton et le vocabulaire tendent parfois vers celui que les perosnnages pourraient eux-même utiliser. Un style soutenu et une ironie délicieuse.

        Les dialogues sont à mourir de rire !

L auteur

      Jim Dodge est un auteur très peu prolixe. Deux romans à ma connaissance. Mais pas mal de documentaires.Sa vie ressemble beaucoup à celle du personnage Pépé, avec beaucoup de bifurcations, de chaotique, de dizaines de boulots différents.

     Le second romand otn je parle a été traduit par Nicolas Richard,  Stone Junction  dans la collection Lot49 chez Leo Scheer.

 

Les extraits

"Titou possédait une denture complète, vigoureuse et saine. Pépé Jake possédait de saines gencives vigoureuses - plus cinq dents entières dont deux d'entre elles se rencontraient encore, ce qui lui était bien commode pour accorches la barbaque."

 

Et le première fois où les trois personnages décident d'aller au cinéma plein air, dialigue avec le directeur du ciné

"- Nous refusons absolument tout ce qui sort de l'ordinaire. (...)

- Eh bien, ça doit vous faire une petite vie bien merdeuse et salement étroite, non ?"

 

Lu

Sébastien LAPAQUE

Chez Marcel Lapierre

LA table ronde / collection petite vermillone

Sébastien lapaque un grand amateur et connaisseur de vins et d'histoire des vignobles
il a fait un portrait inspiré, touchant, lettré et documenté sur Marcel Lapierre et ses Morgon...
C'est bourré de références littéraires de marx à debord, mais c'est surtout très riche, au détour d'un récit de rencontre, de vocabulaire d'oenologue, de compte rendu de dégustations instructif, de références à des vins et leurs producteurs, de bonnes adresses parisiennes pour déguster du manger et du boire
Il cite les carnets rouges où Marcel Lapaque inspiré par son maitre mentor Chauvet (père du von naturel) écrivait ses tatonnements et doutes jusqu'en 1994.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 20:16

P2110144.JPG         Votre serviteur accepte une critique justifiée, aujourd'hui.

           La valeur ajoutée de mon blog, en plus d'être une véritable d'inculture orthographique, était au départ de parler de choses que j'aime (lues vues entendues... ) mais pas de crier avec les loups ou de donner dans le panneau de ce qu'on appelle le marketing viral ( y a des bons exemples tout de même vous vous souvenez je vous parlais de marketing viral en évoquant trnd...).

              Vous avez lu ici des chroniques plus maladroites que les pigistes payés pour en écrire des plus insipidement bien ficelées, de choses maintes fois chronioquées déjà ... "Naissance d'un pont" ou Bello... Je ne m'excuserai pas d'avoir lu, aimé et chroniqué en avant(-première Enard... mais tout de même.

             Je m'achète une conduite donc. Jusqu'à la prochaine fois et je vous dis que je retourne à la pioche aux perles. Je faillirai sûrement parfois en allant écouter Moebius parler de son métier ou écouter des auteurs parler mais Je fais gaffe !

 

       Donc forte de ma discussion avec un lecteur je suis descendue soudain de mon RER, pour faire un détour à la libraire de SuperPanda pour y acheter

Rhinehart L'homme dé.. et il y a fort à parier que je vous en parle tout prochainement. TJe le commence.

 

 

Je vous parelrai donc prochainement de

 

Jim Dodge L'oiseau Canadèche

puis du même auteur (mais traduit par Nicolas Richard qui m'en a dit qu'il était "parfaitement génial" - forcément) Lost Junction  dans la collection Lot49, chez Leo Scheer.

 

Ecrivains en série n°2 - édité par Laure Limongi dans sa collection LaureLi, chez Leo Scheer aussi.

 

De la revue Ligne 13 qui en est à son numéro 2 et qui rassemble sous des couvertures très soignées des signatures audacieuses de la poésie contemporaine fraçaise

 

de Rue des promenades, la maison d'édition lancée il y a un an par Charlotte Bayard Noé avec le projet initial (et qui a évolué) de publier des textes spécifiquement conçus pour les e books et notamment le Sony e Reader qu'elle a en sa possession. Comparatifpossible avec le projet similaire de François Bon sur publie.net.

 

des éditions du Sonneur, parce que je connais bien Jean Luc Remaux avec qui j'ai appris des ficelles du métier de libraire à la librairie des PUF sur la place de la Sorbonne, et dont la ligne éditoriale est bien particulière.


 

 

donc on récapitule pour la rubrique procarstination  

en lectureP2090085.jpg

Rhinehart L'homme dé

Le monde diplomatique en  bande dessinée

Evangelisti Nous ne sommes rien alo rs soyons tout

 

En écoute

ARthur Camion

 

 En préparation

LA rencontre avec Lapaque autour de ses écrits sur le vin à l'Arbre à lettres Den fert Rochereau demain soir 19h30

la rencontre "Ecrivains en série numéro 2" avec Laure Limongi et toute la clique chez Atout livre à Dausmenil (Paris) me 18 novembre.

Venus  n oir au cinéma

 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 10:42

faucheux.jpgSALLIS, James

Le Faucheux

Gallimard 

 

Le livre

        Je vous montre là une couverture du grand format, mais moi je viens de lire ce matin la version poche de Folio policier. 

Le pitch          

        Quatre récits d'enquête de Lew Griffin. Qautre histoires différentes.

Mes modestes remarques

        Quatre récits quatre dates.

1964- 13 chapitres très courts - Lew Griffin y est un hard boiled classique : des dettes vivant sur des ardoises, un bureau où il va trop peu et des factures et relance de la banque qui s'entasse, une relation plus que libre avec un femme. Il accepte une affaire juste pour ne pas se rendre au chevent de son père gravement malade.

1970 - 12 chapitres un peu plus longs que dans le récit précédent - avec un Lew Griffin remplumé, plus stable.

1984 - 8 chapitres carrement plus longs 8 pages cette fois.

1990 - 7 chapitres très courst cette fois de nouveau. Notre Lew écrit.

 

 L auteur

      "Je tiens James Sallis pour l'honneur du roman noir d'aujourd'hui" Jean Bernard Pouy

 

 

Et en parlant de Jean-Bernard Pouy je viens aussi d'achever 

Fartelli

de Jean-Bernard Pouy

illustré par Joe G. Pinelli

Jc Lattès

mais la première édition était produite par Estuaire, dans cette collection que j'apprécie bien qui alliait sur un livre un auteur et un illustrateur! Là, Histoire de deux frères italiens débarquant dasn un New York juste après guerre.

 

En lecture

"London orbital"

 

En prévision

L'exposition Moebius à la Fondation Cartier pour l'art contemporain.

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